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Coupe du monde de football: regarder un match durant les heures de travail ?

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ertaines rencontres de la Coupe du monde de football vont se dérouler durant les heures de travail. Ce sera le cas, par exemple, de Croatie-Belgique, le 1e décembre. Vos collaborateurs ont-ils le droit de le regarder en direct durant leurs heures de travail? Éclairage avec Catherine Mairy, Legal Expert chez Partena Professional, qui répond à une autre question au cœur de l’actualité sportive: peut-on venir au travail vêtu d’un maillot des Diables Rouges ? 

  

Regarder un match de foot durant ses heures de travail, possible ou pas? Deux hypothèses sont à distinguer, selon Catherine Mairy. La première concerne le collaborateur en télétravail. « Bien que, de manière générale, on demande au télétravailleur de respecter autant que possible l’horaire de travail habituel, il peut souvent aménager son horaire comme il le souhaite, explique-t-elle. Cela ne doit cependant pas avoir d’incidence sur la gestion du travail au quotidien. Prenons le cas d’un télétravailleur dont la fonction l’amène à avoir des contacts clientèle, il doit être disponible pour ces clients à des moments précis de la journée et est donc obligé d’être joignable durant ces tranches horaires. Si ce télétravailleur souhaite regarder un match de football durant ses heures de travail, cela risque bien évidemment de poser problème et une concertation préalable avec l’employeur sera essentielle. »

La deuxième hypothèse concerne le travailleur dont la fonction n’est pas compatible avec le télétravail. Dans ce cas, il doit impérativement travailler sur son lieu de travail et respecter l’horaire de travail prévu. « Quel que soit son job, ce travailleur n’est, en principe, pas autorisé à regarder un match de football durant les heures de travail », indique Catherine Mairy. Cela dit, il vaut toujours mieux privilégier le dialogue entre les parties pour trouver un arrangement. « Un travailleur qui souhaiterait regarder un match qui se déroule à 15h pourrait, de commun accord avec son employeur, arrêter sa journée de travail plus tôt et travailler à un autre moment. Tout dépendra du type de travail et une appréciation au cas par cas est indispensable. » 

Quelle attitude avoir face à un collaborateur qui viendrait sur son lieu de travail vêtu en tenue de supporter? « La législation ne prévoit des prescriptions vestimentaires qu’en rapport avec des règles d’hygiène ou de sécurité. L’employeur peut toutefois inscrire un code vestimentaire dans son règlement de travail qui devra être respecté par l’ensemble (ou une partie) du personnel. Cela doit se faire de manière objective et non discriminatoire car il est important que l’employeur ne fasse pas de distinction entre les membres du personnel. Sur la base du règlement de travail, l’employeur peut infliger des sanctions si le travailleur porte une tenue inadaptée. »

À nouveau, il faut agir avec bon sens, insiste Catherine Mairy. « Et ce, que ce soit tant pour les télétravailleurs que pour ceux qui travaillent sur place. Il est ainsi difficile d’envisager que le télétravailleur puisse assister à des réunions en vidéo conférence avec des clients, vêtu d’un maillot de football; il faut nécessairement respecter le code vestimentaire propre à ce type de réunions. Et le raisonnement est bien entendu le même si la rencontre devait se faire en présentiel. »

L’experte de Partena Professional conclut en pointant qu’une adaptation de l’horaire de travail pourrait être envisagée pour permettre de regarder un (ou plusieurs) des matchs de la Coupe du monde, pour autant que l’employeur et le travailleur marquent leur accord et le confirment par écrit. Dans ce cas, ces modifications devront aussi être affichées dans l’entreprise. « Il faudra, en outre, préciser les jours pendant lesquels l’adaptation de l’horaire sera appliquée comme, par exemple, les jours où la Belgique dispute un match. Quoi qu’il en soit, si une entreprise décide de modifier temporairement les horaires, cela doit impérativement concerner tous les collaborateurs demandeurs et cela, afin d’éviter toute discrimination. » 

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amandinelazaron 28 novembre 2022 0 Comments
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Connaissez-vous votre profil intuitif ?

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ous sommes tous intuitifs, absolument tous, mais chacun à notre manière ! Même les personnes qui se disent essentiellement rationnelles et pensent ne pas avoir d’intuition. Ceux-là par exemple, sont particulièrement sensibles aux risques d’erreur, aux anomalies, voire aux arnaques…et les flairent souvent avant tout le monde.
  

Notre intuition nous ressemble, elle suit les contours de notre attention, de notre façon unique d’être au monde. De par notre nature, notre parcours, l’environnement dans lequel nous évoluons, nous développons une forme particulière de sensibilité au monde qui nous entoure. Cette sensibilité génère une sélection spécifique parmi la colossale somme d’informations que notre corps capte à chaque instant. Les informations sélectionnées sont parfois infimes, mais elles sont repérées par nos capteurs pour une raison bien simple : ces données nous intéressent, elles ont du sens pour nous et vont remonter à notre conscience dans le but de nous faire réagir. Or, ce qui nous intéresse peut laisser un autre totalement indifférent, ou plutôt…insensible. Et inversement ! C’est ce qui fait la richesse de notre diversité dans les organisations, à condition de la prendre en compte, sans chercher à ce que tous correspondent à des standards. Nous avons longtemps pensé que notre sensibilité était une faiblesse. Et si au contraire, c’était une force, une possibilité d’être encore plus performant.e ? Être sensible et bien le gérer, en quelques sortes, c’est être réactif à certains stimuli, certaines situations. Être intuitif.ve, c’est être sensible aux micro-signaux qui nous intéressent pour agir de façon pertinente.

Certains sont sensibles aux opportunités, d’autres aux risques et menaces. Certains vont immédiatement sentir à qui ils ont affaire, d’autres encore pressentent une tendance avant qu’elle ne s’annonce clairement, quelques-uns enfin, vont prendre soudain une direction sans pouvoir l’expliquer. Tous s’appuient alors sur une forme de « connaissance immédiate et directe, sans recours au raisonnement ». C’est ainsi que le dictionnaire définit l’intuition. Depuis 2012, j’ai pu analyser le comportement de plus de 4000 personnes vis-à-vis de l’intuition dans le monde de l’entreprise, essentiellement des dirigeants et managers. Du rejet, à la confiance et même jusqu’à l’hyper-intuition, ces différents degrés d’ouverture m’ont permis d’observer que l’intuition n’a besoin de rien d’autre que notre confiance et notre ouverture pour qu’elle se développe, selon les contours naturels de notre profil unique. L’intuition n’est pas un pouvoir, mais une ressource, une forme de notre intelligence. Il ne tient qu’à nous de savoir comment nourrir cette intelligence particulière. C’est pourquoi, j’ai conçu un outil permettant d’analyser où chacun se trouve par rapport à son potentiel intuitif. Le Profil Intuitif Approfondi® apporte un regard sur la forme unique que notre intuition revêt mais aussi sur la relation que nous avons avec elle. Découvrir notre potentiel intuitif, c’est une occasion de mieux nous connaître et nous accepter, mais aussi une façon d’apprivoiser notre intériorité pour en faire un véritable appui en situation d’incertitude. Pour cela, il importe autant de connaître la forme spécifique de notre intuition que de repérer ce qu’elle n’est pas.

En effet, tout ce qui est spontané en nous ne relève pas toujours de l’intelligence intuitive. Il se trouve aussi des pièges qui menacent très directement notre discernement. Ce que j’ai constaté aussi au cours de ces dix ans avec le public de l’entreprise, c’est que la méfiance vis-à-vis de l’intuition venait souvent de ces pièges cognitifs que sont les biais par exemple, mais aussi certaines perturbations émotionnelles. Au fond, chacun aimerait découvrir comment distinguer notre intuition véritable, de nos faux amis les plus fréquents. C’est tout à fait possible de développer notre acuité, notre capacité à discerner et cela part d’un premier constat : celui de nos points forts et de nos points de vigilance.

Que ce soit le vôtre, celui de votre équipe ou de la prochaine personne que vous recruterez, le Profil Intuitif Approfondi® peut devenir une clé pour mieux nourrir l’âme de votre performance.

 

Découvrez Tous intuitifs ! L’intuition, l’âme de la performance de Victoria Pellé Reimers, paru aux éditions Mardaga (2020).

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amandinelazaron 18 novembre 2022 0 Comments
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« L’échec comme moteur de progression » ? Oui, mais pas à n’importe quelle condition !

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avez-vous qu’un style de pensées « optimal » en termes de performance est basé sur le nombre d’or utilisé en architecture grecque ? Ce ratio comporte 2/3 de pensées positives pour 1/3 de pensées négatives, les deux cohabitant en chacun de nous. Il faut voir un peu la vie en rose pour réussir, même et surtout si la situation semble critique. 

Or, on entend beaucoup parler en ce moment des vertus de l’échec. Des formules toutes faites circulent du type « Je n’échoue pas, j’apprends », « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts », etc. Loin de devoir être évité, l’échec serait au contraire un moteur de progression. Mais il existe un minimum de conditions pour tirer les fruits d’expériences négatives. Et une de taille : l’échec doit être surmontable et surmonté au risque de faire basculer le nombre d’or dans le sens inverse !

Ce qui se passe dans la « boîte noire » de notre cerveau

Marion Mari Bouzid

Lors d’un challenge, nous sommes automatiquement soumis à une triple évaluation mentale : de l’importance, de la difficulté de l’enjeu ainsi que de notre capacité à y faire face. Si nous jugeons l’enjeu difficile mais notre capacité à le surmonter réelle, une réaction de bon stress et d’adrénaline se met en place. L’enjeu est perçu comme un défi. Si au contraire nous évaluons négativement notre capacité, nous sommes en proie au mauvais stress provoquant une décharge de cortisol dans le cerveau. Nos fonctions cognitives, discernement et capacité d’action sont brouillés. L’enjeu est perçu comme une menace. L’importance de l’enjeu, enfin, augmente l’intensité du stress quel qu’il soit. Cette évaluation est inconsciente, éminemment subjective et indépendante de notre capacité réelle. Elle est le fruit de nos expériences d’échec ou de réussite antérieures consignées dans la banque de données de notre cerveau. Un manager qui pose une série d’objectifs à un collaborateur doit donc se poser deux questions essentielles :

  • A-t-il toutes les capacités (compétences et connaissances) pour mener à bien sa mission ? Envoyer un cadre à un meeting sans lui avoir donné toutes les informations nécessaires l’exposerait à un échec humiliant et destructeur pour lui.
  • Si oui, a-t-il confiance en ses capacités ? Tenir compte de son appréciation subjective est primordial. Si vous le jugez capable alors qu’il pense le contraire (circuit cortisol et non adrénaline) et même si vous, manager, avez raison, le pousser à affronter la situation risquerait de lui faire perdre ses moyens. L’enjeu devra être découpé en sous-étapes plus faciles à aborder.

On ne peut pas savoir ce dont on est capable tant que l’on n’a pas essayé. Prendre le risque de l’échec est donc fondamental pour progresser. En découpant l’enjeu en sous étapes, la prise de risque devient modérée. Le stress, à son juste niveau, permet une amélioration plutôt qu’un déclin de la performance (voir courbe en U inversé ci-jointe). L’individu se forge un panel de stratégies face à un nombre croissant de situations et acquiert une immunité psychologique.

NB : Il est également important, lors des entretiens annuels, de fixer des objectifs de maîtrise si possible quantifiables en plus des objectifs de résultat. Si ceux de maîtrise ont été atteints malgré l’échec des résultats, cela protège la confiance en soi.

C’est au moment de l’échec que l’accompagnement des collaborateurs prend tout son sens

À ce moment seulement, l’échec peut se transformer en apprentissage. Mais il existe là encore des conditions à respecter : plus l’échec est important (lors de négociations à fort enjeu par exemple ou de meetings où l’on perd ses moyens), plus on devra laisser de temps (entre 48 et 72h) entre l’expérience traumatisante et son analyse. Avant, les émotions, trop fortes, entravent l’examen objectif du challenge. Le manager devra alors faire revisualiser à son cadre le film de cet échec avec des arrêts sur image à des moments clé en lui posant une série de questions : « Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ? », « Qu’avez-vous voulu faire ? », « Qu’avez-vous pensé ? », etc. Ils mettent ainsi à jour les causes spécifiques souvent inconscientes de l’échec (soit manque de confiance, soit de compétence ou d’information) pour envisager les solutions adéquates dans le futur.

Vous, professionnels RH, êtes aussi doués de pensées et d’émotions !

Mais attention : cette étape peut être délicate pour un manager lui-même soumis à des émotions et des pensées plus ou moins positives quant à sa capacité à aider son collaborateur. Elles peuvent le conduire à éviter de rentrer trop dans le détail par peur de ne pas réussir à faire face à l’émotion de ce dernier. Les managers sont aussi des êtres humains. Rappelez-vous que vous n’avez pas à vous transformer en psys. L’important est de mettre à jour les raisons de l’échec, rester positif et prendre le temps de trouver collectivement les solutions.

Être soi-même car les autres sont déjà pris…

Diminuer la peur de l’échec de ses collaborateurs implique enfin de leur fixer un plan de progression adapté à leur personnalité. Une liste d’objectifs ne peut se résumer à corriger une série de défauts en se calquant sur un modèle idéal en théorie, mais inexistant en pratique. Il n’y a pas une seule façon de diriger, négocier, innover, résoudre des problèmes, etc. La peur de l’échec peut conduire les individus à se conformer à ce qu’on attend d’eux pour éviter le jugement, diminuant à court terme le risque de sanction mais inhibant leur potentiel à long terme. Ils risquent d’échouer à petit feu en perdant progressivement confiance en eux et…en se conformant encore plus. Un bon manager doit sortir des modèles préétablis et identifier les forces de caractère qui s’expriment spontanément chez ses collaborateurs si les bonnes conditions (énoncées ci-dessus) sont réunies. Et c’est sur le terrain qu’elles s’expriment et que tout bon manager doit être prêt à accompagner ses collaborateurs. À vous de jouer !

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amandinelazaron 26 octobre 2022 0 Comments
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Réintégration des travailleurs en incapacité : du nouveau !

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epuis ce 1er octobre, de nouvelles mesures sont entrées en vigueur en matière de trajet de réintégration. Elles visent à encourager le retour au travail des travailleurs en incapacité. Par ces mesures, le gouvernement met laccent sur la recherche effective dun travail adapté ou dun autre travail au sein de lentreprise.

 

Les nouveautés principales portent sur : 

1. Le contact avec le travailleur en incapacité de travail depuis au moins 4 semaines

2. Louverture du trajet de réintégration aux victimes dun accident du travail ou dune maladie professionnelle

3. De nouveaux délais

4. La limitation des décisions pouvant être prises par le conseiller en prévention-médecin du travail

5. Un renforcement des obligations de lemployeur

6. De nouvelles mesures pour la politique collective de réintégration

7. La dissociation de la procédure de rupture pour cause de force majeure médicale

 

Un retour au travail après une longue période dabsence quil sagisse dune maladie de longue durée, dun congé thématique ou dune dispense conventionnelle de prestations — nest jamais simple à gérer, ni pour le travailleur qui doit pouvoir retrouver ses marques, ni pour lemployeur qui doit offrir certaines garanties au travailleur et être attentif à diverses obligations légales qui limitent parfois le champ des possibles.

 

Retour au travail

Vous souhaitez en savoir plus ? Htag (by Références) organise ce jeudi 18 octobre un après-midi de travail sur le sujet avec Gaëlle Willems (Claeys & Engels), Catherine Choque (OneVitality-SenseCare/Groupe CESI), Marie-Cécile Verdonck (médecin du travail/CESI), Magali Mertens (Travail & Cancer) et un partage dexpérience à la RTBF. Programme et inscription : www.htagevents.be/retourautravail

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amandinelazaron 4 octobre 2022 0 Comments
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Droit à la déconnexion : êtes-vous prêt.e ?

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e droit à la déconnexion va devenir une réalité en Belgique après que la Chambre ait approuvé la semaine dernière le projet de loi du ministre du Travail, Pierre-Yves Dermagne, mettant en œuvre le « deal pour l’emploi ». Ce droit à la déconnexion se définit comme le droit, pour le travailleur, de ne pas être accessible en dehors du temps de travail.

 

« Cest-à-dire de couper la connexion aux instruments de travail digitaux, y compris les moyens de communication, sans subir de conséquences pour ne pas avoir répondu à un e-mail, un appel téléphonique ou un message, précise Gaëlle Willems, avocate-counsel chez Claeys & Engels. Dans le secteur privé, cette mesure était déen gestation dans la loi du 26 mars 2018, mais qui ne prévoyait quune obligation de concertation, sans plus. »

 

La CCT 149 sur le télétravail en temps de Covid avait franchi un pas supplémentaire, avec un droit à laccessibilité et à la non accessibilité du télétravailleur qui consistent en des moments ou périodes pendant lesquels celui-ci doit être joignable ou au cours desquels il nest pas joignable, pendant la durée du travail applicable dans lentreprise. « Certaines commissions paritaires comme la CP 325 pour les institutions publiques de crédit, la CP 310 pour les banques et la CP 328 pour le transport urbain avaient alors emboité le pas avec différentes initiatives, poursuit-elle. Mais on ne pouvait pas encore parler de véritable droit à la déconnexion, comparé à ce qui existe en France ou dans dautres pays. »

 

Le nouveau droit à la déconnexion prévu dans le Deal pour lemploi a pour ambition de cibler un groupe plus large demployeurs les entreprise qui occupent 20 travailleurs ou plus et toutes les catégories de travailleurs. Quelques exemples de mesures possibles pour assurer ce droit à la déconnexion ? Exprimer quil nexiste aucune obligation de répondre aux e-mails en dehors des horaires habituels de travail, souligner lengagement de ne pas attendre du salarié une disponibilité en continu, organiser une demi-journée par mois sans e-mail, programmer des mentions ou réponses automatiques pour décourager les réponses immédiates, interdire denvoyer des messages le week-end et pendant les fêtes de fin dannée, mettre en veille les serveurs entre 18h15 et 7h pour tous les smartphones professionnels, fermer les messageries électroniques de 20 heures à 7 heures et le week-end avec un rappel sur le fait quun travailleur na pas à envoyer des courriels pendant une période de suspension du contrat de travail et na pas à répondre aux courriels

 

Htag_Déconnexion

Comment mettre en œuvre ce droit à la déconnexion ? Pour le savoir Htag (by Références) organise ce jeudi 18 octobre une matinée de travail sur le sujet avec Gaëlle Willems (Claeys & Engels) et Catherine Choque (OneVitality-SenseCare/Groupe CESI) ainsi quun panel dintervenant.e.s issus de différentes organisations (Proximus, Belfius, la Régie des Bâtiments). Programme et inscription : www.htagevents.be/deconnexion

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amandinelazaron 4 octobre 2022 0 Comments
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S’inspirer de la marine et prendre la barre !

L

a tempête que nous vivons exige de réduire la toile, de louvoyer peut-être, de changer de cap sous la pression des éléments, mais en aucun cas de lâcher la barre. Avec, comme en mer, la certitude qu’après le très mauvais temps reviennent toujours le calme et la sérénité. »[1] Lorsque les situations deviennent subitement complexes, en cas de crise ou de forte tension, les dirigeants vont le plus souvent puiser dans le vocabulaire maritime car il s’agit d’un langage propre à mobiliser ou à resserrer les rangs de leurs équipes. Comment expliquer ce phénomène et comment l’univers de la marine peut-il inspirer les managers ?

Un univers particulier, inspiration pour l’entreprise

Laurent Mérer

Le bâtiment de combat engagé dans des opérations en mer est un univers global, lieu de travail et lieu de vie, soumis à un environnement toujours hostile, situation militaire tendue ou conditions météorologiques rugueuses, inscrit dans le mélange permanent des temps, temps long des déploiements lointains, temps court des quarts et de la vie quotidienne, nécessairement replié sur lui-même, mais par nature ouvert au monde. C’est un univers intéressant à considérer pour analyser les comportements, les habitudes, observer les personnalités, examiner les processus de circulation de l’information, la distribution des responsabilités, les principes de prise de décision, les références, les valeurs, le rapport au monde. Voilà pourquoi son vocabulaire s’impose naturellement dès qu’une situation sort des normes et des habitudes.

Mon intuition, confirmée par l’expérience d’une quinzaine d’années aux côtés des chefs d’entreprise, est que l’observation de cet «objet » qu’est le navire de combat et son équipage fait émerger les questions qui sont sous-jacentes dans l’entreprise. Dans L’art du commandement dans la marine (éditions Mardaga, 2021), je propose une méthode par analogie. La démarche est pragmatique, à partir de situations vécues.

Des mises en situation pour prendre du recul et élaborer des réponses

  • Vous voilà ainsi transporté au cœur de l’océan Indien à bord d’une frégate engagée dans une de ces multiples opérations qui caractérisent cette région de crise. Vous recevez subitement l’information qu’un grand voilier de croisière a été attaqué par des pirates et son équipage de trente hommes et femmes pris en otage. Vous êtes les seuls à pouvoir agir, mais vous avez très peu de précisions. Quels sont les déterminants de l’action dans l’incertitude ? Quels sont les enjeux ? Comment l’équipe s’organise-t-elle ? Comment l’entrainer dans une nouvelle aventure ? C’est un patient et indispensable montage collectif et au final solitaire…
  • Vous pénétrez maintenant dans le détroit d’Ormuz à la tête d’une escorte. Soudain émergent de l’horizon trois vedettes qui foncent sur vous. Postes de combat. Tout s’organise à bord selon ce que vous avez patiemment préparé, chacun dans son rôle. Mais le vôtre est unique. Vous déciderez ou non de l’ouverture du feu. Comment se construit cette décision ?

Il s’agit, à travers plusieurs scénarios de ce type, de vous plonger dans l’univers du bateau de combat, de vous y fondre afin que vous en compreniez les ressorts, de faire émerger les questions liées à son organisation, son fonctionnement, à l’exercice de sa mission, à la conduite de son équipage, à la vie quotidienne, mais aussi à l’éthique de l’action. Il s’agit aussi de voir si ces questions sont pertinentes pour l’entreprise. Il s’agit ensuite, non pas de vous inviter à adopter les méthodes et les pratiques des marins et les modes d’action du commandant dans l’exercice de son métier, mais de faire vous-même les transpositions nécessaires, d’élaborer vos propres réponses en fonction des caractéristiques et de la situation de votre entreprise.

Vous ne pouvez pas aborder ce livre en simple lecteur, l’objectif est que vous en soyez un acteur. Vous ne trouverez pas de recettes à appliquer directement. Je ne suis pas un professeur de management, d’économie ou de ressources humaines venant vous exposer une théorie, je suis un praticien, un homme de mer et de vent ayant une longue pratique des bateaux, des équipages, des opérations de temps ordinaire comme de temps de crise ou de guerre, désireux de réfléchir avec vous à son expérience, aux fondements de son action et aux principes qui l’ont guidé afin d’élargir votre propre champ, au profit de votre entreprise. Prenez la barre !

 

[1] Joanin (P.), « Dans la tempête », dans Questions d’Europe, 30 mars 2020

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amandinelazaron 4 octobre 2022 0 Comments
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Le langage corporel, un outil pour renforcer la confiance en entreprise !

L

a confiance, une denrée rare mais précieuse

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Bernard Stenier

Avoir confiance, faire confiance, inspirer confiance, donner sa confiance, abus de confiance… : qu’entendons-nous finalement par ces expressions ? Qu’est-ce que la confiance dans notre monde moderne ? À la frontière de la philosophie, de la sociologie et de la psychologie, la notion semble parfois limitée aux nombreux ouvrages de développement personnel sur la confiance en soi.

La confiance, c’est pourtant bien plus que cela. Elle peut être tout à la fois : un ciment social, une relation structurée par des contrats, la source de nombreuses actions, une hypothèse ou une tentative de calcul des risques, un pari, un processus, une dynamique. Le recrutement d’une nouvelle candidate, le recadrage d’un comportement inapproprié, ou la relation conflictuelle avec un collègue sont des exemples de situations professionnelles où le développement de la confiance est une dimension cruciale.

La question principale devient donc : comment parvenir à construire les passerelles qui nous permettent d’établir des relations de confiance dans des contextes professionnels complexes ou incertains ? Et comment anticiper les « ruptures de confiance » ?

Utiliser les indicateurs du langage corporel pour construire la confiance

Pour y arriver, nous proposons de choisir la voie de l’humanité, du dialogue et du débat. Débattre, c’est refuser de se battre, décortiquer les arguments d’influence pernicieux. Redonner sa grandeur à l’humain. Et retrouver la puissance de la rhétorique, où le logos (le message), s’enrichit de l’ethos (posture de l’orateur) et du pathos(les émotions qu’il suscite). Et consolider ainsi une approche holistique de la communication, où le contenu (le fond) et le contenant (la forme) se combinent pour améliorer notre compréhension et notre impact.

Observer comment bougent notre corps et le corps des autres revient à emprunter le chemin du langage corporel, un domaine d’étude étrangement perdu entre linguistique et psychologie. Nous possédons tous une capacité spontanée à interpréter les mouvements corporels de nos interlocuteurs. Au cours des cinquante dernières années, le développement des neurosciences et la disponibilité d’une infinité d’images vidéo ont permis à ce domaine de se professionnaliser et de proposer des schémas d’analyse plus rigoureux.

La compréhension et la maîtrise des principes de base du langage corporel constitue l’une des portes d’entrée dans l’établissement des relations de confiance, en ce qu’elle nous donne des indicateurs et des clés pour anticiper et compléter le discours verbal de notre interlocuteur. Nous proposons d’analyser le langage corporel pour améliorer la qualité et la profondeur des dialogues quotidiens, qu’ils soient professionnels ou privés. Un complément indispensable de la parole orale et écrite. Car toutes les informations « humaines » sont bonnes à intégrer pour prendre les meilleures décisions dans le monde du travail.

L’objectif n’est pas d’utiliser ces méthodes pour décoder et décrypter tout ce qui se cache dans l’âme de l’autre, et lui faire dire ce qu’il ne veut pas exprimer. Il ne s’agit pas non plus d’apprendre les « meilleurs gestes », ce qui conduit souvent à des gesticulations artificielles.

La dynamique de la confiance, les bras qui se croisent ou la bouche qui se crispe…

Comment cultiver et renforcer la confiance ? Le modèle que nous avons développé dans Body Language, Reconnaître et interpréter les gestes de la confiance (éditions Mardaga, 2021) insiste sur l’aspect dynamique de la relation de confiance.

Modèle du cycle de la confiance

Inspirée de la théorie du « Cycle de la Dépendance » de K.Symor, ce modèle montre qu’un “état” de confiance peut être associé à chaque stade du développement de l’autonomie. Suivant les projets, activités et interactions menés avec nos collègues ou partenaires de travail (recrutement, évaluation, feedback,…), nous pouvons avoir comme objectif de poursuivre l’interaction et de consolider la relation (ce qui renforce le degré de confiance réciproque) ou, au contraire, d’interrompre la relation (ce qui aboutit à une rupture de confiance). Dans chacune de ces situations, des indicateurs corporels spécifiques peuvent être observés : la manière d’avancer, de pencher ou faire reculer le buste – les mouvements de la tête    les croisements des bras, des jambes ou des mains – les gestes de grattage – les positions des poignets – la crispation des articulations – les mouvements de la bouche – etc.

Par exemple, et contrairement aux idées véhiculées sur la toile, des bras qui se croisent ou un regard qui part vers l’extérieur ne sont généralement pas des signes de fermeture ou de non-confiance. A travers ces mouvements, l’autre personne montre qu’elle traite ou intègre des informations que vous venez d’échanger.

Quelle signification donner à ces différents mouvements de la bouche ?

 

Mouvements de la bouche

Et à ces mouvements des poignets ?

Mouvements des poignets ?

La réponse n’est jamais simple. Pour donner du sens au langage du corps de l’autre, l’intuition est utile, mais souvent insuffisante. Cette traduction spontanée peut être enrichie par une meilleure connaissance et compréhension des dimensions non verbales de la communication.

Une relation de confiance qui s’incarne dans nos mouvements

La confiance est un phénomène incarné, avec la rencontre de chair, de peau et de nerfs. D’où l’importance de pouvoir bien estimer et jauger le niveau de confiance de la personne avec qui on démarre une interview de sélection, une réunion de négociation, ou un entretien d’évaluation. En écoutant ce qu’elle a à nous dire et en observant son langage corporel, ces gestes et ces mouvements qui nous renseignent sur l’authenticité et la cohérence de son état mental et émotionnel. Faire confiance ne se décrète pas. Dans un monde idéal, il s’agit d’une exploration progressive, d’un apprivoisement à petits pas, comme le préconise le renard en s’adressant au Petit Prince.

« Lors d’un récent entretien de sélection, nous avions quelques doutes sur la motivation de la candidate par rapport à la fonction proposée. Nous étions méfiants. En répondant à une question sur les caractéristiques de sa future équipe, elle se gratta l’arrière de l’avant-bras gauche, possible indication qu’elle cherchait un moyen pour rejoindre l’équipe. Et en fin d’entretien, lorsque nous avons abordé les modalités pratiques d’exercice de ce job, tout le buste de la candidate partit vers l’avant, montrant son implication dans le sujet abordé. Ces mouvements corporels renforçaient qualitativement son discours, auquel nous pouvions donc davantage faire confiance. »

Alors que le déploiement du travail à distance sonne la fin des « petits chefs » vérificateurs et renforce au contraire les collaborations basées sur la confiance et l’autonomie, de nombreuses entreprises et institutions ont adopté une approche zero trust, une stratégie de « confiance nulle » pour sécuriser les accès aux réseaux informatiques et pour protéger les données numériques. Face aux forces du digital, chaque usager, citoyen, client ou employé devient un suspect en puissance, obligé de se cacher derrière des pare-feu et des mots de passe. La fantastique ouverture promise par la transformation digitale ne devrait pas se transformer en liberté contrôlée.

Pour surmonter ces obstacles, nous pouvons nous fier à ce que nous faisons tous le plus naturellement depuis notre naissance : sourire, gazouiller, parler, communiquer et bouger pour nous engager dans des interactions positives et constructives, oser aller vers l’autre, le questionner humblement, l’écouter, et le regarder nous adresser des gestes et des mimiques qui en disent long sur ses intentions.

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amandinelazaron 7 septembre 2022 0 Comments
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Oser être soi, oser être avec les autres

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es RH sont depuis plusieurs années soumis à des sollicitations de plus en plus nombreuses et complexes, relatives aux attentes légitimes des salariés quant à la relation qu’ils entretiennent avec leur entreprise. Équilibre des temps de vie, respect des diversités et bien sur qualité de vie au travail sont autant de sujets qui animent les services RH en relation avec la direction et le corps managérial.

Patrick ScharnitzkyLe point commun de ces trois sujets est celui du bien-être au travail, c’est-à-dire la capacité de chacune et chacun de simplement se sentir bien dans le cadre professionnel. Et ce bien-être a été peu abordé sous l’angle pourtant le plus important, celui de l’identité et de la reconnaissance de la place qu’on occupe dans les murs de l’entreprise.

Nous proposons dans le livre Etre soi en entreprise : estime, confiance, engagement, et reconnaissance(éditions Mardaga) un modèle circulaire du bien-être au travail en cinq étapes. Il propose de relier ces différentes dimensions avec en son cœur, le principe de reconnaissance des identités, des compétences, des efforts et des résultats. Ce modèle est présenté dans l’illustration ci-dessous.

 

ÉTAPE 1. L’identité professionnelle : le bien-être identitaire repose sur un équilibre dit « unicité/partage ». L’entreprise doit satisfaire deux besoins a priori contradictoires. Reconnaître d’une part l’unicité de chacun car nul ne souhaite être confondable et cet enjeu est de plus en plus fort à mesure que l’entreprise s’ouvre à toutes les diversités. Mais dans le même temps, l’entreprise est un écosystème qui fonctionne sur une culture nécessairement partagée. Il faut donc aussi satisfaire un besoin d’identité sociale, c’est-à-dire de se sentir appartenir à l’entreprise avec la même intensité qui que l’on soit (diversités, statut hiérarchique) afin de générer de l’engagement. C’est cet équilibre entre ces deux besoins identitaires qui constitue une forme de bien-être et un sentiment d’appartenance fort sans conformisme subi. Cela passe par exemple par un management individualisé et des actions de communication qui représentent les salariés dans leur entièreté.

 

 

ÉTAPE 2. L’estime du soi social : ce bien-être identitaire est la condition nécessaire à la possibilité d’avoir une « estime du soi social » à minima satisfaisante et dans l’idéal positive. Si l’estime de soi renvoie aux caractéristiques personnelles (compétences, réussites personnelles, …), l’estime du soi social concerne la façon dont on peut accéder à une image de soi positive par le biais des groupes d’appartenance dans l’entreprise. Il est donc nécessaire de créer un climat non stigmatisant et respectueux de tous les groupes quels qu’ils soient. Cela concerne bien sur les diversités sociodémographiques (le genre, l’âge, l’origine, la religion, l’orientation sexuelle, …) mais aussi les groupes professionnels, les métiers, les rangs et les fonctions. Pour ce faire, il est nécessaire de lutter contre les stéréotypes et contre toutes les discriminations, dans les intentions des dirigeants, dans les process RH de recrutement et de gestion des carrières et dans la capacité des managers à être inclusifs au quotidien.

ÉTAPE 3. La confiance en soi, dans les autres et dans le système : la confiance est un préalable indispensable à l’engagement car comment oser dans le cas contraire ? La confiance est, entre autres, conditionnée à cette estime de soi social. Le sentiment de rejet, légitime ou non, sur la base des stéréotypes ou de toute discrimination implicite ou explicite génère une incapacité à être en confiance dans l’organisation et provoque des attitudes en miroir. Sans la confiance on se désengage, on s’autocensure, on s’assimile aux normes pour se faire accepter ou rentre dans une posture de confrontation systématique pour signaler son refus du rejet dont on fait l’objet. La confiance ça ne se décide pas, ça se gagne avec le temps, par la cohérence des décisions stratégiques de l’entreprise pour rassurer, par la pédagogie des managers pour expliquer et par des dispositifs RH pour accompagner.

ÉTAPE 4. L’engagement et la performance : une fois en confiance, on peut oser être soi, être disruptif, proposer, et aller vers les autres. Toutes ces postures sont les clefs de l’innovation tant espérée par toutes les entreprises. Plus la société et les enjeux économiques changent, et ce de plus en plus vite, plus l’entreprise est face à un défi darwinien d’adaptation à ces changements. Et le changement passe nécessairement par la capacité à oser. L’engagement se stimule par des challenges proposés aux salariés, par des dispositifs d’intrapreneuriat, ou encore par le droit à l’erreur. Et au niveau RH, l’engagement se pilote par des outils de mesure de l’engagement et par des dispositifs de montée en compétences et de développement personnel.

ÉTAPE 5. La reconnaissance sociale : si l’entreprise est arrivée à cette cinquième étape, elle joue toute la réussite du modèle sur la reconnaissance. Car sans reconnaissance suffisante, la circularité qui unit ces différentes dimensions ne se réalimente pas. Un salarié qui ressent ne pas être reconnu est impacté dans son identité (sentiment d’exister et d’être utile dans le regard des autres), dans l’estime de soi et du soi social (comment imaginer avoir une image de soi positive si les efforts ou les résultats ne sont pas récompensés d’une façon ou d’une autre ?), et enfin dans la confiance. Ce noyau atomique du modèle qu’est la reconnaissance se décline à quatre niveaux : la reconnaissance des personnes, des compétences, des efforts et des résultats (brun et Dugas, 2005).

 

Et surtout, elle ne doit pas être que matérielle. On reconnaît bien sûr par le salaire, des primes ou des avantages en nature mais il faut soigner également toutes les formes de reconnaissances implicites. Les saluts, les remerciements, l’identification informelle des engagements de chacun sont autant de marques de reconnaissance indispensable. Elle se joue à tous les étages de l’entreprise : la proximité des dirigeants, des outils RH d’équité de traitement, la posture managériale et la communication.

Le bien-être au travail n’est pas un luxe. Il est devenu une condition nécessaire à la réussite des entreprises parce que le rapport au travail et au temps a changé, parce que les appétences des salariés ont changé, et parce que l’entreprise ne peut pas faire l’impasse sur les évolutions sociétales. Permettre à chacune et à chacun d’oser être soi et d’oser être avec les autres est la clef de l’intelligence collective. 

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amandinelazaron 29 avril 2022 2 Comments

Tout savoir sur le management participatif

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vec la situation de crise que nous nous connaissons depuis deux ans déjà, le monde du travail a profondément évolué et a entraîné des changements de paradigme. D’un management présentiel, plus dans le contrôle et la surveillance, nous sommes passés à un management basé sur la confiance et la flexibilité (de nombreux employés ayant été amenés à travailler depuis leur domicile).

Dans cette optique, c’est aussi vers une forme de management participatif que les employeurs et les employé.es tendent. Il fait partie des nouvelles formes de gestion des collaborateurs.rices. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce management.

 

Le management participatif est un style de gestion du personnel qui consiste à impliquer ses salarié.es dans une prise de décisions. Selon le site videosrh, il se fonde sur 5 principes fondamentaux à ne jamais perdre de vue

  • Impliquer l’employé.e : il est simplement question de faire appel à son personnel dans le cadre d’une prise de décision. Celui-ci peut donner son avis sur un élément stratégique de l’entreprise.
  • Faire du développement personnel : pour que ce mode de management fonctionne, il faut que les conditions de travail y soient favorables. Chacun.e doit écouter son prochain et éviter de le rabaisser si ce dernier n’est pas d’accord.
  • Confier la résolution des problèmes aux différentes équipes : ce n’est plus le/la manager qui gère l’ensemble des problèmes. Chacun.e doit réussir à se débrouiller et résoudre les difficultés rencontrées de la manière façon qu’il soit.
  • Cinq qualités sont indispensables au management participatif : le sens de l’écoute, la communication, le respect de l’autre, le travail d’équipe, le dialogue, et surtout la délégation.

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  • En outre, le management participatif possède une série d’avantages non négligeables, que vous pourrez d’ailleurs valoriser dans vos communications internes et externes.
    • Amélioration du climat social : chacun employé.e a l’impression d’avoir une vraie place au sein de l’équipe et un rôle crucial à jouer. Personne n’est laissé de côté.
    • Les travailleur.euses sont vu.es comme une véritable valeur ajoutée à l’entreprise et font partie intégrante de son bon fonctionnement
    • Plus de respect et d’équité étant donné que chacun.e est mis.e sur un pied d’égalité
    • Plus de reconnaissance, de bien-être et de réalisation de soi qui demeurent des besoins humains essentiels.

    Force est de constater que le management participatif présente de nombreux avantages mais il comporte aussi son lot d’inconvénients, comme toute forme de management. L’intégrer dans votre politique d’entreprise ne pourra que renforcer la solidarité de vos employé.es et attirer de nouveaux talents, intéressés par ce genre de management.

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Julie Delcourt 21 janvier 2022 1 Comment