Category: Ressources humaines

Le Coronavirus paralyse le marché du travail belge

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e marché du travail en Belgique a tourné au ralenti depuis le début du confinement. Il a été observé par Securex que le nombre de licenciements et de recrutements a fortement diminué.

Depuis les mesures sanitaires mises en place par le gouvernement pour limiter la propagation du Covid-19, le marché du travail est paralysé. Bien que le processus de recrutement ne s’arrête pas complètement, il n’arrive cependant pas à terme. En effet, les licenciements et les recrutements ont fortement baissé depuis la mi-mars. C’est ce qu’il ressort d’une étude menée par Securex.

Entre le 14 mars et le 30 avril, on totalise seulement 7% de résiliations de CDD et 1,5% de CDI. Au cours de la même période en 2019, ce chiffre était de 17,5% et de 2,5% respectivement. Ce sont les résiliations de CDD qui ont connu la plus forte diminution (-59%), mais le nombre de licenciements (-33%) a également fortement diminué, tout comme les démissions (-44%).

L’étude constate par ailleurs que ce sont les licenciements pour cause de faillite (-66%), de motif grave, et de force majeure (-62%) qui ont le plus baissé (-46%). Et pour cause, le chômage temporaire et les primes de nuisance mis en place suite aux mesures gouvernementales, semblent avoir éviter à plusieurs entreprises de fermer boutique.

« Les mesures gouvernementales, telles que la prime de nuisance et le chômage temporaire, semblent avoir un impact, car le marché du travail s’est immobilisé au cours des six dernières semaines », explique Frank Vander Sijpe, Director HR Research chez Securex.

En outre, le nombre de recrutements a aussi chuté : –67% pour les CDD et -49% pour les CDI. La diminution des recrutements est plus forte pour les ouvriers que pour les employés : -70% contre -50%. La plus forte baisse concerne les CDD des ouvriers (-71%). Depuis le début du confinement, 8,2% de tous les contrats de travail des ouvriers en cours sont de nouveaux CDD, contre 28,6% pour la même période l’année passée.

On le voit, le marché du travail depuis le début de la crise sanitaire est paralysé, en veille. Cependant, dès que l’économie sera relancée, les tensions sur le marché du travail notamment dans les secteurs des soins de santé, de l’éducation et des professions techniques) et la recherche de candidats qualifiés réapparaîtront. Le travail des RH sera de nouveau nécessaire.

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Déconfinement : 3 conseils pour accompagner le retour au travail

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epuis le 4 mai, nombre d’entreprises ont repris leurs activités. Mais ce retour au travail est bien différent de celui d’avant le confinement. Si « rien ne sera plus comme avant », il importe de préparer au mieux ce redémarrage. Comment ? Voici quelques conseils pour bien appréhender le déconfinement.

Il en va de soi que la priorité majeure des managers comme des RH tient en la protection de son personnel et de ses collaborateurs. Masques, respect de la distance sociale et des règles d’hygiène, toutes les mesures sont d’application. Selon une enquête menée par l’ANDRH, 85% des professionnels des ressources humaines ont anticipé les commandes de matériel de protection. En outre, la majorité des sondés sont en faveur d’un retour progressif dans les locaux, en maintenant le télétravail pour les salariés éligibles.

1) Utiliser une communication transparente

Cette situation inédite génère des doutes et de l’anxiété, d’où la nécessité d’être au côté des équipes pour informer et expliquer. Il n’y aura jamais trop de communication en cette période de crise. Restez présent et disponible.

Par exemple, vous pouvez organiser des séances de questions-réponses via Skype, Zoom ou encore Teams. Durant celles-ci, les salariés pourront poser toutes leurs questions et faire part de leurs angoisses. Une autre alternative : vous pouvez mettre en place une foire aux questions pour vos équipes.

2) Instaurer un nouveau climat de confiance

La crise actuelle a bouleversé profondément nos habitudes et a ouvert la voie à de nombreuses incertitudes sur son entreprise, sur son travail, sur son avenir, etc. Cette réalité n’est pas à négliger, au contraire, vous devez l’assimiler dans votre posture de RH.

Accompagnez-vos salariés, laissez-leur le temps de retrouver leurs marques, écoutez-les. Sanaé Blanc, directrice de l’innovation chez Softn, une start-up spécialisée dans l’accompagnement d’organisations, conseille même d’offrir de petites attentions au personnel : des bricoles, une carte postale virtuelle pour remercier de l’investissement durant le confinement ou pour souhaiter la bonne reprise, etc. Toutes ces marques d’affection contribueront à rendre plus facile la reprise, à valoriser chaque salarié et, surtout, à retrouver le côté humain du travail.

3) Composer avec la situation actuelle

Selon une enquête menée par le cabinet de conseil BDO, 9 employés et cadres belges sur 10 souhaiteraient télétravailler 1 à 3 jours par semaine après le confinement. Les phases de déconfinement vont amener du changement dans la manière de travailler : télétravail qui s’intensifie, réunions physiques moins fréquentes, etc.

Il convient donc que chaque collaborateur et employé s’approprie cette nouvelle organisation qui va se mettre en place. Assurez-vous de bien formaliser ces évolutions et de les clarifier. Pour ce faire, il existe de nombreux outils : des chartes, des ateliers pratiques au sein d’équipe, etc.

On le voit, il importe, à ce jour, de rassurer, de ranimer le sentiment d’appartenance à une entité, à un collectif. Enfin, il s’agit surtout d’anticiper concrètement le travail tel qu’il sera après le Covid-19. Voilà une tâche qui garantira un redémarrage en douceur car, comme le constate Lise Ferret, DRH, « Venir au bureau revêtira peut-être un autre sens demain. Ce ne sera plus un réflexe, mais un rendez-vous ponctuel » (Les Échos).

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Le “recrutement boomerang” comme une impression de déjà-vu

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a carrière professionnelle n’est plus un long fleuve tranquille, s’écoulant dans une seule et unique direction. De nos jours, le marché du travail est mobile et flexible, tout comme les employés qui s’y meuvent. En effet, on affirme que la génération Y serait amenée à changer entre 4 et 5 métiers tout au long de sa carrière. Fini d’occuper la même fonction pendant 20 ans, place maintenant aux chemins professionnels sinueux.

Cette manière de penser a vu émerger de nouveaux profils de candidats, des employés dits « boomerang » avec lesquels les RH ont dû composer. Infidèles, ces salariés décident de quitter leur société pour aller travailler ailleurs, là où le salaire est plus attractif, les opportunités plus intéressantes et les avantages plus alléchants. Ensuite, ceux-ci finissent par revenir au bercail. Ça s’en va et ça revient. C’est l’effet boomerang.

Dans cette perspective, le recrutement change. Il ne s’agit plus de dénicher la perle rare et de s’assurer que celle-ci va rester indéfiniment au sein de l’entreprise mais bien de repérer les profils désireux d’un poste à court ou moyen terme et susceptibles de revenir quelques années plus tard.

Le « recrutement boomerang » est né aux États-Unis pour répondre à la demande de ces candidats éphémères. La pratique y est largement répandue, en Europe, elle émerge peu à peu. En Belgique, le taux de rotation (ceux qui changent de métier) – le turnover- est d’environ 17%, il est en augmentation mais reste inférieur à la moyenne mondiale

Un phénomène avantageux

Retour à la case départ. Avantageux ? C’est une aubaine pour le RH comme pour le salarié ! Recruter un ancien collaborateur simplifie le processus de recrutement, le rendant moins long et moins chronophage.

Par exemple, il n’est pas nécessaire de procéder au sourcing ou à l’analyse du profil, le candidat est déjà connu. En plus, vous ne risquez pas de vous tromper sur la personne puisque vous l’avez déjà engagée une fois.

Plus encore, le candidat qui s’offre à vous, revient plus fort, plus expérimenté que lors de la première fois où vous l’avez rencontré. Il a développé de nouvelles compétences et a gagné vraisemblablement en humilité. Cependant, ne vous reposez pas sur ces acquis et questionnez votre candidat, challengez-le et revenez sur ses réelles motivations. N’hésitez pas à lui demander pourquoi il aspire à revenir chez vous. 

De son côté, le salarié est aussi gagnant. Parti en bonne et due forme, il peut espérer obtenir en revenant une promotion ou un poste auquel il n’aurait (peut-être) pas eu accès en restant en fonction. Le travailleur apparaît également plus attractif en raison de ses années d’ancienneté accumulées et de son savoir-faire.

Ainsi, soigner le départ de ses collaborateurs peut donc se révéler gagnant, pour vous comme pour le salarié. De quoi faire de meilleurs employés boomerang, et, le cas échéant, boostez votre marque employeur, avec un salarié ravi de son expérience au sein de votre entreprise.

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La recherche booléenne : une technique précieuse mais pourtant négligée dans le recrutement

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asser au crible un CV. Voilà une activité laborieuse voire chronophage quand les candidatures s’entassent. Au fil des années, les alternatives pour simplifier cette activité se sont multipliées : technologie, logiciel spécialisé, IA, etc. Pourtant, il existe encore une méthode plus simple, souvent négligée au détriment de ces nouvelles formes de recrutement : la recherche booléenne.

La quoi ? Il s’agit d’un outil qui permet d’affiner sa recherche à l’aide de plusieurs éléments connecteurs. On ne s’en rend peut-être plus compte aujourd’hui mais la technologie booléenne se trouve partout. En effet, elle est pratiquement utilisée dans toutes les interfaces de recherche numérique. Vous l’utilisez même au quotidien sans le savoir. Par exemple, lorsque vous mettez des guillemets autour d’un terme de recherche dans Google, vous connectez deux éléments, les guillemets et le mot.

Mais concrètement en quoi la recherche booléenne constitue-t-elle un atout pour le RH ? Tout d’abord, cet outil est un processus de recherche structuré où des mots-clés et des opérateurs sont utilisés pour limiter, élargir ou définir des résultats de recherche, selon la demande de l’internaute. L’objectif ? Lancer la recherche par un concept vague pour ensuite affiner votre requête.

Ensuite, dans le domaine du recrutement, ce type de recherche se révèle être un véritable gagne-temps et un sésame précieux. Elle permet de filtrer et de rechercher des informations. Ainsi, à travers des CV, des moteurs de recherche, des systèmes ATS, etc. vous pouvez trouver et sélectionner à l’avance des candidats qui correspondent à vos critères de sélection.

La recherche booléenne permet d’exploiter des bases de données volumineuses telles que celles de CRM, de LinkedIn, d’Indeed, de Google ou même de votre propre ATS. De quoi trouver plus rapidement des candidats pertinents. Et les avantages ne s’arrêtent pas là, cette méthode favorise :

  • L’économie du temps et des efforts qui auraient autrement été consacrés au tri manuel d’une pile interminable de CV.
  • L’optimisation de l’efficacité des technologies RH internes.
  • L’extension, la portée et les possibilités des plateformes et des sites web de recherche gratuite.
  • La découverte des talents qui auraient été autrement difficiles à repérer.
  • La création de puissantes chaînes de recherche personnalisables pour trouver des profils qui satisfont toutes les exigences de vos offres d’emploi.
  • Les résultats de recherches plus ciblés et plus pertinents, permettant d’identifier des viviers de talents qualifiés (source : recruitee.com).

Comment utiliser la recherche booléenne dans son recrutement ? Définissez les termes et le contenu de votre recherche. Ciblez et sourcez les bons profils. Les opérateurs booléens se divisent en deux catégories : les fonctionnalités élémentaires et les avancées.

Voici les opérateurs booléens élémentaires :

  1. AND : inclusion de deux critères
  2. OR : plusieurs entrées et variables dans les résultats
  3. NOT : exclusion de termes de recherche
  4. PARENTHÈSES () : priorité accordée sur certains termes de recherche (ceux mis entre parenthèses). Par exemple : (gestionnaire OR manager) AND marketing -directeur
  5. GUILLEMETS “” : recherche d’une expression (d’une fonction) exacte
  6. ASTÉRISQUE * : élargissement de la recherche, incluant des variables ou des mots-clés.

Et voici les opérateurs booléens avancés :

  1. TILDE ~ : élargissement ou réduction de la recherche, incluant des synonymes du mot-clé
  2. NEAR : recherche les expressions proches ou synonymes qui apparaissent dans un même document
  3. FILETYPE : précise le document rechercher et permet de trouver des CV complets sur le web.
  4. URL : et SITE : permet de rechercher des compétences ou un niveau d’expérience dans un site web déterminé ou un URL bien précis.

Élaborez les termes de recherche au préalable est une démarche indispensable avant de commencer votre recrutement via la méthode booléenne. C’est dire que celle-ci, manipulée avec aisance et brio, devient un atout pour le RH et son métier. Alors, apprenez à vous familiariser avec cette méthode, les explications ne manquent pas sur de nombreux sites, notamment sur LinkedIn.

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Julie Delcourt 28 février 2020 0 Comments

Quel est l’impact du RGPD sur le recrutement?

Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) a un impact considérable sur le processus de recrutement. Une réalité qui n’est toutefois pas encore intégrée au sein de nombreuses entreprises. Pourtant, ce Règlement contraint le RH à changer ses manières de faire…

Lorsqu’une société recrute et sélectionne ses candidats, elle récolte et traite les informations personnelles afin de déterminer s’ils sont compétents ou non. Le cas échéant, la candidature refusée peut être conservée, le but étant de constituer une réserve de recrutement. Des réflexes, des habitudes RH qui, avec la révision du Règlement pour la protection des données (RGPD) en octobre dernier, sont chamboulés voire restreints.

En effet, les obligations imposées par le RGPD sont désormais beaucoup plus lourdes notamment en termes d’élargissement des droits du propriétaire de données (consentement, droit à la portabilité des données, droit au retrait du consentement, entre autres) et de diverses obligations. Parmi celles-ci figurent entre autres : conserver les données à jour, tenir compte de la vie privée dès l’origine, etc.

Concrètement cela veut dire quoi ? En tant que RH vous n’êtes plus en droit de conserver les données personnelles des candidats (CV, note, mail, etc.) sur le long terme et à plusieurs endroits (papier, clé USB, smartphone, disque dur des ordinateurs de la secrétaire, du DRH, des managers, etc.). Ce temps est révolu. Vous voilà amené à respecter scrupuleusement la vie privée de vos candidats sous peine de subir les sanctions renforcées du RGPD. Voici donc quelques bons réflexes à adopter pour éviter toute pénalisation :

  1. Analyser les besoins des candidats, les flux de données et le nombre de personnes impliquées dans le processus de recrutement et de sélection en interne et en externe.
  2. Informer les candidats de leurs droits étendus et leur fournir les informations relatives au traitement de leurs données personnelles.
  3. Informer les personnes des aspects juridiques et du type de données/de questions qu’elles peuvent demander/poser.
  4. Centraliser (si possible) le traitement des données et éviter que les données personnelles d’un candidat soient éparpillées à plusieurs endroits/chez plusieurs personnes. Les conserver dans une base de données séparée.
  5. Maintenir les données à jour et les effacer entre 12 et 24 mois après la collecte sauf si elles sont utilisées pour constituer une base de recrutement, avec l’accord du candidat.
  6. Mettre en œuvre les procédures requises pour répondre à une demande d’accès ou de portabilité et d’effacement automatique au-delà d’un certain délai.
  7. Impliquer le département informatique.
  8. Discuter avec les différents acteurs et partenaires et s’accorder sur une approche coordonnée et concertée du traitement.
  9. Documenter les décisions concernant le traitement des données et l’organisation du processus pour démontrer que dès l’origine le respect de la vie privée a été pris en compte.

Toutes ces nouvelles démarches ne doivent pas occulter les anciennes, celles-ci doivent encore être respectées comme par exemple la CCT n°38 qui détermine les droits et les obligations dans le processus de recrutement et de sélection. Le droit à la confidentialité est toujours d’application ainsi que le droit à être informe de la nature et des détails du job, le droit à un traitement rapide de la candidature, le droit à être informé des raisons justifiant le rejet de candidature, etc. Le candidat possède une série de droits que le RH ne peut réfuter.

Source : L’Écho

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Julie Delcourt 30 janvier 2020 0 Comments

RH : pour une profession plus écologique

Recruter c’est polluer ?! Cette affirmation vous fait sourciller ? Pourtant certaines attitudes propres aux métiers des RH sont polluantes : les tonnes de papier avec les documents (CV, contrat, etc.) et les déplacements pour rencontrer les clients, etc. Il est possible de changer ces comportements et d’opter pour une approche plus écologique des RH.

La pollution en RH ? Elle n’est peut-être pas flagrante mais elle existe bel et bien : des tonnes de CV, de lettres de motivations, de test, de contrats et de mails stockés en ligne dans des serveurs ou boîtes mails énergivores. De plus, tous ces documents sont la plupart du temps aussi imprimés, lors d’entretiens ou de rendez-vous, pour ensuite être jetés.

C’est dire que le métier de RH participe à la pollution, numérique ou autre. En effet, il y a aussi tous les trajets et déplacements réalisés pour rencontrer les candidats ou les clients d’un cabinet. Certes il ne s’agit pas là de véritable gaspillage mais bien de comportements et d’attitudes polluantes inhérentes à la profession de recruteur.

Voici donc, une liste de petites actions, à la portée de chacun, à réaliser pour avoir un impact -aussi modeste soit-il mais bien réel- sur son empreinte carbone. Il n’est bien sûr pas question de se mettre à se déplacer en voiture hybride ou à vélo, ni d’acheter tout en vrac, mais bien de développer des réflexes plus écologiques dans son quotidien professionnel.

#1 Quelques réflexes simples

Ces réflexes s’inspirent des conseils de Carole David Grellier de l’Étincelle RH. Simplistes et légers, ils permettent toutefois d’entretenir une consommation responsable et de percevoir une forme de progrès.

  • Imprimer pour la première fois le CV du candidat que lorsque vous le rencontrer physiquement
  • Revoir ses paramètres d’impression par défaut (noir et blanc, recto, verso, plusieurs pages peuvent tenir sur une seule, etc).
  • Abandonner toutes les papiers essuie-mains dans les toilettes et autres lieux où ils sont mis à disposition
  • Mettre en test une application d’écoconduite pour les rendez-vous clients

#2 Penser différemment

Le recrutement est un processus qui demande de l’énergie et épuise nos ressources : chercher les plus de candidats, récolter de nombreuses informations pour être sûr d’engager la bonne personne, etc. sont des étapes énergivores.

Repensez le processus de recrutement. Optez pour une annonce plus exhaustive et mieux rédigée, de quoi générer moins de candidatures peu qualifiées. Vous dépenserez moins d’énergie et de temps à refuser ces profils peu compétents.

Pensez différemment : pourquoi poster systématiquement une offre d’emploi lorsqu’un poste est vacant étant donné que, pour certains profils, 50% des jobs seront occupés par des personnes qui auront été approchées sans avoir postulé ?

#3 Trier ses mails

Supprimez les mails que vous stockez. Pour vous aider et rendre la tâche moins longue et redondante, il existe plusieurs services consacrés à cet effet, notamment, Cleanfox qui permet de se désabonner automatiquement des newsletters qui encombrent les boîtes mails. Celles-ci gaspillent de l’énergie et dopent la production de dioxyde de carbone

Le saviez-vous ? « L’envoi de 33 courriels d’1Mo à deux destinataires par jour et par personne génère annuellement des émissions équivalentes à 180 kilos de CO2 », selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), soit 10g de CO2 par mail.

Voici quelques astuces (Figaro) pour rester connecté et écologique tout en luttant contre la pollution numérique :

  • Réduire le nombre de destinataires en les ciblant et ainsi éviter de faire un « répondre à tous » alors que ce n’est pas nécessaire
  • Optimiser le poids des pièces jointes : il faut compresser les fichiers avant de les envoyer et supprimer les pièces jointes de sa boîte après leur envoi.
  • Nettoyer régulièrement votre boîte mail, il existe plusieurs stratégies et systèmes pour le faire dont Cleanfox.

Le métier de RH et l’écologie sont compatibles. Apprenez à minimiser votre empreinte carbone et à la compenser. Comment ? En repensant le processus de recrutement tout en le mettant en branle avec des enjeux plus responsables et verts. Trier vos mails et développez au quotidien les bons gestes. De quoi avoir un véritable impact dans la biodiversité de vos entreprises et de l’alimenter d’une manière nouvelle et conscientisée.

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Julie Delcourt 27 janvier 2020 0 Comments

Quand l’IA améliore le travail des RH

Qui a dit que l’intelligence artificielle ne pouvait pas rendre plus efficace le travail du recruteur ? Voici 4 choses qui prouvent que IA et RH font bon ménage.

De nos jours, l’IA est source de fantasmes comme de peurs. Souvent définie comme un gain de temps révolutionnaire, en RH, elle génère aussi quelques réserves : Ne dépersonnalise-t-elle pas la relation avec le candidat ? Ne remplace-t-elle pas le recruteur ? N’efface-t-elle pas le côté humain de la profession ? etc.

En deçà de ces réactions mitigées vis-à-vis de l’IA, Axys Consultants, le cabinet de conseils en transformation digitale, a voulu y voir plus clair : il a investigué auprès de DRH afin de savoir comment les outils de l’IA ont changé/vont changer leur vie et la perception que ceux-ci en ont. C’est dire que l’enquête a démontré combien ces outils améliorent leur travail. En voici 4 preuves.

#1 Automatisation des tâches administratives ?

Cela va de soi. L’un des premiers objectifs de l’IA, comme toute forme de technologie avancée, vise à faire gagner du temps, à rendre moins chronophages les tâches les plus pénibles et à supprimer celles qui sont inutiles. Selon l’enquête, 86% des DRH estiment que la fonction première de l’IA consiste à simplifier et à optimiser la gestion administrative de RH en automatisant certaines tâches : les congés payés, les éditions de fiche de paye, le traitement des mails, etc. D’ici trois ans et grâce à l’IA, ces tâches répétitives pourraient avoir disparu.

#2 Amélioration de la marque employeur

D’après 61% des interrogés, l’IA serait un atout considérable dans l’évaluation du degré de satisfaction des salariés et des risques de démissions. En effet, après avoir recruté un candidat, il faut lui donner envie de rester. Pour ce faire, il est nécessaire que l’entreprise ait bien conscience de ce dont elle aura besoin demain, afin de former, d’améliorer sa marque et de faire évoluer ses travailleurs. 64% des DRH en sont déjà conscients et assignent à l’IA, leur alliée, cette optimisation de la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences.

#3 Meilleur encadrement des salariés

Les RH ne sont pas les seuls à pouvoir bénéficier des bienfaits de l’IA, les travailleurs aussi. De fait, celle-ci peut servir d’assisant personnel RH via des applications. Les salariés pourront ainsi gérer eux-mêmes leurs congés, leur carrière, leur droit à la formation (et leur inscription) et donner leur avis sur l’entreprise en général.

Les tâches administratives sont chronophages alors s’il est possible de les déléguer aux travailleurs directement concernés, les DRH sont pour. 78% d’entre eux, tendent à penser que l’IA en tant qu’assistant personnel serait très bénéfique pour les employés.

#4 Meilleure gestion du flux de recrutement

Le recrutement est une mission cruciale pour les DRH, cette démarche demande d’analyser avec précision le profil de chaque candidat potentiel. A cet égard, près de la moitié des interrogés misent sur l’IA pour éplucher et passer en revue tous les profils sur les réseaux sociaux (LinkedIn, sites d’emploi, etc.). 77% des DRH sont persuadés que l’IA va améliorer le matching entre les candidats et les postes à pourvoir. De quoi éviter aux recruteurs de s’atteler au tri des CV.

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Julie Delcourt 17 janvier 2020 0 Comments

Ressources humaines: 5 nouveaux métiers

Le domaine des RH est en constante évolution. Une mutation avec laquelle les RH doivent composer, sans se laisser impressionner par le nombre de tâche qui se multiplient. Mais en quoi consistent-elles ? Voici les 5 nouveaux métiers RH.

#1 Employee Engagement Manager

Placez les employés au cœur des vos préoccupations. Comment celui-ci se sent-il au sein de l’entreprise ? Ses prestations sont-elles suffisantes ? Se sent-il intégré ? Le temps des rendez-vous d’évaluation semestrielle ou annuelle est révolu. Établissez un contact avec le personnel, créez un lien, grâce à des entretiens brefs mais récurrents.

La fonction d’Employee Engagement Manager consiste à rassembler les employés et les managers. Le logiciel « employee management » est très utile : il permet de fournir régulièrement et rapidement, de manière précise, un aperçu du bien-être au travail sur base de courtes enquêtes.

#2 Learning Director

Tout évolue. La technologie, les méthodes de travail, les besoins de la clientèle, la concurrence, etc. C’est pourquoi les formations et les entrainements sont indispensables tout comme un Learning Director. Celui-ci n’est pas là uniquement pour planifier des formations mais aussi pour identifier de nouveaux besoins et adapter l’offre des formations en restant attentif à celles qui s’avèrent être les plus intéressantes et inspirantes.

#3 Diversity Officer

L’efficacité d’une équipe tient en la diversité de ses profils. Il faut oser réunir des profils diversifiés et surtout complémentaires, ce qui permettra d’obtenir de meilleurs résultats. Le Diversity Officer veille à ce que l’on engage des talents avec des parcours différents, que ce soit au niveau du sexe, de l’origine, de la nationalité ou des connaissances et des compétences.

Faire collaborer en bonne entente et aisément une équipe éclectique peut relever du défi. Le Diversity Officer travaille donc étroitement avec le Learning Director afin de se concentrer sur les besoins supplémentaires en formations que ce soit sur le plan technique ou au niveau des compétences communicationnelles entre collègues.

#4 Talent Manager

Le Talent Manager est chargé de recruter de nouveaux talents. Il est à la recherche de la perle rare. Il reste informé sur le monde extérieur grâce à ses relations avec des agences spécialisées dans le recrutement. Celui-ci s’implique en dehors de l’entreprise et se pose des questions pertinentes : Les attentes salariales ont-elles évolué ? Quelles compétences pourraient être utiles à l’avenir ? Quelles sont les attentes de l’employé envers son employeur ? etc.

#5 Mindset Coach

Ce type de RH prend soin de son équipe et évite que celle-ci ne soit surchargée de travail. Il aide les employés à établir une routine qui leur apporte le calme et l’espace nécessaire pour bien effectuer leurs tâches et s’assure qu’ils soient épanouis dans l’exercice de leurs fonctions. Il ne s’agit pas seulement d’informer les employés sur la nécessité d’une alimentation saine et d’une activité physique suffisante.

Le Mindset Coach élabore des plans visant à garantir un meilleur équilibre entre le travail et la vie privée. Il se préoccupe aussi de la gestion du stress et crée un dialogue entre les collaborateurs et les managers sur le bien-être psychique. Il collabore avec l’Employee Engagement Manager pour identifier les besoins et réagir efficacement et rapidement.

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Julie Delcourt 27 décembre 2019 0 Comments