Marque employeur : 3 pièges à éviter

Julie Delcourt 28 septembre 2021 1 Comment

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e nos jours, la marque employeur est devenue le cheval de bataille de nombreux départements RH. Véritable outil d’attractivité des candidats d’une part, et de rétention des collaborateurs, d’autre part, cette discipline reste néanmoins un terrain en jachère, qui ne demande qu’à être cultiver de la meilleure des manières.

Valoriser sa marque employeur, alors que la concurrence sur le marché du travail est rude, s’avère être une tâche complexe. Pour ce faire, il faut déployer une véritable stratégie, durable sur le long terme, avec de bons outils. À cet égard, n’hésitez pas à consulter nos articles dédiés : 4 astuces pour booster sa marque employeur ou bien : 4 exemples de marque employeur pour s’inspirer

Mais il n’est pas seulement question d’établir une liste exhaustive des bonnes conduites à suivre pour déployer sa marque employeur. Il importe également d’avoir conscience des pièges et des faux virages que l’on peut prendre lorsque l’on s’aventure sur le chemin de l’employer branding. Voici 3 écueils à éviter (inspirés du site web gymlib.com).

Le mensonge

Dans un premier temps, il est essentiel de communiquer sur des choses existantes et non sur ce que vous n’avez pas encore. Vous pouvez certes parler de vos projets futurs mais misez davantage sur le concret qui anime en ce moment votre entreprise.

En d’autres termes, il ne faut pas chercher à créer le buzz autour d’un contenu, d’une réalité qui n’est pas partagée par vos employés. Surtout sur les réseaux sociaux, là où les rumeurs, les bad buzz et les fake news se répandent comme une traînée de poudre…

A l’heure de la digitalisation et des réseaux sociaux, l’adéquation entre l’interne et l’externe est indispensable à votre e-reputation. Si votre entreprise a mauvaise réputation, la chute du taux de postulants peut atteindre jusqu’à 10% et 69% des candidats refuseraient même un poste ! Veillez dès lors à aligner la culture de votre entreprise avec vos messages externes et vos pratiques internes.

L’obsolescence

Ensuite, le recrutement est le premier point de rencontre entre le candidat et l’employeur, il s’agit d’un moment à privilégier dans la valorisation de votre marque employeur.

Pourtant, 60% des candidats disent avoir vécu une mauvaise expérience de recrutement. Offre d’emploi peu attractive, procédure trop longue, entretien peu engageant et froid, formulaire de candidature trop long à remplir, etc. Les raisons peuvent être multiples.

Actuellement, l’accompagnement, la solidarité et le soutien sont des composantes à prendre en compte dans votre recrutement : ne pas avoir de réponse à sa candidature ni de retour post-entretien sont des réalités peu appréciées des postulants. De plus, ils risquent de vous le faire payer en partageant leur mauvaise expérience autour d’eux ou sur les réseaux sociaux.

Dans cette optique n’hésitez pas à repenser votre processus de recrutement en vue d’améliorer l’expérience candidat. A ce propos, lisez : 6 tendances recrutement pour 2021

L’indifférence

Saviez-vous que 20% des recrutements se clôturent par un départ ? La raison ? L’oubli d’une étape essentielle dans l’expérience collaborateur : l’onboarding. Pas de visibilité, absence de planning, isolement, pas de matériel à disposition, les collègues ignorent votre arrivée, etc.

D’après gymlib.com, 4% des nouveaux salariés quittent leur poste après une première journée et 50% des cadres songent à quitter leur entreprise pendant leur période d’essai… Pour pallier cette situation, la marque employeur a un rôle à jouer : déployez des actions visibles impactantes, montrez que toutes les recrues sont bien accueillies au sein de vos bureaux. Une bonne intégration augmente à 69% le taux de nouveaux collaborateurs qui restent au moins trois ans au sein d’une entreprise.

C’est en prêtant attention à tous ces écueils que vous pourrez développer une marque employeur fidèle à vos valeurs et à celles de vos collaborateurs et futurs employés.

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