Category: Ressources humaines

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« L’échec comme moteur de progression » ? Oui, mais pas à n’importe quelle condition !

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avez-vous qu’un style de pensées « optimal » en termes de performance est basé sur le nombre d’or utilisé en architecture grecque ? Ce ratio comporte 2/3 de pensées positives pour 1/3 de pensées négatives, les deux cohabitant en chacun de nous. Il faut voir un peu la vie en rose pour réussir, même et surtout si la situation semble critique. 

Or, on entend beaucoup parler en ce moment des vertus de l’échec. Des formules toutes faites circulent du type « Je n’échoue pas, j’apprends », « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts », etc. Loin de devoir être évité, l’échec serait au contraire un moteur de progression. Mais il existe un minimum de conditions pour tirer les fruits d’expériences négatives. Et une de taille : l’échec doit être surmontable et surmonté au risque de faire basculer le nombre d’or dans le sens inverse !

Ce qui se passe dans la « boîte noire » de notre cerveau

Marion Mari Bouzid

Lors d’un challenge, nous sommes automatiquement soumis à une triple évaluation mentale : de l’importance, de la difficulté de l’enjeu ainsi que de notre capacité à y faire face. Si nous jugeons l’enjeu difficile mais notre capacité à le surmonter réelle, une réaction de bon stress et d’adrénaline se met en place. L’enjeu est perçu comme un défi. Si au contraire nous évaluons négativement notre capacité, nous sommes en proie au mauvais stress provoquant une décharge de cortisol dans le cerveau. Nos fonctions cognitives, discernement et capacité d’action sont brouillés. L’enjeu est perçu comme une menace. L’importance de l’enjeu, enfin, augmente l’intensité du stress quel qu’il soit. Cette évaluation est inconsciente, éminemment subjective et indépendante de notre capacité réelle. Elle est le fruit de nos expériences d’échec ou de réussite antérieures consignées dans la banque de données de notre cerveau. Un manager qui pose une série d’objectifs à un collaborateur doit donc se poser deux questions essentielles :

  • A-t-il toutes les capacités (compétences et connaissances) pour mener à bien sa mission ? Envoyer un cadre à un meeting sans lui avoir donné toutes les informations nécessaires l’exposerait à un échec humiliant et destructeur pour lui.
  • Si oui, a-t-il confiance en ses capacités ? Tenir compte de son appréciation subjective est primordial. Si vous le jugez capable alors qu’il pense le contraire (circuit cortisol et non adrénaline) et même si vous, manager, avez raison, le pousser à affronter la situation risquerait de lui faire perdre ses moyens. L’enjeu devra être découpé en sous-étapes plus faciles à aborder.

On ne peut pas savoir ce dont on est capable tant que l’on n’a pas essayé. Prendre le risque de l’échec est donc fondamental pour progresser. En découpant l’enjeu en sous étapes, la prise de risque devient modérée. Le stress, à son juste niveau, permet une amélioration plutôt qu’un déclin de la performance (voir courbe en U inversé ci-jointe). L’individu se forge un panel de stratégies face à un nombre croissant de situations et acquiert une immunité psychologique.

NB : Il est également important, lors des entretiens annuels, de fixer des objectifs de maîtrise si possible quantifiables en plus des objectifs de résultat. Si ceux de maîtrise ont été atteints malgré l’échec des résultats, cela protège la confiance en soi.

C’est au moment de l’échec que l’accompagnement des collaborateurs prend tout son sens

À ce moment seulement, l’échec peut se transformer en apprentissage. Mais il existe là encore des conditions à respecter : plus l’échec est important (lors de négociations à fort enjeu par exemple ou de meetings où l’on perd ses moyens), plus on devra laisser de temps (entre 48 et 72h) entre l’expérience traumatisante et son analyse. Avant, les émotions, trop fortes, entravent l’examen objectif du challenge. Le manager devra alors faire revisualiser à son cadre le film de cet échec avec des arrêts sur image à des moments clé en lui posant une série de questions : « Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ? », « Qu’avez-vous voulu faire ? », « Qu’avez-vous pensé ? », etc. Ils mettent ainsi à jour les causes spécifiques souvent inconscientes de l’échec (soit manque de confiance, soit de compétence ou d’information) pour envisager les solutions adéquates dans le futur.

Vous, professionnels RH, êtes aussi doués de pensées et d’émotions !

Mais attention : cette étape peut être délicate pour un manager lui-même soumis à des émotions et des pensées plus ou moins positives quant à sa capacité à aider son collaborateur. Elles peuvent le conduire à éviter de rentrer trop dans le détail par peur de ne pas réussir à faire face à l’émotion de ce dernier. Les managers sont aussi des êtres humains. Rappelez-vous que vous n’avez pas à vous transformer en psys. L’important est de mettre à jour les raisons de l’échec, rester positif et prendre le temps de trouver collectivement les solutions.

Être soi-même car les autres sont déjà pris…

Diminuer la peur de l’échec de ses collaborateurs implique enfin de leur fixer un plan de progression adapté à leur personnalité. Une liste d’objectifs ne peut se résumer à corriger une série de défauts en se calquant sur un modèle idéal en théorie, mais inexistant en pratique. Il n’y a pas une seule façon de diriger, négocier, innover, résoudre des problèmes, etc. La peur de l’échec peut conduire les individus à se conformer à ce qu’on attend d’eux pour éviter le jugement, diminuant à court terme le risque de sanction mais inhibant leur potentiel à long terme. Ils risquent d’échouer à petit feu en perdant progressivement confiance en eux et…en se conformant encore plus. Un bon manager doit sortir des modèles préétablis et identifier les forces de caractère qui s’expriment spontanément chez ses collaborateurs si les bonnes conditions (énoncées ci-dessus) sont réunies. Et c’est sur le terrain qu’elles s’expriment et que tout bon manager doit être prêt à accompagner ses collaborateurs. À vous de jouer !

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amandinelazaron 26 octobre 2022 0 Comments

Travailleurs étrangers : voici les seuils salariaux à respecter pour 2023

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partir de 2023, de nouveaux seuils de salaire seront d’application pour les personnes souhaitant venir travailler en Belgique.

A partir de 2023, de nouveaux seuils de salaire seront d’application pour les personnes souhaitant venir travailler en Belgique. Tous les montants de ces salaires doivent encore être confirmés par la publication du décret budgétaire wallon 2023.

Catégories                                     Salaire annuel brut à partir du 1er janvier 2023

Travailleurs hautement qualifiés                  47.175€

Fonctions dirigeantes                                     78.704€

Carte bleue européenne                                60.998€

Artistes                                                              39.353€

Sportifs professionnels                                   92.225€

Cadres ICT                                                           60.998€

Experts ICT                                                          48.799€

Stagiaires ICT                                                      30.499€

 

Le SPW Emploi et formation rappelle que toute personne possédant la nationalité d’un pays situé en dehors de l’Espace économique européen (EEE) qui souhaite venir travailler en Belgique doit obtenir une autorisation de travail ou un permis de travail B.

Le salaire brut convenu doit être clairement mentionné dans le contrat de travail ou la lettre de détachement lors de la première demande d’autorisation de travail ou de permis de travail B. En cas de demande de prolongation de l’autorisation de travail ou de permis de travail B, nos services contrôleront également si le montant convenu a effectivement été payé.

A noter que :

Il s’agit de montants de salaire brut annuel, évalués uniquement sur la base du salaire brut ou des composantes salariales brutes qui constituent la contrepartie des prestations de travail et qui sont connus avec certitude préalablement aux prestations de travail.

Le revenu minimum mensuel moyen garanti s’applique aux travailleurs qui ne relèvent d’aucune commission paritaire. Il doit être atteint, même en cas d’occupation à temps partiel.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du SPF Emploi, Travail et Concertation Sociale

Lisez aussi : Réintégration des travailleurs en incapacité : du nouveau !

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Julie Delcourt 24 octobre 2022 0 Comments

8 PME sur 10 ne sont pas favorables à la semaine de 4 jours

U

ne PME sur dix envisage la semaine de 4 jours, d’après une étude conjointe Acerta, ETION et VKW Limburg.

Près de 8 PME sur 10 n’envisagent pas la possibilité d’introduire la semaine de travail de quatre jours. Une PME sur dix (10%) l’envisage bien. Seulement 8 % des dirigeants de PME déclarent que prévoir une semaine de travail à temps plein sur quatre jours -comme le propose le deal pour l’emploi – est faisable au niveau de leur organisation.

C’est ce qu’il ressort d’une enquête menée par le prestataire de services RH Acerta et les organisations patronales ETION et VKW Limburg auprès de plus de 500 PME. En plus de cela, 14% des PME admettent qu’elles ignorent encore si la semaine de travail à temps plein réduite pourrait leur convenir.

Jeudi dernier, la Chambre a donné son feu vert au deal pour l’emploi. « La semaine de travail de quatre jours n’est clairement pas réalisable dans toutes les PME et pour toutes les fonctions. Cependant, dans le contexte plus large du deal pour l’emploi, cette mesure peut donner aux travailleurs et aux employeurs, pour qui la semaine de quatre jour est une possibilité, probablement plus de marge de manœuvre pour ainsi attirer plus facilement les travailleurs que cela intéresse », affirment les experts d’Acerta.

Laura Couchard, experte en deal pour l’emploi chez Acerta Consult : « Les 10 % des PME qui envisagent l’introduction, ce sont ces entreprises qui ressentent le besoin aigu de trouver des alternatives pour motiver leurs collaborateurs dans un marché du travail tendu. Nous observons surtout que les entreprises ignorent encore beaucoup de choses sur cette mesure. La plupart des entreprises craignent peut-être que cela complique la planification du travail et que la continuité de l’entreprise soit compromise. En outre, cela représente une charge de travail élevée pour les travailleurs, car travailler 9,5 heures par jour n’est pas une mince affaire, et avec un taux d’épuisement professionnel en hausse, il s’agit également d’un point d’attention majeur. Les entreprises ouvertes à l’introduction de la semaine de travail de quatre jours doivent en premier lieu conclure de bons accords avec leurs travailleurs. »

Lisez aussi : Réintégration des travailleurs en incapacité : du nouveau !

Lisez aussi : 5 étapes à suivre pour bien accueillir ses nouveaux et nouvelles employé.es

Assez étonnamment, des limites moins strictes entre travail et famille semblent être la clé pour un meilleur équilibre entre ces deux sphères. Elles se chevauchent et s’imbriquent d’ailleurs fortement chez 1 travailleur sur 5. Mais plus de 1 sur 2 (54 %) tient encore à une séparation claire et nette entre la vie privée et professionnelle.

Les travailleurs chez qui cette ligne de démarcation s’estompe se disent souvent plus productifs (57 %) et satisfaits de la teneur de leur emploi (55 %) que leurs collègues qui tiennent à ce que les choses demeurent clairement séparées (43 % et 36 %). Ils sont aussi plus motivés (53 >< 33 %), éprouvent plus de plaisir au travail (50 % >< 33 %) et sont globalement plus heureux (47 % >< 36 %).

Un équilibre meilleur avec un manager-coach

Rechercher cet équilibre n’incombe pas seulement au travailleur lui-même, mais à son employeur aussi. Les travailleurs dont le supérieur hiérarchique accorde confiance (82 %), se soucie du bien-être (66 %) et structure les tâches (44 %) se déclarent plus satisfaits de leur équilibre entre travail et vie privée que ceux dont le patron ne s’occupe guère de ces facettes du travail (respectivement 6 %, 15 % et 25 %).

Les managers qui autorisent un mode de travail hybride, partiellement à domicile et partiellement en entreprise, et qui négocient la nature du travail ont eux aussi un effet positif sur le ressenti de leur personnel. Car celui-ci éprouve une plus grande souplesse quant à son horaire de travail et se dit plus satisfait de l’équilibre avec la vie privée (50 %) que ceux qui sont obligés de venir prester chaque jour leur horaire en entreprise (40 %). En outre, 25 % des travailleurs qui sont satisfaits de l’équilibre entre travail et vie privée reconnaissent que leur employeur est ouvert au dialogue concernant les possibilités et les préférences personnelles.

Mais attention à ne pas aller trop loin. En effet, les salariés ou fonctionnaires qui prestent beaucoup trop d’heures à la maison se déclarent moins satisfaits de leur équilibre travail/vie privée (15 %) que ceux qui prestent trop d’heures, mais au bureau (32 %). De même, ceux qui rentrent avec du boulot à la maison après leur horaire de travail habituel reconnaissent chercher plus fréquemment un nouvel emploi (32 %) que ceux qui prestent des heures supplémentaires dans l’entreprise (18 %). Dès lors, il est bon que ces heures se passent plus souvent au bureau qu’à domicile (28 contre 19 %).

« Si un manager se soucie de l’équilibre travail/vie privée de ses collaborateurs, autant donner lui-même le bon exemple. Si le dirigeant préfère qu’ils ne consultent pas ou ne réagissent pas aux e-mails professionnels lorsqu’ils sont en congé, alors il n’a pas à le faire non plus. Car que ce soit de manière consciente ou inconsciente, les travailleurs reproduisent le comportement de leur chef. Mais il est également important d’établir de bons accords mutuels : c’est une première étape pour que les travailleurs puissent se déconnecter totalement de leur travail lorsqu’ils quittent leur entreprise ou ferment leur ordinateur portable à la maison », conclut Wim Van der Linden, porte-parole de Tempo-Team.

Lisez aussi : 5 conseils pour un onboarding à distance réussi

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Julie Delcourt 15 octobre 2022 0 Comments

L’équilibre vie privée/vie pro chamboulé depuis la pandémie pour deux Belges sur cinq

D

epuis le début de la pandémie, plus de 2 Belges sur 5 (41 %) ont dû intensifier leur rythme de travail, ce qui nuit à l’équilibre avec leur vie privée. La moyenne de 6,9/10 attribuée par l’ensemble des travailleurs belges révèle une satisfaction modérée quant à cet équilibre.

Ceux qui parviennent à conjuguer travail et vie privée et à les imbriquer plus étroitement se déclarent plus motivés, plus heureux et plus satisfaits de la teneur de leur emploi, contrairement à ceux pour qui ces deux activités demeurent clairement distinctes. Mais le style de management opéré par l’entreprise n’est pas sans conséquence : 80 % des travailleurs dont le chef inspire confiance et encadre efficacement les tâches sont heureux de leur équilibre entre travail et vie privée, alors que seuls 10 % des autres le sont aussi.

Les collaborateurs qui sont satisfaits de leur équilibre travail/vie privée ont aussi donné à leur supérieur hiérarchique respectif un score significativement plus élevé que ceux qui estiment ne pas parvenir à trouver un tel équilibre (7.3/10 vs 5.1/10). C’est ce que révèle une étude menée pour le compte du prestataire de services RH Tempo-Team, en collaboration avec la professeure docteure Anja Van den Broeck, experte en motivation du travail à la KU Leuven. L’étude est partagée sur HR Square.

Depuis le début de la crise sanitaire, on peut dire que nécessité fait loi. Beaucoup de personnes ont été obligées de travailler plus ou plus dur, ce qui a clairement des conséquences sur l’équilibre entre leur travail et leur vie privée. 35 % des répondants se disent concernés et sont nettement moins satisfaits de cet équilibre que les travailleurs qui n’ont rien changé à leur rythme de travail habituel (52 % dans ce cas). En outre, seul 1 travailleur sur 5 reconnaît que le département RH de son entreprise a observé quels salariés doivent travailler plus ou plus dur à cause de la pandémie. De fait, seuls 15 % des employeurs admettent avoir entrepris cette démarche.

Un équilibre correct pour presque la moitié des Belges

Globalement, près d’une moitié des travailleurs (43 %) déclarent trouver un équilibre correct entre travail et vie privée. C’est une bonne chose, car ceux qui en sont satisfaits sont également plus productifs (67 % >< 27 %), plus satisfaits de leur travail (65 % >< 14 %) et de la teneur de leur emploi (64 % >< 23 %) que les collègues qui ne parviennent pas à trouver la clé de cet équilibre. En ce qui concerne la motivation, le plaisir ressenti au travail et le bonheur, ils sont également bien mieux lotis (respectivement 62 % >< 17 %,62 % >< 12 % et 61 % >< 14 %).

Pour 1 répondant sur 5, un juste équilibre entre la vie privée et professionnelle demeure un sujet très délicat, qui mérite davantage d’attention de la part des employeurs.

« Ce bon équilibre n’est pas seulement important pour le travailleur, mais aussi pour l’employeur. Il influence en effet la rétention du personnel. Ceux qui s’en disent mécontents sont plus enclins à chercher un autre employeur (30 %) que ceux qui sont satisfaits de cet équilibre (22 %). Bref, on constate que les efforts en faveur de cet équilibre travail/vie privée sont payants », explique la professeure Anja Van den Broeck.

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Assez étonnamment, des limites moins strictes entre travail et famille semblent être la clé pour un meilleur équilibre entre ces deux sphères. Elles se chevauchent et s’imbriquent d’ailleurs fortement chez 1 travailleur sur 5. Mais plus de 1 sur 2 (54 %) tient encore à une séparation claire et nette entre la vie privée et professionnelle.

Les travailleurs chez qui cette ligne de démarcation s’estompe se disent souvent plus productifs (57 %) et satisfaits de la teneur de leur emploi (55 %) que leurs collègues qui tiennent à ce que les choses demeurent clairement séparées (43 % et 36 %). Ils sont aussi plus motivés (53 >< 33 %), éprouvent plus de plaisir au travail (50 % >< 33 %) et sont globalement plus heureux (47 % >< 36 %).

Un équilibre meilleur avec un manager-coach

Rechercher cet équilibre n’incombe pas seulement au travailleur lui-même, mais à son employeur aussi. Les travailleurs dont le supérieur hiérarchique accorde confiance (82 %), se soucie du bien-être (66 %) et structure les tâches (44 %) se déclarent plus satisfaits de leur équilibre entre travail et vie privée que ceux dont le patron ne s’occupe guère de ces facettes du travail (respectivement 6 %, 15 % et 25 %).

Les managers qui autorisent un mode de travail hybride, partiellement à domicile et partiellement en entreprise, et qui négocient la nature du travail ont eux aussi un effet positif sur le ressenti de leur personnel. Car celui-ci éprouve une plus grande souplesse quant à son horaire de travail et se dit plus satisfait de l’équilibre avec la vie privée (50 %) que ceux qui sont obligés de venir prester chaque jour leur horaire en entreprise (40 %). En outre, 25 % des travailleurs qui sont satisfaits de l’équilibre entre travail et vie privée reconnaissent que leur employeur est ouvert au dialogue concernant les possibilités et les préférences personnelles.

Mais attention à ne pas aller trop loin. En effet, les salariés ou fonctionnaires qui prestent beaucoup trop d’heures à la maison se déclarent moins satisfaits de leur équilibre travail/vie privée (15 %) que ceux qui prestent trop d’heures, mais au bureau (32 %). De même, ceux qui rentrent avec du boulot à la maison après leur horaire de travail habituel reconnaissent chercher plus fréquemment un nouvel emploi (32 %) que ceux qui prestent des heures supplémentaires dans l’entreprise (18 %). Dès lors, il est bon que ces heures se passent plus souvent au bureau qu’à domicile (28 contre 19 %).

« Si un manager se soucie de l’équilibre travail/vie privée de ses collaborateurs, autant donner lui-même le bon exemple. Si le dirigeant préfère qu’ils ne consultent pas ou ne réagissent pas aux e-mails professionnels lorsqu’ils sont en congé, alors il n’a pas à le faire non plus. Car que ce soit de manière consciente ou inconsciente, les travailleurs reproduisent le comportement de leur chef. Mais il est également important d’établir de bons accords mutuels : c’est une première étape pour que les travailleurs puissent se déconnecter totalement de leur travail lorsqu’ils quittent leur entreprise ou ferment leur ordinateur portable à la maison », conclut Wim Van der Linden, porte-parole de Tempo-Team.

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Julie Delcourt 15 octobre 2022 0 Comments

5 astuces pour rendre ses offres d’emploi attractives

I

l n’est pas toujours facile de rendre une description de job sexy et tape-à-l’oeil. Pourtant, si vous y parvenez, vous attirerez les meilleurs candidats et valoriserez votre image de marque employeur. Voici donc 5 conseils pour rendre vos offres d’emploi attirantes.

Selon LinkedIn, 99 % des descriptions de poste sont péniblement longues et ennuyeuses… Des résultats alarmants desquels vous pouvez tirer profit !

En effet, étant donné que si peu d’entreprises investissent du temps et des efforts dans la rédaction de descriptions de poste convaincantes, voici une énorme opportunité pour vous distinguer. De nos jours, les offres d’emploi doivent être bien plus qu’une simple liste d’exigences. Job dating, tiktok, site carrière, etc. Les méthodes de recrutement sont font nombreuses, originales et dans l’air du temps.

Comment alors se démarquer avec une offre d’emploi « classique » ? Voici quelques conseils pour rendre vos descriptions de jobs attirantes.

1) Présentez votre entreprise en quelques lignes

De nombreuses entreprises commencent leur description de poste par un paragraphe standard de présentation de l’entreprise. Mais c’est pour cela que vous avez un site de recrutement et une page d’entreprise sur LinkedIn. Les candidats peuvent se renseigner sur votre entreprise ailleurs, alors soyez bref et envisagez de placer ce paragraphe à un endroit moins visible de votre offre d’emploi.

Utilisez plutôt le haut de page de votre offre d’emploi pour vous adresser à vos candidats cibles et leur vendre votre opportunité.

2) Épurez votre texte et évitez et les qualifications inutiles

Écrivez des phrases simple, utilisez des en-têtes pour séparer les sections et utilisez des puces, le cas échéant, pour améliorer la lisibilité. Réduisez votre liste d’exigences pour indiquer ce qui est vraiment nécessaire pour faire le travail. Et si vous avez des exigences légales, mettez-les à part à la fin.

Tronquer le « long et ennuyant » pour du « facile, bref et percutant ». Votre description de job vous prendra vraisemblablement plus de temps, mais vous ferez sans aucun doute mouche auprès de vos futurs talents.

Lisez aussi : 4 astuces pour booster sa marque employeur

3) N’utilisez pas de termes génériques forts

Le candidat idéal, le collègue de rêve, la personne qu’il nous faut, etc. Toutes ces expressions peuvent sembler attractives et pourtant… Il est plus pertinent et stratégique d’opter pour la deuxième personne et s’adresser directement au candidat par un « vous ».

Que votre culture soit sérieuse ou décontractée, les personnes à l’autre bout de votre description de poste ne sont que cela : des personnes. Écrivez donc comme si vous vous adressiez à eux. Soyez conversationnel, direct et personnel afin que votre candidat idéal se dise « c’est moi ».

En réalisant ceci, vous pourrez vous mettre à la place des candidats et comprendre ce qu’ils ressentent à la lecture de votre offre d’emploi.

4) Optez pour une structuration explicite et percutante

Le regard est vite attiré par des éléments tape-à-l’œil, des mentions qui sortent de l’ordinaire. Pourquoi ne pas remplacer vos sous-titres standards comme ‘Fonction’, ‘Compétences réquises’ par ‘Ce pour quoi vous êtes doué’, ‘Ce que vous allez relever comme défi’, etc.

Donnez vie à votre description de job afin de susciter l’intérêt des candidats et de les inciter à rester suffisamment longtemps sur votre contenu pour postuler.

5) Donnez un exemple de journée type

Près d’un tiers (30 %) des travailleurs ont quitté un emploi dans les 90 jours suivant leur entrée en fonction, et 41 % d’entre eux l’ont quitté parce que le rôle quotidien ne correspondait pas à leurs attentes.

En rédigeant une description de poste efficace, votre objectif est de faire en sorte que les bons talents postulent et que les mauvais ne passent pas. Donnez une image vivante du poste, y compris de ses détails, et vous aiderez les candidats à s’auto-sélectionner. Demandez l’avis du responsable du recrutement, mais aussi de ceux qui ont occupé le poste et y ont travaillé.

Livrez aux candidats les informations nécessaires pour qu’ils puissent se rendre compte (plus au moins) à quoi correspond une journée type dans votre entreprise.

Il existe une série d’entreprises qui ont mené à bien ces conseils et ont recruté les talents de demain. Lisez l’article pour en savoir plus en cliquant ici. 

Lisez aussi : Recrutement : pour être désiré, soyons désirables !

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Les travailleurs chez qui cette ligne de démarcation s’estompe se disent souvent plus productifs (57 %) et satisfaits de la teneur de leur emploi (55 %) que leurs collègues qui tiennent à ce que les choses demeurent clairement séparées (43 % et 36 %). Ils sont aussi plus motivés (53 >< 33 %), éprouvent plus de plaisir au travail (50 % >< 33 %) et sont globalement plus heureux (47 % >< 36 %).

Un équilibre meilleur avec un manager-coach

Rechercher cet équilibre n’incombe pas seulement au travailleur lui-même, mais à son employeur aussi. Les travailleurs dont le supérieur hiérarchique accorde confiance (82 %), se soucie du bien-être (66 %) et structure les tâches (44 %) se déclarent plus satisfaits de leur équilibre entre travail et vie privée que ceux dont le patron ne s’occupe guère de ces facettes du travail (respectivement 6 %, 15 % et 25 %).

Les managers qui autorisent un mode de travail hybride, partiellement à domicile et partiellement en entreprise, et qui négocient la nature du travail ont eux aussi un effet positif sur le ressenti de leur personnel. Car celui-ci éprouve une plus grande souplesse quant à son horaire de travail et se dit plus satisfait de l’équilibre avec la vie privée (50 %) que ceux qui sont obligés de venir prester chaque jour leur horaire en entreprise (40 %). En outre, 25 % des travailleurs qui sont satisfaits de l’équilibre entre travail et vie privée reconnaissent que leur employeur est ouvert au dialogue concernant les possibilités et les préférences personnelles.

Mais attention à ne pas aller trop loin. En effet, les salariés ou fonctionnaires qui prestent beaucoup trop d’heures à la maison se déclarent moins satisfaits de leur équilibre travail/vie privée (15 %) que ceux qui prestent trop d’heures, mais au bureau (32 %). De même, ceux qui rentrent avec du boulot à la maison après leur horaire de travail habituel reconnaissent chercher plus fréquemment un nouvel emploi (32 %) que ceux qui prestent des heures supplémentaires dans l’entreprise (18 %). Dès lors, il est bon que ces heures se passent plus souvent au bureau qu’à domicile (28 contre 19 %).

« Si un manager se soucie de l’équilibre travail/vie privée de ses collaborateurs, autant donner lui-même le bon exemple. Si le dirigeant préfère qu’ils ne consultent pas ou ne réagissent pas aux e-mails professionnels lorsqu’ils sont en congé, alors il n’a pas à le faire non plus. Car que ce soit de manière consciente ou inconsciente, les travailleurs reproduisent le comportement de leur chef. Mais il est également important d’établir de bons accords mutuels : c’est une première étape pour que les travailleurs puissent se déconnecter totalement de leur travail lorsqu’ils quittent leur entreprise ou ferment leur ordinateur portable à la maison », conclut Wim Van der Linden, porte-parole de Tempo-Team.

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Julie Delcourt 10 octobre 2022 0 Comments
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Réintégration des travailleurs en incapacité : du nouveau !

D

epuis ce 1er octobre, de nouvelles mesures sont entrées en vigueur en matière de trajet de réintégration. Elles visent à encourager le retour au travail des travailleurs en incapacité. Par ces mesures, le gouvernement met laccent sur la recherche effective dun travail adapté ou dun autre travail au sein de lentreprise.

 

Les nouveautés principales portent sur : 

1. Le contact avec le travailleur en incapacité de travail depuis au moins 4 semaines

2. Louverture du trajet de réintégration aux victimes dun accident du travail ou dune maladie professionnelle

3. De nouveaux délais

4. La limitation des décisions pouvant être prises par le conseiller en prévention-médecin du travail

5. Un renforcement des obligations de lemployeur

6. De nouvelles mesures pour la politique collective de réintégration

7. La dissociation de la procédure de rupture pour cause de force majeure médicale

 

Un retour au travail après une longue période dabsence quil sagisse dune maladie de longue durée, dun congé thématique ou dune dispense conventionnelle de prestations — nest jamais simple à gérer, ni pour le travailleur qui doit pouvoir retrouver ses marques, ni pour lemployeur qui doit offrir certaines garanties au travailleur et être attentif à diverses obligations légales qui limitent parfois le champ des possibles.

 

Retour au travail

Vous souhaitez en savoir plus ? Htag (by Références) organise ce jeudi 18 octobre un après-midi de travail sur le sujet avec Gaëlle Willems (Claeys & Engels), Catherine Choque (OneVitality-SenseCare/Groupe CESI), Marie-Cécile Verdonck (médecin du travail/CESI), Magali Mertens (Travail & Cancer) et un partage dexpérience à la RTBF. Programme et inscription : www.htagevents.be/retourautravail

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amandinelazaron 4 octobre 2022 0 Comments
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Droit à la déconnexion : êtes-vous prêt.e ?

L

e droit à la déconnexion va devenir une réalité en Belgique après que la Chambre ait approuvé la semaine dernière le projet de loi du ministre du Travail, Pierre-Yves Dermagne, mettant en œuvre le « deal pour l’emploi ». Ce droit à la déconnexion se définit comme le droit, pour le travailleur, de ne pas être accessible en dehors du temps de travail.

 

« Cest-à-dire de couper la connexion aux instruments de travail digitaux, y compris les moyens de communication, sans subir de conséquences pour ne pas avoir répondu à un e-mail, un appel téléphonique ou un message, précise Gaëlle Willems, avocate-counsel chez Claeys & Engels. Dans le secteur privé, cette mesure était déen gestation dans la loi du 26 mars 2018, mais qui ne prévoyait quune obligation de concertation, sans plus. »

 

La CCT 149 sur le télétravail en temps de Covid avait franchi un pas supplémentaire, avec un droit à laccessibilité et à la non accessibilité du télétravailleur qui consistent en des moments ou périodes pendant lesquels celui-ci doit être joignable ou au cours desquels il nest pas joignable, pendant la durée du travail applicable dans lentreprise. « Certaines commissions paritaires comme la CP 325 pour les institutions publiques de crédit, la CP 310 pour les banques et la CP 328 pour le transport urbain avaient alors emboité le pas avec différentes initiatives, poursuit-elle. Mais on ne pouvait pas encore parler de véritable droit à la déconnexion, comparé à ce qui existe en France ou dans dautres pays. »

 

Le nouveau droit à la déconnexion prévu dans le Deal pour lemploi a pour ambition de cibler un groupe plus large demployeurs les entreprise qui occupent 20 travailleurs ou plus et toutes les catégories de travailleurs. Quelques exemples de mesures possibles pour assurer ce droit à la déconnexion ? Exprimer quil nexiste aucune obligation de répondre aux e-mails en dehors des horaires habituels de travail, souligner lengagement de ne pas attendre du salarié une disponibilité en continu, organiser une demi-journée par mois sans e-mail, programmer des mentions ou réponses automatiques pour décourager les réponses immédiates, interdire denvoyer des messages le week-end et pendant les fêtes de fin dannée, mettre en veille les serveurs entre 18h15 et 7h pour tous les smartphones professionnels, fermer les messageries électroniques de 20 heures à 7 heures et le week-end avec un rappel sur le fait quun travailleur na pas à envoyer des courriels pendant une période de suspension du contrat de travail et na pas à répondre aux courriels

 

Htag_Déconnexion

Comment mettre en œuvre ce droit à la déconnexion ? Pour le savoir Htag (by Références) organise ce jeudi 18 octobre une matinée de travail sur le sujet avec Gaëlle Willems (Claeys & Engels) et Catherine Choque (OneVitality-SenseCare/Groupe CESI) ainsi quun panel dintervenant.e.s issus de différentes organisations (Proximus, Belfius, la Régie des Bâtiments). Programme et inscription : www.htagevents.be/deconnexion

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amandinelazaron 4 octobre 2022 0 Comments
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S’inspirer de la marine et prendre la barre !

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a tempête que nous vivons exige de réduire la toile, de louvoyer peut-être, de changer de cap sous la pression des éléments, mais en aucun cas de lâcher la barre. Avec, comme en mer, la certitude qu’après le très mauvais temps reviennent toujours le calme et la sérénité. »[1] Lorsque les situations deviennent subitement complexes, en cas de crise ou de forte tension, les dirigeants vont le plus souvent puiser dans le vocabulaire maritime car il s’agit d’un langage propre à mobiliser ou à resserrer les rangs de leurs équipes. Comment expliquer ce phénomène et comment l’univers de la marine peut-il inspirer les managers ?

Un univers particulier, inspiration pour l’entreprise

Laurent Mérer

Le bâtiment de combat engagé dans des opérations en mer est un univers global, lieu de travail et lieu de vie, soumis à un environnement toujours hostile, situation militaire tendue ou conditions météorologiques rugueuses, inscrit dans le mélange permanent des temps, temps long des déploiements lointains, temps court des quarts et de la vie quotidienne, nécessairement replié sur lui-même, mais par nature ouvert au monde. C’est un univers intéressant à considérer pour analyser les comportements, les habitudes, observer les personnalités, examiner les processus de circulation de l’information, la distribution des responsabilités, les principes de prise de décision, les références, les valeurs, le rapport au monde. Voilà pourquoi son vocabulaire s’impose naturellement dès qu’une situation sort des normes et des habitudes.

Mon intuition, confirmée par l’expérience d’une quinzaine d’années aux côtés des chefs d’entreprise, est que l’observation de cet «objet » qu’est le navire de combat et son équipage fait émerger les questions qui sont sous-jacentes dans l’entreprise. Dans L’art du commandement dans la marine (éditions Mardaga, 2021), je propose une méthode par analogie. La démarche est pragmatique, à partir de situations vécues.

Des mises en situation pour prendre du recul et élaborer des réponses

  • Vous voilà ainsi transporté au cœur de l’océan Indien à bord d’une frégate engagée dans une de ces multiples opérations qui caractérisent cette région de crise. Vous recevez subitement l’information qu’un grand voilier de croisière a été attaqué par des pirates et son équipage de trente hommes et femmes pris en otage. Vous êtes les seuls à pouvoir agir, mais vous avez très peu de précisions. Quels sont les déterminants de l’action dans l’incertitude ? Quels sont les enjeux ? Comment l’équipe s’organise-t-elle ? Comment l’entrainer dans une nouvelle aventure ? C’est un patient et indispensable montage collectif et au final solitaire…
  • Vous pénétrez maintenant dans le détroit d’Ormuz à la tête d’une escorte. Soudain émergent de l’horizon trois vedettes qui foncent sur vous. Postes de combat. Tout s’organise à bord selon ce que vous avez patiemment préparé, chacun dans son rôle. Mais le vôtre est unique. Vous déciderez ou non de l’ouverture du feu. Comment se construit cette décision ?

Il s’agit, à travers plusieurs scénarios de ce type, de vous plonger dans l’univers du bateau de combat, de vous y fondre afin que vous en compreniez les ressorts, de faire émerger les questions liées à son organisation, son fonctionnement, à l’exercice de sa mission, à la conduite de son équipage, à la vie quotidienne, mais aussi à l’éthique de l’action. Il s’agit aussi de voir si ces questions sont pertinentes pour l’entreprise. Il s’agit ensuite, non pas de vous inviter à adopter les méthodes et les pratiques des marins et les modes d’action du commandant dans l’exercice de son métier, mais de faire vous-même les transpositions nécessaires, d’élaborer vos propres réponses en fonction des caractéristiques et de la situation de votre entreprise.

Vous ne pouvez pas aborder ce livre en simple lecteur, l’objectif est que vous en soyez un acteur. Vous ne trouverez pas de recettes à appliquer directement. Je ne suis pas un professeur de management, d’économie ou de ressources humaines venant vous exposer une théorie, je suis un praticien, un homme de mer et de vent ayant une longue pratique des bateaux, des équipages, des opérations de temps ordinaire comme de temps de crise ou de guerre, désireux de réfléchir avec vous à son expérience, aux fondements de son action et aux principes qui l’ont guidé afin d’élargir votre propre champ, au profit de votre entreprise. Prenez la barre !

 

[1] Joanin (P.), « Dans la tempête », dans Questions d’Europe, 30 mars 2020

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amandinelazaron 4 octobre 2022 0 Comments
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Accent lance un projet pilote de CV anonymes

L

’agence intérim lance ce projet suite en raison de critères de sélection qu’elle estime trop stricts de la part des recruteurs. L’idée étant de recruter rapidement et de façon plus diversifiée.

L’agence intérim Accent lance un projet pilote (en Flandre) avec une nouvelle stratégie de recrutement appelée “open-mind hiring”. Dans cette méthode de recrutement, les candidats sont mis en contact avec des employeurs potentiels par le biais de CV anonymes et de moments de sélection ouverts, qui à leur tour n’ont pratiquement aucune connaissance préalable des candidats. Le projet pilote est en cours chez 10 clients, dont Schoenen Torfs et Mister Spaghetti.

Du chômage et du travail

Les chiffres de Statbel ont montré précédemment que notre pays comptait 294.000 chômeurs âgés de 15 à 64 ans au deuxième trimestre de cette année. Dans le même temps, 213.822 postes étaient vacants dans les entreprises belges ce trimestre-là. “Il y a beaucoup de talents, mais il n’y a pas encore assez de recruteurs et de décideurs ouverts d’esprit”, conclut Accent. L’agence pour l’emploi attribue ce phénomène, entre autres, à des critères de sélection stricts de la part des employeurs, tels que la maîtrise d’une certaine langue, un certain âge ou un certain niveau d’éducation. Ainsi, les employés potentiels se voient offrir trop peu d’opportunités, semble-t-il.

En recrutant à grande échelle, les postes vacants pourraient non seulement être pourvus plus rapidement, mais aussi de manière plus diversifiée, estime Accent. Elle permettrait de minimiser les préjugés qui peuvent accompagner le processus de sélection, tant chez les recruteurs que chez les employeurs. Ce mode de recrutement ne doit pas être confondu avec le “recrutement ouvert”, où les candidats sont recrutés sur une liste d’attente sans entretien ni CV.

Des CV anonymes

Concrètement, les coachs en emploi d’Accent sélectionnent les candidats sur la base des critères qui leur sont fournis par les entreprises, mais présentent les candidats adéquats à leurs employeurs potentiels par d’autres moyens. Par exemple, les recruteurs peuvent fournir aux employeurs des CV anonymes, contenant uniquement des informations sur les compétences et les expériences professionnelles des candidats. Dans un deuxième temps, les candidats sélectionnés par les recruteurs rencontreront les employeurs lors d’événements de sélection ouverts, sans que les employeurs ne voient les CV.

Lisez aussi : Droit à la déconnexion : êtes-vous prêt.e ?

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Julie Delcourt 24 septembre 2022 0 Comments
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Favoriser la mobilité douce

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odexo et Skipr s’associent pour proposer le “Mobility Pass” proposant aux travailleurs et les employeurs de se tourner vers une mobilité plus douce, et ce, au travers de plusieurs choix : voiture partagée, transport en commun, trotinnette électrique, etc.

Aujourd’hui, le temps moyen par trajet est de 30 minutes, par jour il est de 1 heure pour le déplacement domicile-travail, 55% des déplacements sont réalisés en voiture, 60% des trajets sont de courte distance (<10 km), et 98% de la mobilité en entreprise est unimodale, parce que souvent seul un mode de transport est financé. Le constat est simple : peut mieux faire ! Mais comment aider chacun à améliorer sa mobilité et comment à la fois proposer aux entreprises un service simple à gérer ?

Les mentalités évoluent. On le constate chaque jour, les villes s’adaptent pour privilégier la mobilité douce, nous sommes de plus en plus nombreux à nous déplacer autrement qu’en voiture et les entreprises se préoccupent davantage de la mobilité et de l’empreinte écologique de leurs salariés ;elles sont prêtes à accélérer cette transition en faveur du climat. « Pour y arriver, nous avons besoin pour nos employés d’une application qui les encourage à changer de comportement et pour les ressources humaines d’une plateforme qui permette l’implémentation et la gestion simple d’une politique de mobilité dédiée. Ce qui m’a convaincue chez Skipr, c’est que, outre la gestion du budget mobilité, l’outil permet aussi une flexibilisation du budget pour les collègues ne disposant pas de voiture de société. Eux aussi, pourront changer de mode de transport selon leurs besoins.» explique Christel Ergo, DRH de Sodexo.

De la durabilité quotidienne

Guider clients et collaborateurs vers un mode de vie plus durable, en les aidant à adopter une mobilité plus douce est l’objectif de la solution de mobilité de Sodexo. Cette solution a été développée en partenariat avec Skipr, une start-up belge. Disponible depuis le 5 septembre, le Mobility Pass de Sodexo propose à l’employé toutes les formes de mobilité douce, trottinette électrique, voiture partagée, transport en commun, location de véhicules, … Pour l’employeur cela se traduit dans une plateforme qui facilite la gestion de la mobilité, tant le budget mobilité fédéral évidemment, que toutes les politiques propres à chaque entreprise.

En quelques clics, le Mobility Pass de Sodexo montre comme il est simple de se déplacer en ville d’un point A à un point B en utilisant toutes les formes de mobilité douce. Il suffit d’entrer sa destination dans l’application, le planificateur d’itinéraire suggère les différentes possibilités de se déplacer pour s’y rendre. En sélectionnant son mode de transport préféré (train, bus, trottinette, …), l’utilisateur peut ensuite directement payer pour son trajet depuis l’application.

Un “choix de société”

« Nous avons trouvé en Skipr le meilleur partenaire, celui qui correspond le mieux à notre vision de la mobilité. Ne cherchez pas la carte essence, ce nouveau service ne l’intègre pas. C’est un choix de société pour aller de l’avant. Nous voulons stimuler les employés à adopter dans leur quotidien des habitudes de mobilité douce.», explique Sven Marinus, CEO de Sodexo Benefits & Rewards.

Le Mobility Pass a été testé cet été par un panel d’employés de Sodexo. Pour Sylvie de Lannois : «Je pensais ne jamais pouvoir relever le défi et changer mes habitudes de déplacement. J’ai été étonnée de la rapidité avec laquelle j’ai adopté une nouvelle routine mobilité. Le tout demande un peu d’organisation et d’anticiper les déplacements. Mais après, c’est tout bénéfice et surtout moins de stress. L’app calcule le meilleur trajet, indique les horaires, permet d’acheter les titres de transport… quel confort. Et pour l’employeur, il reçoit immédiatement les preuves de paiement. C’est le genre d’innovation dont on se demande pourquoi on ne l’a pas utilisée plus tôt

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Julie Delcourt 15 septembre 2022 0 Comments