Les 4 indispensables RH de la rentrée

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est la rentrée ! Cette année, le retour de vacances peut peut-être être vécu plus difficilement par les travailleurs… Après plusieurs mois passés en télétravail, à leur domicile, le retour au bureau, en présentiel, est à nouveau autorisé. Bien que nous avons connu de nombreux changements radicaux avec la crise sanitaire, il reste toujours des indispensables RH à prendre en compte lors de la rentrée : le stress, la QVT, la motivation, etc. Voici 4 pistes pour bien préparer la rentrée de vos collaborateurs.

L’accompagnement au changement

Plus que jamais, depuis la pandémie mondiale, les notions de flexibilité, d’adaptabilité et de changement ont revêtu un sens bien plus intense et important. Il importe de repenser son mode de travail et son organisation managériale.

Les mutations d’outils, de paradigmes économiques, de processus, de rôles, d’hiérarchies, etc. ont bouleversé le monde du travail. Tout ceci est l’occasion de mettre en place une véritable politique RH d’accompagnement de vos collaborateurs au changement. Comment ? Revoyez votre EVP, organisez davantage de réunions, de meatings où chacun prend la parole pour expliquer comment il s’adapte à la nouvelle normalité, proposez des formations pour garantir la motivation de vos employés et faire en sorte qu’ils gardent leurs compétences à jour.

Le bien-être/ la QVT

Dans cette même optique, le bien-être et la QVT sont devenus des composantes indispensables de votre politique RH. Un employé qui se sent bien dans son travail est un employé épanoui qui ne rechigne pas à se lever tous les matins pour s’impliquer activement dans le fonctionnement de votre société.

Comment savoir si vos collaborateurs se sentent bien ? Réalisez des sondages et posez-leur directement la question, après tout ce sont les principaux concernés. En cherchant à identifier les causes à l’origine de la perte de la QVT, vous pourrez agit et renforcer l’engagement ainsi que la motivation de vos travailleurs.

En parallèle, la gestion du stress est aussi un aspect sensible. Le stress – surtout à la rentrée, après les vacances- est quasi présent dans le quotidien des salariés, il nuit au bien-être mais aussi à la performance. Il est bon de vous soucier que chacun de vos travailleurs entame sa rentrée dans de bonnes conditions.

La confiance

Alors que nous sortons d’une période de télétravail intense, synonyme de liberté professionnelle et individuelle, il importe de ne pas prévoir une relance trop précipitée. Le retour au bureau est de nouveau autorisé mais il ne faut pas contraindre vos employés à y retourner, contre leur gré.

Ils ont pris l’habitude de travailler en solitaire, depuis leur domicile, c’est à eux d’opérer la rentrée de leur choix, entre présentiel et distanciel. N’imposez pas sans discussion préalable un certain nombre de jours de travail à prester obligatoirement en présentiel.

Faites confiance à vos collaborateurs et laissez-les gérer la reprise de septembre comme ils le sentent. Ils ont déjà survécu à une crise sanitaire internationale…

Des formations inspirantes

En cette période post-Covid, la volonté d’aller de l’avant, le goût de la nouveauté sont encore plus vivaces. Pourquoi ne pas proposer à vos employés du renouveau ? De l’inédit ? D’après Cyril Capel, fondateur d’un cabinet de recrutement : « Dans un monde qui change vite, il est primordial d’aider les collaborateurs à analyser les évolutions sociétales afin d’une part, qu’ils construisent leur propre trajectoire professionnelle et, d’autre part, qu’ils éclairent nos clients, employés comme candidats. Chaque trimestre j’ai donc décidé d’organiser des rencontres inspirantes (…) suivies d’ateliers faisant appel à des techniques d’intelligence collective, de design-thinking et de co-construction ».

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Julie Delcourt 17 septembre 2021 0 Comments

Le pourcentage de collaborateurs vaccinés pourra être connu de la médecine du travail

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n nouvel outil sera bientôt disponible d’ici la fin du mois de septembre et permettra de faire connaître le taux de vaccination dans les entreprises de plus de 50 travailleurs.

La task force vaccination confirme dans Le Soir de ce jeudi qu’un outil est en cours de développement pour permettre à la médecine du travail de connaître le taux de vaccination dans les entreprises de plus de 50 travailleurs, conformément à une décision en ce sens prise par la Conférence interministérielle santé.

L’outil permettra de déterminer le pourcentage de personnes vaccinées en croisant les données de l’ONSS et la base de données sur le statut vaccinal Vaccinet. Il devrait être prêt pour la fin septembre.

“Il s’agira de données anonymisées”, insiste Koen Snyders, administrateur délégué de l’ONSS. “L’employeur ne pourra jamais savoir sur la base de celles-ci qui est vacciné ou pas dans son entreprise”. 

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Aucune nouvelle base légale nécessaire

C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les données ne seront disponibles que pour les entreprises de minimum 50 personnes. Un nombre jugé suffisamment élevé pour ne pas permettre de déduire en interne qui serait vacciné ou pas.

C’est aussi le seuil à partir duquel une entreprise doit avoir un Comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT), l’un des organes de la concertation sociale. Puisqu’il s’agit de données ONSS, seuls les salariés seront pris en compte dans le calcul.

Ces données ne seront pas accessibles à la direction. C’est la médecine du travail, via le Service externe de prévention et de protection au travail, qui sera seule habilitée à les consulter.

D’un point de vue juridique, aucune nouvelle base légale ne serait nécessaire. Le transfert des données de vaccination à la médecine du travail était déjà l’un des cas de figure couverts par l’accord de coopération “vaccin” de mars dernier.

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Source : L’Echo/Belga.

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Julie Delcourt 10 septembre 2021 0 Comments

Télétravail : 4 conseils pour aider vos collaborateurs à déconnecter

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as toujours facile d’accompagner ses collaborateurs à distance et s’assurer que ceux-ci ne prestent pas trop d’heures supplémentaires, sous peine de perdre en productivité. Comment s’assurer qu’ils maintiennent un bon équilibre vie professionnelle – vie privée? Voici 4 conseils pour les aider à se déconnecter.

Voilà déjà plus d’un an que nous travaillons à distance. Une situation qui a des avantages comme des inconvénients : fini le temps perdu dans les déplacements domicile-lieu de travail mais que deviennent les pauses, les loisirs et les soirées sans penser au boulot ?

Avec le télétravail forcé, nombreux sont les collaborateurs qui travaillent davantage, bouleversant ainsi leur équilibre vie privée-vie professionnelle. D’après une enquête réalisée par l’Ugict-CGT (CGT des cadres et ingénieurs) et partagée par l’AFP, 6 télétravailleurs sur 10 estiment trop travailler et 1 sur 2 déclare travailler plus tôt et finir plus tard.

Tout est question de droit à la déconnexion. En Belgique, il n’y a rien de véritablement acté/obligatoire en la matière : depuis 2018, il existe une loi qui propose aux employeurs de se concerter avec les travailleurs au sein des CPPT (Comités pour la prévention et la protection au travail), pour la mise en place de la déconnexion et l’encadrement des outils digitaux.

On le voit, tout dépend donc d’un accord tacite avec l’employeur. Il importe donc que celui-ci se préoccupe du bien-être de ses collaborateurs même à distance et de s’assurer qu’ils ne prestent pas trop d’heures supplémentaires. Plus facile à dire qu’à faire… Pour vous aider, voici 4 conseils pour que vos salariés puissent se déconnecter.

1. Un espace de travail séparé

Si possible, il est préférable d’avoir des espaces de travail et de détente séparés.  L’idéal serait d’avoir une pièce bureau que le télétravailleur peut quitter dès qu’il finit sa journée. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez toujours exhorter vos employés à bien ranger leur matériel de travail (ordinateur, portable, clavier) en fin de journée, pour éviter d’être en permanence dans leur espace de travail.

En tant qu’employeur, vous devez également vous assurer que votre travailleur réalise ses tâches dans les meilleures conditions de travail, dans un confort optimal (chaise de bureau confortable, bonne connexion internet, ordinateur fonctionnel, etc.).

2. Un rituel de transition

Pour faciliter le passage entre la vie privée et la vie professionnelle, encouragez vos collaborateurs à adopter un rituel de transition. Il peut s’agir par exemple d’un exercice de respiration, d’une promenade, d’un appel à un proche, etc. Autre conseil : le changement de tenue vestimentaire : même si vous êtes en télétravail, dites à vos équipes de porter des vêtements appropriés pour le travail, afin qu’elles puissent enfiler leur tenue de loisirs à la fin de la journée de travail.

3. Une accessibilité limitée

Il en va de soi que vos collaborateurs ne peuvent pas être accessibles à tout instant. Il est dès lors essentiel que vous déterminiez avec ceux-ci des tranches horaires où chacun d’entre vous est disponible au besoin. Vous pouvez intégrer toutes ces informations dans un calendrier partagé, par exemple, tenu à jour régulièrement.

L’idée c’est de s’assurer que tout le monde, même l’entourage privé, sache à quels moments l’employé peut être joint, via quels canaux et le temps de réponse auquel on doit s’attendre.

4. Une détox digitale

De manière générale, rappelez à vos employés qu’il est déconseillé d’utiliser son GSM, son ordinateur ou sa tablette avant de dormir. Ne pas stimuler son esprit avant de dormir est idéal pour passer une bonne nuit de sommeil, et puis cela évitera à vos travailleurs de répondre à un mail tardif qui vient d’apparaître dans leur boite mail !

Au cours de la journée, il faut également essayer de prévoir des moments durant lesquels chaque salarié peut se déconnecter, surtout s’il a des tâches importantes à réaliser. Il ne doit pas être connecté tout le temps. Incitez-le aussi à ne lire que quelques fois par jour ses mails.

Tous ces conseils sont bien évidemment valables pour vous aussi. Qui a dit qu’un employeur ne devait pas, lui aussi, avoir un bon équilibre vie privée-vie professionnelle ?

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Julie Delcourt 23 avril 2021 2 Comments

4 choses à savoir sur le congé vaccination

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epuis le 9 avril, la mesure du congé de vaccination est entrée en vigueur. En d’autres mots, vos employés ont le droit de s’absenter du travail pour aller se faire vacciner. Mais que devez-vous savoir en tant qu’employeur? Éléments de réponse avec le cabinet d’avocats Clays & Engels, interrogé par HR Square.

A qui s’applique cette mesure?

La loi est applicable à tous les travailleurs et employeurs liés par un contrat de travail.

Faut-il rémunérer cette absence pour vaccination?

Le travailleur a le droit de s’absenter du travail avec maintien de sa rémunération. Dès que celui-ci a connaissance du moment ou du créneau horaire de la vaccination, il doit en informer son employeur. S’il ne le fait pas, il ne pourra pas réclamer la rémunération pour son absence.

Combien de temps peut s’absenter le travailleur?

Le temps accordé au travailleur concerne bien entendu le temps qu’il prendra pour aller se faire vacciner. Cela comprend à la fois le temps de déplacement jusqu’au centre de vaccination et le retour ainsi que le temps passé au centre de vaccination.

Le travailleur doit-il justifier son absence?

L’employeur peut demander au travailleur de fournir une preuve de son rendez-vous. Si la confirmation ne mentionne pas quand le travailleur doit être présent pour la vaccination, l’employeur peut demander de présenter l’invitation. L’employeur ne peut ni prendre une copie de la confirmation du rendez-vous, ni la retranscrire manuellement. Seul le moment du rendez-vous peut être enregistré.

L’employeur ne peut utiliser les informations ainsi obtenues que dans le but d’organiser le travail et d’assurer une administration correcte des salaires. L’employeur peut seulement enregistrer l’absence du travailleur comme absence petit chômage. La raison du petit chômage et les éventuels problèmes de santé du travailleur ne peuvent pas être enregistrés.

Le congé vaccination est entré en vigueur le 9 avril 2021 et cessera d’être en vigueur le 31 décembre 2021. Un arrêté royal peut reporter cette date jusqu’au 30 juin 2022.

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Julie Delcourt 16 avril 2021 1 Comment

Seulement 22% des entreprises encouragent la vaccination de leurs collaborateurs

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lors que les entreprises sensibilisent en masse leurs travailleurs à l’impact du Covid-19 et à la crise sanitaire en général, elles communiquent peu sur le vaccin. Elles ne seraient que 22% à mettre en place une campagne pour la vaccination des collaborateurs, selon une enquête menée par Outsource Communications et partagée par HR Square.

Le mois dernier, plus de 200 travailleurs ont participé à la Grande Enquête sur la vaccination. À cette occasion, ils ont partagé leur avis sur l’approche de leur entreprise en termes de communication, au début de la pandémie et aujourd’hui, alors que la stratégie de vaccination de la population a été lancée. Les participants à cette enquête étaient des professionnels actifs dans divers secteurs, au sein d’entreprises de toutes tailles. Ensemble, ils forment un échantillon représentatif de la population active belge.

Au début de la crise sanitaire, la communication figurait en bonne place sur la liste de priorités des CEO et Managing Directors. Dans 86% des entreprises, ce sont eux qui font figure de références pour la communication sur l’impact financier du coronavirus. Ces dirigeants s’impliquent moins (66 %) pour ce qui concerne les informations pratiques (modalités de télétravail ou mesures d’hygiène, par exemple), faisant souvent appel pour cela à leurs équipes RH (61%).

Le CEO adresse généralement des communications à son personnel sur une base régulière, par exemple une fois par mois ou par trimestre. La communication écrite reste la norme, notamment par mail (94%) ou via l’intranet de l’entreprise (61%), mais le recours à des appels vidéo (46%) et à des messages vidéo (39%) est également courant.

Malgré les initiatives de communication mises en place au cours de ces derniers mois au sein des entreprises, un sujet en particulier n’est que rarement abordé : la stratégie de vaccination. Ainsi, plus d’un tiers des répondants (38%) ne connaissent pas la position de leur entreprise face à la vaccination. Dans d’autres entreprises (31%), la vaccination est présentée comme non obligatoire. Des initiatives de communication encourageant la vaccination ou une stratégie de vaccination effective ne sont en place que dans 22% des entreprises.

Communiquer sur le vaccin

Parmi les entreprises qui communiquent au sujet de la vaccination, le format vidéo n’est que rarement adopté (25%). Les canaux de prédilection sont plutôt les mails (50%) et l’intranet (60%). Le contenu de la communication est aussi très différent d’une entreprise à l’autre. Les entreprises n’adoptent pas de point de vue clair comme lors de la première vague. Elles préfèrent utiliser des moyens prudents pour convaincre leur personnel : mentionner le nombre de collègues vaccinés (33%), relayer les propos des porte-parole de l’entreprise (22%) ou utiliser des photos de collègues vaccinés (16%). Seul 1% des entreprises prévoient également de récompenser leurs travailleurs qui se font vacciner (en leur offrant un jour de congé pour la vaccination, par exemple).

Chiffres intéressants : 90% des travailleurs estiment qu’il est de la responsabilité sociétale des entreprises d’encourager le respect des mesures de lutte contre le coronavirus, mais seulement 66% pensent que cette responsabilité comprend également la promotion de l’immunité collective ou de la vaccination. En parallèle, il est aussi important de noter que 95% des répondants ont prévu de se faire vacciner.

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Julie Delcourt 2 avril 2021 1 Comment

Club Références

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arce que cela fait bientôt 30 ans que nous travaillons main dans la main. Parce que 2020 et la crise de la Covid-19 ont marqué un tournant dans le rôle des ressources humaines. Parce que 2021 sera une année remplie de challenges, Références a décidé d’aider ses partenaires dans leur positionnement sur le marché de l’emploi. Visibilité offerte, accès anticipé et gratuit à des formations, contenus exclusifs et réductions, voici ce que nous vous proposons !

 

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Seules 4 entreprises sur 10 misent sur le bien-être au travail de manière structurelle

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rès d’une société sur cinq (18%) n’entreprend pas encore d’actions concrètes pour améliorer le bien-être de ses travailleurs, malgré la crise du coronavirus. C’est ce qu’il ressort d’une récente enquête d’Acerta, de la Vrije Universiteit Brussel et de HR Square.

 

Seules 43% des entreprises disposent d’une politique préventive concernant le bien-être physique et mental sur le lieu de travail. Près d’une sur cinq (18%) n’entreprend pas encore d’actions concrètes pour améliorer le bien-être de ses travailleurs, malgré la crise du coronavirus. Et une sur trois qui ont élaboré des mesures en matière de bien-être au travail l’a fait en suivant leur intuition.

Ces constats sont interpellants, car presque toutes les entreprises disent accorder une grande importance au bien-être au travail. C’est ce qu’il ressort d’une récente enquête d’Acerta, de la Vrije Universiteit Brussel et de HR Square. En raison de la crise sanitaire, il est actuellement plus important que jamais de stimuler le bien-être physique et mental du Belge. Même pendant le travail (à domicile).

Les chiffres indiquent que ce n’est pas suffisamment le cas dans la pratique pour l’instant. À peine 43% des entreprises possèdent un plan structurel visant à favoriser le bien-être du personnel. Quelques éléments d’un tel plan en matière de bien-être sont: des formations pour apprendre à détecter les niveaux de stress malsains, des ateliers pour mieux appréhender le stress, le bien-être en tant qu’élément d’un programme de leadership, la prise en charge des malades de longue durée, les procédures de reprise du travail…

Par ailleurs, 39 % des entreprises déclarent faire des efforts temporaires ou limités (ad hoc) en vue d’améliorer le bien-être des collaborateurs. Nous constatons avec étonnement que les 18 % restants des entreprises n’agissent pas encore concrètement pour accroître le bien-être au travail.

Benoît Caufriez, directeur d’Acerta Consult : « Je crains qu’une telle approche ad hoc des entreprises revienne surtout à calmer les esprits, observe . Les travailleurs ne considèrent pas des interventions temporaires comme une politique de bien-être. Alors qu’en matière de bien-être également, il vaut mieux prévenir que guérir. En outre, un plan de bien-être préventif est moins cher, tant pour les petites que pour les grandes entreprises. Ce n’est pas assez fréquent actuellement car les entreprises ne sont pas encore assez habituées à de tels plans de bien-être. Nous pensions que la crise du coronavirus donnerait un coup d’accélérateur, mais cela ne semble pas être le cas pour l’instant. »

Le bien-être plus que jamais important

L’année dernière, la crise du coronavirus a fait comprendre aux dirigeants d’entreprise l’importance de la santé physique et de la santé mentale. L’enquête révèle que 96 % des employeurs la reconnaissent. Ces deux dernières années, la part d’employeurs qui considèrent le bien-être comme « très important » a doublé pour passer de 32 à 67%. Il apparaît toutefois que cette prise de conscience ne se traduit pas encore systématiquement par des plans concrets. Autre constat frappant: près d’un tiers des entreprises (32%) déclarent que les efforts visant à améliorer le bien-être de leur personnel reposent purement sur leur intuition. Un peu plus d’un tiers s’appuient aussi sur des chiffres précis, à savoir ceux de l’absentéisme pour cause de maladie.

La moitié des employeurs qui agissent pour favoriser le bien-être des collaborateurs supposent que ces actions fournissent également le résultat souhaité. Ils n’en sont pas certains, car seul un employeur sur cinq mesure effectivement l’impact de ses actions. Un quart ne sait absolument pas si les efforts visant à améliorer le bien-être sur le lieu de (télé)travail paient.

Elke Van Hoof, professeur de psychologie médicale et de la santé à la Vrije Universiteit Brussel: « Jauger joue un rôle clé dans le trajet d’une bonne politique de bien-être préventive, indique . Cela commence par défricher les données existantes, assorties d’une enquête anonyme et, de préférence, d’un entretien personnel entre le travailleur et le dirigeant. Vous pouvez alors agir: établir des priorités dans les résultats de l’enquête, y associer des actions avec des objectifs clairs, déterminer qui sera la locomotive, prévoir un coach de bien-être, communiquer sur les actions, vérifier si les objectifs sont atteints, répéter régulièrement (tous les semestres par exemple) l’enquête sur le bien-être des collaborateurs, etc. Bref, en mesurant bien dès le départ, vous saurez qui a besoin de quoi, et vous pourrez investir vos budgets disponibles de manière ciblée. C’est un meilleur point de départ pour avoir un bon retour sur investissement, y compris sur le plan de l’amélioration du bien-être psychique de vos collaborateurs! Vous trouvez cela trop diversifié et complexe ? Un plan préventif en matière de bien-être rend chaque effort beaucoup plus efficace et efficient: il fait en sorte que la bonne démarche soit menée auprès de la bonne personne, au bon moment. »

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Julie Delcourt 16 mars 2021 0 Comments

Enquête partenaires 2021

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La jeune génération souffre plus du télétravail et de l’isolement que ses collègues plus âgés

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es travailleurs cadres de plus de 55 ans se sont mieux adaptés que leurs collègues de la Génération Z à l’évolution radicale de leur situation professionnelle à la suite de la crise sanitaire. C’est ce qu’il ressort d’une étude commanditée par ABBYY et partagée sur HR Square.

 

L’étude a été réalisée auprès 4.000 employés dans quatre pays (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne et France) et examine les défis liés au télétravail. Les questions portaient notamment sur la perception qu’ont les employés des processus métier et sur le rôle que jouent dans ce cadre des technologies intelligentes telles que les assistants numériques, l’analyse et la compréhension des données, et la productivité.

Pour rappel, le processus métier se définit comme l’ensemble d’activités qui permettent à une entreprise d’atteindre un objectif spécifique.

Trop peu d’informations sur le processus métier

L’étude démontre que 61% de la jeune génération déclare que les processus ont rendu leur travail plus difficile, alors qu’à peine 36% des plus de 55 ans ont éprouvé des difficultés pendant la pandémie. Beaucoup plus de jeunes cadres ont également le sentiment de perdre leur temps avec les processus métier (pas moins de 85%, contre 20% dans le groupe des plus de 55 ans). Les directions des entreprises doivent donc repenser leurs processus clés, car ils pourraient ne pas être suffisamment intuitifs pour les jeunes de la Génération Z et avoir ainsi un impact négatif sur leur santé mentale, leur motivation, leur confiance et leur loyauté.

En outre, deux tiers des jeunes cadres estiment qu’ils ne sont pas suffisamment informés sur les processus métier. Seuls 26% des plus de 55 ans partagent cet avis. La différence réside probablement dans les niveaux hiérarchiques au sein de la direction, mais les organisations devraient s’efforcer de créer une culture basée sur la transparence et la compréhension des processus parmi tous les employés qui travaillent avec les systèmes et les applications.

Baisse de motivation et sentiment d’isolement

Pour les jeunes cadres, la motivation pour commencer à travailler a été le plus grand défi pendant la pandémie (39%), contre 19% de leurs collègues plus âgés. Cela peut s’expliquer par le fait qu’ils se trouvent à des étapes différentes de leur vie. Travailler quand on a une jeune famille est évidemment plus difficile que lorsque les enfants sont plus âgés ou même ont pris leur indépendance. Les entreprises devraient donc envisager d’offrir une garde d’enfants ou un soutien scolaire à domicile afin de réduire le stress à la maison.

Un autre défi majeur pour les 18-34 ans et les 35-54 ans est « le sentiment d’isolement lorsqu’on travaille à la maison » (28 et 27% respectivement). C’est le signe que la direction doit accorder plus d’attention à l’esprit communautaire chez les télétravailleurs. Envisagez des mesures de bien-être ou offrez la possibilité de discuter de questions telles que le stress ou l’anxiété, conseillent les auteurs.

« Bien que les entreprises aient rapidement déployé de nouvelles technologies pour aider les télétravailleurs, elles n’ont pas suffisamment prêté attention à la facilité d’utilisation et à l’impact sur les processus de travail, ce qui frustre les employés de la Génération Z et affecte leur motivation et leur productivité », analyse Maxime Vermeir, Director of Customer Innovation chez ABBYY. « En plus de leur offrir de meilleures technologies et de meilleurs outils de processus, les entreprises doivent également aider les employés à équilibrer leur télétravail grâce à de nouveaux programmes et services, à des formations et au recyclage », conclut-il.

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Julie Delcourt 26 février 2021 0 Comments