5 astuces pour rendre ses offres d’emploi attractives

Julie Delcourt 10 octobre 2022 0 Comments

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l n’est pas toujours facile de rendre une description de job sexy et tape-à-l’oeil. Pourtant, si vous y parvenez, vous attirerez les meilleurs candidats et valoriserez votre image de marque employeur. Voici donc 5 conseils pour rendre vos offres d’emploi attirantes.

Selon LinkedIn, 99 % des descriptions de poste sont péniblement longues et ennuyeuses… Des résultats alarmants desquels vous pouvez tirer profit !

En effet, étant donné que si peu d’entreprises investissent du temps et des efforts dans la rédaction de descriptions de poste convaincantes, voici une énorme opportunité pour vous distinguer. De nos jours, les offres d’emploi doivent être bien plus qu’une simple liste d’exigences. Job dating, tiktok, site carrière, etc. Les méthodes de recrutement sont font nombreuses, originales et dans l’air du temps.

Comment alors se démarquer avec une offre d’emploi « classique » ? Voici quelques conseils pour rendre vos descriptions de jobs attirantes.

1) Présentez votre entreprise en quelques lignes

De nombreuses entreprises commencent leur description de poste par un paragraphe standard de présentation de l’entreprise. Mais c’est pour cela que vous avez un site de recrutement et une page d’entreprise sur LinkedIn. Les candidats peuvent se renseigner sur votre entreprise ailleurs, alors soyez bref et envisagez de placer ce paragraphe à un endroit moins visible de votre offre d’emploi.

Utilisez plutôt le haut de page de votre offre d’emploi pour vous adresser à vos candidats cibles et leur vendre votre opportunité.

2) Épurez votre texte et évitez et les qualifications inutiles

Écrivez des phrases simple, utilisez des en-têtes pour séparer les sections et utilisez des puces, le cas échéant, pour améliorer la lisibilité. Réduisez votre liste d’exigences pour indiquer ce qui est vraiment nécessaire pour faire le travail. Et si vous avez des exigences légales, mettez-les à part à la fin.

Tronquer le « long et ennuyant » pour du « facile, bref et percutant ». Votre description de job vous prendra vraisemblablement plus de temps, mais vous ferez sans aucun doute mouche auprès de vos futurs talents.

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3) N’utilisez pas de termes génériques forts

Le candidat idéal, le collègue de rêve, la personne qu’il nous faut, etc. Toutes ces expressions peuvent sembler attractives et pourtant… Il est plus pertinent et stratégique d’opter pour la deuxième personne et s’adresser directement au candidat par un « vous ».

Que votre culture soit sérieuse ou décontractée, les personnes à l’autre bout de votre description de poste ne sont que cela : des personnes. Écrivez donc comme si vous vous adressiez à eux. Soyez conversationnel, direct et personnel afin que votre candidat idéal se dise « c’est moi ».

En réalisant ceci, vous pourrez vous mettre à la place des candidats et comprendre ce qu’ils ressentent à la lecture de votre offre d’emploi.

4) Optez pour une structuration explicite et percutante

Le regard est vite attiré par des éléments tape-à-l’œil, des mentions qui sortent de l’ordinaire. Pourquoi ne pas remplacer vos sous-titres standards comme ‘Fonction’, ‘Compétences réquises’ par ‘Ce pour quoi vous êtes doué’, ‘Ce que vous allez relever comme défi’, etc.

Donnez vie à votre description de job afin de susciter l’intérêt des candidats et de les inciter à rester suffisamment longtemps sur votre contenu pour postuler.

5) Donnez un exemple de journée type

Près d’un tiers (30 %) des travailleurs ont quitté un emploi dans les 90 jours suivant leur entrée en fonction, et 41 % d’entre eux l’ont quitté parce que le rôle quotidien ne correspondait pas à leurs attentes.

En rédigeant une description de poste efficace, votre objectif est de faire en sorte que les bons talents postulent et que les mauvais ne passent pas. Donnez une image vivante du poste, y compris de ses détails, et vous aiderez les candidats à s’auto-sélectionner. Demandez l’avis du responsable du recrutement, mais aussi de ceux qui ont occupé le poste et y ont travaillé.

Livrez aux candidats les informations nécessaires pour qu’ils puissent se rendre compte (plus au moins) à quoi correspond une journée type dans votre entreprise.

Il existe une série d’entreprises qui ont mené à bien ces conseils et ont recruté les talents de demain. Lisez l’article pour en savoir plus en cliquant ici. 

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Assez étonnamment, des limites moins strictes entre travail et famille semblent être la clé pour un meilleur équilibre entre ces deux sphères. Elles se chevauchent et s’imbriquent d’ailleurs fortement chez 1 travailleur sur 5. Mais plus de 1 sur 2 (54 %) tient encore à une séparation claire et nette entre la vie privée et professionnelle.

Les travailleurs chez qui cette ligne de démarcation s’estompe se disent souvent plus productifs (57 %) et satisfaits de la teneur de leur emploi (55 %) que leurs collègues qui tiennent à ce que les choses demeurent clairement séparées (43 % et 36 %). Ils sont aussi plus motivés (53 >< 33 %), éprouvent plus de plaisir au travail (50 % >< 33 %) et sont globalement plus heureux (47 % >< 36 %).

Un équilibre meilleur avec un manager-coach

Rechercher cet équilibre n’incombe pas seulement au travailleur lui-même, mais à son employeur aussi. Les travailleurs dont le supérieur hiérarchique accorde confiance (82 %), se soucie du bien-être (66 %) et structure les tâches (44 %) se déclarent plus satisfaits de leur équilibre entre travail et vie privée que ceux dont le patron ne s’occupe guère de ces facettes du travail (respectivement 6 %, 15 % et 25 %).

Les managers qui autorisent un mode de travail hybride, partiellement à domicile et partiellement en entreprise, et qui négocient la nature du travail ont eux aussi un effet positif sur le ressenti de leur personnel. Car celui-ci éprouve une plus grande souplesse quant à son horaire de travail et se dit plus satisfait de l’équilibre avec la vie privée (50 %) que ceux qui sont obligés de venir prester chaque jour leur horaire en entreprise (40 %). En outre, 25 % des travailleurs qui sont satisfaits de l’équilibre entre travail et vie privée reconnaissent que leur employeur est ouvert au dialogue concernant les possibilités et les préférences personnelles.

Mais attention à ne pas aller trop loin. En effet, les salariés ou fonctionnaires qui prestent beaucoup trop d’heures à la maison se déclarent moins satisfaits de leur équilibre travail/vie privée (15 %) que ceux qui prestent trop d’heures, mais au bureau (32 %). De même, ceux qui rentrent avec du boulot à la maison après leur horaire de travail habituel reconnaissent chercher plus fréquemment un nouvel emploi (32 %) que ceux qui prestent des heures supplémentaires dans l’entreprise (18 %). Dès lors, il est bon que ces heures se passent plus souvent au bureau qu’à domicile (28 contre 19 %).

« Si un manager se soucie de l’équilibre travail/vie privée de ses collaborateurs, autant donner lui-même le bon exemple. Si le dirigeant préfère qu’ils ne consultent pas ou ne réagissent pas aux e-mails professionnels lorsqu’ils sont en congé, alors il n’a pas à le faire non plus. Car que ce soit de manière consciente ou inconsciente, les travailleurs reproduisent le comportement de leur chef. Mais il est également important d’établir de bons accords mutuels : c’est une première étape pour que les travailleurs puissent se déconnecter totalement de leur travail lorsqu’ils quittent leur entreprise ou ferment leur ordinateur portable à la maison », conclut Wim Van der Linden, porte-parole de Tempo-Team.

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