L’IA et le recrutement font-ils bon ménage?

Julie Delcourt 30 novembre 2020 0 Comments

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ujourd’hui, l’automatisation des tâches dans le processus de recrutement est un atout majeur pour le recruteur. Libre à lui de choisir de passer par l’IA pour gagner du temps voire de l’argent. Mais que pensent les spécialistes RH de l’utilisation de cet outil ? L’IA et le recrutement font-ils bon ménage ? C’est à ces questionnements que QAPA, la plateforme de recrutement par intérim, a voulu apporter des éléments de réponse.

 

Le sondage a été réalisé entre le 17 et 20 novembre 2020 auprès de 135 000 recruteurs sur la plateforme QAPA et publié sur le site HR Voice. Toutes les informations mises en avant par les candidats sont déclaratives. Voici les enseignements principaux qui ressortent de cette enquête.

Presque 9 recruteurs sur 10 passent par des plateformes numériques. 88% des responsables RH utilisent ces nouveaux outils digitaux. 32% d’entre eux le font pour leurs recrutements et 56% en font partie. Seulement 12% continuent à recruter sans le biais du web.

Pour les recruteurs, l’IA utilisée par les plateformes de recrutement possède 4 avantages majeurs :

  • c’est un gain de temps (72%)
  • c’est un gain d’argent (63%)
  • c’est plus simple (61%)
  • c’est plus efficace (56%)

33% des répondants qualifient toutefois cet outil de « trop compliqué » et 41% le considèrent comme « inefficace ».

Actuellement, seuls 7% des recruteurs sont capables de confier à une IA, la gestion compète des embauches. Pour les autres, 79% chargent l’IA de signer les contrats, 77% de la mise en relation, 65% de la recherche de profils, 56% de la sélection des candidats et 51% le premier tri des CV. Le tout sans crainte et dans une attitude de confiance.

Laisser l’IA gérer tout le processus du recrutement sans l’expertise d’un recruteur est envisageable pour 23 % des répondants. 32 % estiment que le recruteur doit intervenir au moment de la sélection finale et plus de 45 % à tous les moments clés des différentes phases. 89 % des recruteurs jugent que l’IA est complémentaire aux RH.

De manière générale, l’IA fait peur à 31% des recruteurs et 13% y sont totalement indifférents. Enfin, 56% des répondants rêvent d’un outil technologique capable de faciliter grandement leur recrutement.

Pour retrouver l’étude complète, cliquez ici.

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