4 métiers indispensables pour accompagner votre marque employeur digitale

A

ujourd’hui, développer son image de marque sur le web est devenu indispensable. Bien que l’employer branding soit une discipline à part entière avec un collaborateur voire une équipe qui lui est entièrement dédié, la digitalisation de votre marque employeur requiert l’intervention d’autres profils, plus techniques.

La transformation digitale de votre marque, et de votre entreprise de manière pus globale, doit se faire via des équipes regroupant plusieurs niveaux d’expertise, évoluant en étroite collaboration et non pas en silos organisationnels. Voici 4 métiers indispensables à la réussite de votre transition numérique et avec lesquels vous devrez dialoguer pour développer votre employer branding online.

  • Un ingénieur technique

Il se charge de la nouvelle mouture de votre représentation online et accompagne tous les aspects techniques et informatiques que peut engendrer votre digitalisation. Il peut par exemple s’occuper de votre nouvel ERP ou bien gérer les potentiels problèmes que votre tout nouvel outil ATS de recrutement pourrait créer.

Ce profil est capable de travailler en back end et en front end. Il a une bonne compréhension des différentes outils informatiques et des outils d’intégration.

  • Un responsable numérique

Tout grand projet de transformation digitale nécessite un expert aguerri, un responsable capable de superviser tous les changements à venir.

Ce genre de profil présente de bonnes compétences générales, un sens de la responsabilité et de l’expérience probante en gestion de projets de transformations numériques.

Le profil idéal relatif à cette fonction combine le savoir-faire commercial et les hard skills techniques qui lui permettent à la fois de fournir un soutien technique solide et de gérer les objectifs commerciaux. Il est capable de superviser une équipe de collaborateurs.

Lisez aussi : Comment optimiser sa marque employeur digitale?

  • Un data spécialiste

Ce spécialiste est indispensable dans la collecte et dans le décryptage de vos données. Ses analyses sont précieuses : elles vous permettront de voir ce qui a fonctionné et ce qui a moins réussi, de quoi tirer des conclusions et lancer de futurs projets pour la société.

Ce profil peut interpréter les data et les relier à des résultats commerciaux à différents niveaux. Il pourra aussi vous faire un rapport du nombre de clics que vous avez obtenu sur votre page carrière et si votre site web est fréquemment consulté.

  • Un professionnel UX (User (e)Xperience)

Les personnes en charge de cette fonction veillent à ce que les solutions digitales soient développées en pensant à l’utilisateur final. Elles se soucient de l’expérience utilisateur. Une bonne UX peut être gage d’une bonne expérience candidat.

Ce genre de profil pose un regard critique sur la réalité digitale de la société, qui doit avant tout être destinée à des clients, qui ne veulent plus perdre de temps dans leur démarche. Le professionnel UX est un expert de l’interaction humaine.

Tous ces métiers vous aideront à accompagner votre transition digitale. Plus globalement, cela vous permettra de déployer une véritable marque employeur online, tout en évitant de vous préoccuper des contretemps et problèmes techniques que peut engendrer ce processus.

Lisez aussi : 3 outils HR tech pour révolutionner votre expérience candidat

Read More
Julie Delcourt 18 octobre 2021 0 Comments
Brand,Ambassador,Line,Icon.,Neon,Laser,Lights.,Holding,Megaphone,Sign.

Vos salariés, meilleurs ambassadeurs de votre marque employeur ?

F

ace à la concurrence, il est de plus en plus difficile pour les employeurs de convaincre des personnes talentueuses de rejoindre leur équipe. Rédiger une offre d’emploi bien ficelée ne suffit plus ; pour faire la différence, les entreprises se doivent de développer au mieux leur marque employeur. Dans cette optique, qui de mieux que les salariés en poste pour représenter les valeurs des entreprises qui les embauchent, et favoriser le recrutement de leurs futurs collaborateurs ?

La salarié ambassadeur, un canal majeur de visibilité

Le rôle d’un salarié ambassadeur est de contribuer au renforcement de l’image positive de votre entreprise. Cette démarche se fait généralement via le bouche à oreille ou les réseaux sociaux, et vous permet de toucher une nouvelle cible de candidats potentiels : la sphère privée de l’employé. En évoquant la qualité de son environnement professionnel au travers d’un post LinkedIn ou Instagram, l’ambassadeur parviendra à humaniser votre entreprise tout en gagnant la confiance de sa communauté. La start-up belge Cowboy en est un bel exemple : sur Instagram, certains des employés font la promotion des derniers modèles de vélos électriques conçus par l’entreprise.

Selon la dernière étude de Kepios, We Are Social et Hootsuite, 76% de la population belge est active sur les réseaux sociaux. Une aubaine pour votre stratégie de recrutement : Facebook, Instagram, LinkedIn ou encore Twitter regorgent de talents à qui vendre les mérites de vos produits, et faire de votre entreprise celle pour laquelle tout le monde aimerait travailler.

L’authenticité, la clé d’un message crédible

La force du salarié ambassadeur réside dans sa sincérité : grâce à son expérience au sein de votre entreprise, il est en mesure de tenir un discours crédible et fiable. Cependant, afin qu’une image positive de votre entreprise soit mise en avant, il est primordial que vos employés se sentent réellement bien au sein du cadre professionnel. Des conditions de travail améliorées, des congés payés ou encore un assouplissement des horaires de bureau permettra à vos ambassadeurs de développer une image positive de votre entreprise, et d’établir un message authentique, en phase avec leur environnement de travail.

La technologie au service de la communication interne

Il y a quelques années, des outils digitaux favorisant la communication au sein des entreprises ont vu le jour. Les plateformes Workplace et Ambassify, par exemple, permettent aux entreprises d’activer les échanges entre employeurs et employés, et soutiennent ainsi les ambassadeurs dans le développement de leur campagne.

Trois mots d’ordre : liberté, volonté et spontanéité

Une chose est sûre, endosser le rôle d’ambassadeur doit se faire de façon volontaire ; forcer l’un de vos employés à diffuser le message de marque de votre entreprise serait contreproductif.

Afin de maximiser les bienfaits d’une campagne d’ambassadeurs et d’optimiser vos chances d’attirer la perle rare, il est important d’identifier les personnes qui trouveront les mots pour mettre en valeur votre entreprise.

Article: Diane Theunissen

Lisez aussi : 5 bonnes raisons d’utiliser la vidéo dans son recrutement

Read More

3 conseils pour mener à bien son recrutement programmatique

B

ooster la visibilité de sa marque employeur en ligne, attirer plus de candidats, gagner en durée et en efficacité, etc. Les avantages du recrutement programmatique sont nombreux. Mais savez-vous mener à bien ce type de campagne ? Voici quelques conseils pour vous aiguiller dans votre démarche.

Pour rappel, le recrutement programmatique se définit comme une technique de recrutement qui utilise l’ensemble des datas récoltées sur un utilisateur grâce à la Big Data pour lui proposer, à l’aide d’un algorithme très performant, une offre d’emploi qui lui corresponde pleinement.

Côté recruteur, il s’agit d’une solution qui permet de cibler plus facilement les perles rares, celles en adéquation avec le poste vacant.  Plus encore, la programmatique permet d’améliorer la visibilité de la marque employeur, d’optimiser le sourcing mais, surtout, elle permet de capter l’attention des profils les plus intéressants, y compris ceux qui ne sont pas activement en recherche d’emploi. Pour ce faire, vous pouvez opter pour différents canaux : les posts sur les réseaux sociaux ou les banners (statiques ou native) sur les sites web.

Avant de vous lancer, voici quelques étapes à suivre pour mener à bien votre recrutement programmatique.

Définissez clairement vos objectifs

Votre campagne doit répondre à trois enjeux cruciaux : la notoriété – augmenter la visibilité de la marque employeur auprès du plus grand nombre, le trafic – générer davantage de visiteurs et créer des interactions et la conversion – optimiser le sourcing des candidats.

Après avoir éclairci ces objectifs, affinez-les et réfléchissez à des aspects plus techniques comme quels visuels utiliser ou quel canal employer pour recruter vos candidats (votre site carrière ou un système de tracking ?).

De manière générale, cette première étape sert à définir avec précisions vos KPI’s et de déployer les meilleures techniques pour y répondre.

Faites le lien entre les départements

Ensuite, il est question de mise en relation des départements concernés – de près ou de loin- par votre campagne de recrutement : le département informatique – IT (ou autre) pour la bonne implémentation du logiciel de programmation et de vos canaux (site web, tracking, ATS) et le département communication/marketing pour valider les visuels, les contenus et lancer les campagnes en accord avec votre marque employeur.

Le dialogue entre plusieurs départements est indispensable pour garantir la réussite de votre campagne programmatique.

Gardez le lead de la campagne

Même si ce sont les départements IT et communication qui se chargent de mettre en place votre recrutement programmatique, gardez le lead sur ce dernier. Assurez-vous que tout se déroule correctement : fixez des réunions régulières, échangez sur ce qui fonctionne et sur ce qui fonctionne moins bien.

N’oubliez pas que vous restez pleinement responsable de la réussite de cette campagne et des ajustements nécessaires qu’elle peut impliquer jusqu’à atteindre vos objectifs finaux. Arrangez-vous donc pour avoir à votre disposition un dashboard, un système vous permettant d’avoir une vue d’ensemble sur la campagne : le nombre de visites sur le site, le nombre de candidatures reçues, le nombre d’impressions, etc.

Bonne chance !

Lisez aussi : 5 bonnes raisons d’utiliser la vidéo dans son recrutement

Read More

[Podcast] La data au service du recrutement

O

pen Space, le podcast de la communauté RH en Belgique, produit par Références, revient sur les dernières tendances et pratiques du secteur. Chaque mois, il propose une interview avec un spécialiste du monde RH qui livre ses conseils. C’est au tour de Johan Claes, employer branding et sourcing manager à la Stib, de partager ses astuces pour mener à bien sa campagne RH.

 

Johan Claes – Sourcing & Employer Branding Manager @STIB

L’employer branding sert à positionner l’employeur en ‘top of minds’ des candidats, selon Johan Claes, employer branding et sourcing manager à la Stib. Il s’agit là d’une démarche ambitieuse qui demande de la consistance et de la cohérence, mais qui, surtout évolue avec le temps. « Cela fait dix ans que je suis à la Stib et que je travaille sur l’image employeur », explique le sourcing manager. C’est dire que pour lui, la campagne RH – une campagne de marketing classique qui concerne non pas des produits mais des personnes avec des émotions et un vécu – n’est plus la même qu’à l’époque : « Avant, il y avait trois journaux nationaux et deux régionaux. On plaçait le budget dans un des cinq journaux selon le profil recherché. Aujourd’hui on a une fragmentation des médias et des outils, on travaille avec beaucoup plus de canaux. Cela devient plus compliqué de savoir quel support utiliser, c’est presqu’une expertise en soi. »

Outre cette difficulté, c’est le budget de la campagne qu’il faut savoir gérer. Pour sa part, Johan Claes a bien conscience que l’argent investi n’est pas le sien, il est public. Il fait donc attention et établit des parties de budget selon les ‘worth of spanning’, suit son feeling tout en l’objectivant, s’adapte au montant reçu, analyse les tendances du marché, réalise des prévisions de recrutement pour l’année prochaine, etc. Mais « s’il y a bien une chose à faire pour prévoir son budget, c’est mesurer. Il faut mesurer tout ce qu’on peut mesurer. Ensuite, il faut prendre des décisions là-dessus : prévoir ou confirmer qu’on a fait les bons choix, qu’on a choisi le bon message et la bonne cible. »

Quels outils et quels canaux pour mesurer ?

De manière générale, pour lancer sa campagne d’employer branding annuelle, Johan Claes se base sur ce qui a été réalisé lors des années précédentes et met cela en regard des résultats obtenus avec objectifs définis pour l’année à venir. Tout au long de l’année, cette campagne bénéficie d’un suivi régulier et de feedbacks. Elle est ainsi améliorée, au besoin, notamment lorsque les résultats escomptés ne sont pas atteints. Dans ce cas, d’autres actions sont menées en parallèle afin de compenser le manque de résultats.

Les actions ‘online’ restent les plus privilégiées, dans la mesure où elles permettent une meilleur traçabilité et compréhension des résultats qu’elles génèrent. Un jobinar dédié aux talents IT – profil en pénurie sur le marché de l’emploi – a par exemple été organisé par la Stib en vue de présenter les différents postes en live, avec une séance de questions-réponses. « On a immédiatement vu que les participants étaient sur la même longueur d’onde avec nos employés. De manière générale, nous avons estimé à 37% le taux de sollicitation pour les fonctions vacantes. A la suite de cet événement, nous sommes montés à 94%. Nous avons engagé 5-6 profils IT depuis lors. »

Autre action qui a bien fonctionné avec 2 millions de vues : le lancement de l’application Simbus. « Avec cette application, on peut rouler avec un bus sur les vraies lignes de bus de Bruxelles. On a dépassé 100.000 sessions de jeux, avec un bon ROI pour 30.000 euros d’investissements. Nous continuons d’ailleurs à faire évoluer ce jeu. » La Stib mise aussi sur l’offline : elle a notamment communiqué l’été dernier sur des sachets de pain : en temps de Coronavirus, les gens ont continué à se nourrir et « nous les avons donc sollicités via ce canal. Dans les semaines qui ont suivi cette action, nous avons obtenu le double des visites sur notre site carrière. »

Mais quels outils utiliser pour mesurer le trafic que génère une campagne ? A cet égard, le sourcing manager énonce de nombreux outils mais en pointe deux en particulier : Google Analytics, qui permet « d’aller dans le détail » et Google Data Studio, qui permet de « déterminer quelle campagne fonctionne le mieux ». De quoi générer de la data et en tirer des conclusions. Par ailleurs, pendant un moment à la Stib, tout a été axé sur le site emploi pour faciliter la mesure du trafic tout en faisant le suivi du candidat. Autrement dit, lorsqu’un candidat cliquait sur « je sollicite », il était à la fois renvoyé sur le site de la Stib et intégré en même temps dans un système de ‘daily counting’ qui donnait un tag unique et récupérait les informations du client. « On pouvait voir si on engageait des réactions et pas seulement des visites sur notre site », se souvient Johan Claes. « Mais actuellement nous ne travaillons plus avec cela. »

Ne rien tenir pour acquis

Tester différents outils, être à l’écoute de nouvelles propositions, remettre tout en question, prendre en compte tous les canaux, en chercher de nouveaux -qu’ils soient online ou offline- sont des passages obligés de l’employer branding pour mettre au point sa campagne et toucher le plus de candidats. « Nous continuons à observer, à rester alertes. Nous n’avons pas peur d’essayer et de tester des choses et de reprendre tout à zéro. Par exemple, chez nous, Facebook génère beaucoup de vue et peu de conversion. Les réseaux sociaux en général ne créent pas beaucoup d’engagements. Ce sont des éléments que nous prenons en compte pour repartager notre budget et repenser nos campagnes. »

On le voit, il n’existe pas une méthode miracle pour mener à bien sa campagne d’employer branding et son budget, tout est question d’expérimentation et de bon sens. Toutefois, il n’est pas toujours nécessaire de passer par des outils pour obtenir de la data : l’aspect humain et le métier en lui-même sont aussi générateurs de conversion. « Nous avons fini par aller chercher l’information chez nos employés », indique Johan Claes. Tout un travail sur la ‘persona’ et sur le storytelling est réalisé : « Le chauffeur de bus est un profil très ouvert, il y a une grosse quantité de candidats à gérer… Pour mieux cibler nos candidats, nous avons décidé de rencontrer nos employés pour en savoir plus. Ils ont une autre vision du métier que nous. Au fond, ce sont les mieux placés pour parler de leur métier. » Il faut penser sa marque employeur différemment : « Il faut toujours essayer de se mettre à la place de la cible, faire preuve d’empathie voir si elle se sent touchée. » En fait, selon Johan Claes, « chaque employé est un employer brander. »

L’employer branding, une jeune discipline

La notion d’employer branding en soi n’existe pas depuis longtemps en Belgique, Johan Claes faisant partie de la génération qui a créé l’employer branding. « Dans les années 2000, nous avons constaté que la demande sur le marché de l’emploi dépendait d’une évolution démographique, la population vieillissait. Nous avons donc changé notre message. Nous avons commencé à travailler sur une image employeur forte et nous continuons encore à travailler dessus bien que le marché évolue. » Pour l’employer branding manager, le vieillissement de la population implique qu’il y a une pénurie systémique qui se met en place sur certains profils. Il n’y a pas assez de jeunes candidats qui arrivent sur le marché chaque année et il est donc nécessaire de travailler en continu son image employeur pour s’assurer que ces rares talents viennent dans son entreprise.

Toutes les sociétés devraient-elles faire de l’employer branding ? La réponse est oui, du moins, pour toutes celles qui sont à la recherche de candidats. « Le marché de l’emploi est 100% concurrentiel et il ne faut pas l’oublier. Si on recherche activement de nouveaux collègues il faut passer par l’employer branding pour faire un placement d’image dans le marché et ainsi trouver les talents adéquats », conclut Johan Claes.

Lisez aussi : [Podcast] Employer branding, l’outil ultime de sourcing et de rétention?

Read More
Julie Delcourt 19 mars 2021 0 Comments