Leadership,To,Lead,Team,Members,,Business,Direction,To,Achieve,Goal

Les 4 ingrédients d’un bon leadership

Q

uels sont les éléments clés d’un leadership réussi ? Securex nous livre les 4 ingrédients nécessaires pour qu’un leadership soit efficace.

Le leader

Un bon leadership commence par le leader lui-même. S’il veut briller dans son rôle, sa première tâche consiste à se regarder dans un miroir : quel leader suis-je et comment puis-je faire coïncider mes valeurs avec celles de l’organisation ? Il connaît ses points forts et ses faiblesses. Et sait parfaitement quel impact son comportement a sur ses collaborateurs.

Le climat

Un bon leader crée le climat interne adéquat. Un climat propice au changement et aux défis, dans lequel le bien-être et le succès jouent un rôle central. Le leader met pour cela les ressources adéquates à disposition, suscite la créativité, renforce le sens de l’entrepreneuriat ET intègre une culture du feedback.

Les actions

Comment un leader s’assure-t-il que ses collaborateurs font ce qu’ils doivent faire ? En combinant lui-même la parole et l’action. Un leader puissant :

soutient:  il n’est pas un superviseur, mais un coach. Il ne se place pas au-dessus de son équipe, mais à côté de celle-ci ;

gère: il fixe des objectifs collectifs à court et long terme, tout en proposant le cadre de travail adéquat ;

inspire: il promeut une culture de changement et d’innovation et encourage ses collaborateurs à entreprendre ;

donne le bon exemple : il fait ce qu’il dit et sait parfaitement quand il doit diriger et quand il doit suivre.

La plus-value

Créer de la plus-value pour toutes les parties prenantes de votre organisation : un bon leader doit aussi avoir cette ambition. Il le fait en déployant sa vision de l’entrepreneuriat. En innovant et en expérimentant. Et en osant faire des erreurs.

Voilà les 4 ingrédients d’un leadership réussi. Vous en connaissez la recette. Attention, pourtant, vous pouvez vous permettre quelques petits écarts et ne pas vous pliez à ces ingrédients.

En effet, il n’existe pas de leadership qui conviendrait uniformément à chaque organisation.

Toute organisation, ainsi que la vôtre, possède son propre ADN, sa propre culture et, par conséquent, son propre leadership. C’est à vous de choisir le style de management qui vous convient et d’aboutir à une formule harmonieuse et heureuse.

Enfin, n’oubliez pas qu’un bon leadership passe aussi par ceux qui sont directement concernés par ce dernier : les employés. C’est grâce à votre personnel que vous pourrez mettre en place tous les ingrédients de la réussite de votre leadership. Sans eux, le défi serait difficile à relever.

Lisez aussi : Les tendances RH 2023

Read More
Julie Delcourt 18 janvier 2023 0 Comments
The,Concept,Of,Seeing,Business,Opportunities,And,Targets,Or,Goals.

Les tendances RH 2023

V

oici un aperçu de ce qu’il faut garder à l’oeil pour la nouvelle année en matière RH.

Pas de Grande Démission ni de turnover

La Grande Démission – tendance qui s’est déjà bien répandue à l’étranger- ne semble pas vraiment concerner la Belgique, comme l’indique SD Worx dans une de ses études menées en 2022.

Les Belges sont plutôt engagés dans leur travail. Une majorité (55%) est d’accord avec l’affirmation selon laquelle ils font plus que ce qui est demandé (dans leur travail). Seule une très petite minorité est “totalement en désaccord” avec cette affirmation (2%). Moins d’un sur dix (9%) n’est pas d’accord et ne fait donc certainement pas plus que ce qui est demandé. Il n’y a pas de différences significatives selon l’âge.

Le marché belge du travail reste aussi très stable avec peu de rotation et les travailleurs ne se sentent pas mal dans leur job.

Il n’est donc pas nécessaire de tirer la sonnette d’alarme à cet égard mais il faut toutefois rester vigilent. En effet, maintenir l’engagement et garantir le bien-être de ses employés en tant qu’employeur est une des tendances RH que vous ne devez pas perdre de vue pour 2023.

Recruter pour la personnalité ?

Récemment sur Tiktok, des influenceurs se vantaient d’avoir été recrutés et engagés pour leur personnalité. Peut-être est-ce un peu loin de la réalité du monde de l’emploi ? Quoique : SD Worx estime que recruter sur base de la personnalité permet de trouver les bons talents et les personnes compétentes pour les fonctions recherchées.

Christien Gebruers, directeur de l’acquisition des talents chez SD Worx  : « Nous voulons surtout que votre personnalité sur le lieu de travail corresponde à la “personnalité” de notre entreprise. De cette façon, nous pouvons augmenter notre champ d’action pour le recrutement ».

Il n’est plus question de recruter des candidats sur base d’une liste de critères qu’ils doivent remplir. Le recruteur se plie davantage aux qualités des postulants et se laisse charmer.

« Cela nécessite un investissement de notre part, mais en partant davantage de la personnalité, nous pensons que nos collaborateurs auront un sentiment d’appartenance et de communauté dans notre entreprise. S’ils peuvent être eux-mêmes et bien s’entendre avec leurs collègues, ils voudront rester plus longtemps. Et s’ils viennent tout de même à partir, nous aurons des ambassadeurs qui propageront qu’il est agréable de travailler chez SD Worx. Nous recherchons des collègues dotés d’un flair naturel et désireux de travailler avec les autres. Si vous êtes naturellement flexible et avide de nouveaux défis, vous avez une longueur d’avance. C’est ce que recherchent de nombreuses entreprises, car les technologies et les tendances évoluent rapidement. Nous voulons des employés résilients qui sont prêts à s’adapter rapidement. »

Considérez vos talents et estimez-les à leur juste valeur. Voilà une bonne résolution RH pour 2023.

Prendre en compte la crise énergétique

2022 a été marqué par de nombreuses crises, autres que celle du Coronavirus. Comme le note SD Worx, le plein effet de l’indexation automatique des salaires se fera pleinement sentir en janvier 2023.

Tous les secteurs verront les salaires augmenter d’au moins 10%. Une situation inédite : c’est au moins trois fois plus que l’année passée. De quoi mettre sous pression la position concurrentielle de nos entreprises belges et les investissements étrangers.

Jan Vanthournout, expert en relations sociales chez SD Worx : « Les employeurs vont essayer de maintenir l’emploi, mais cela pourrait devenir très difficile en 2023 sous la pression de l’augmentation des coûts énergétiques et salariaux. En plus de l’indexation automatique des salaires, on discute de la marge de majoration des salaires pour la période 2023-2024 (loi sur la norme salariale), qui sera finalement réglée non seulement dans les secteurs mais aussi au niveau des entreprises. Et ce, alors que les préparatifs des élections sociales de 2024 sont en cours. Le dialogue social sera plus important que jamais. »

Se montrer flexible

Avec l’augmentation des factures d’énergie et autres, le bien-être financier des gens est de plus en ébranlé. De votre côté, vous devez de plus en plus prendre ceci en considération.

SD Worx recommande à ce propos d’intégrer des alternatives flexibles dans votre politique salariale stratégique, avec des options sur mesure, des périodes de paie souples (paiement à la demande), d’autres formes de rémunération ou une rémunération flexible, qui permettent au collaborateur de déterminer en partie la composition de son package salarial.

«  Pour répondre à cette demande de flexibilité supplémentaire, par exemple en termes d’employabilité, les services du personnel utilisent l’analyse RH : elle leur fournit des informations basées sur les données sur les talents, les aptitudes et les compétences dont ils disposent. Grâce au mapping proactif des compétences des travailleurs, les organisations augmentent non seulement leur employabilité maximale, mais elles soutiennent également leurs travailleurs dans leurs possibilités de développement et leur planification de carrière ».

Enfin, le contexte actuel nécessite une véritable adaptation dans la manière de travailler. Et cela passe par l’employeur. « Ce changement de mentalité se fait d’abord et avant tout avec vous-même », conclut Bruce Fecheyr-Lippens, Chief People Officer de SD Worx.

Lisez aussi : Les cadeaux d’entreprise de fin d’année : une manière de fidéliser ses collaborateurs.rices ?

Read More
Julie Delcourt 23 décembre 2022 0 Comments

Le « deal pour l’emploi » est effectif

L

a loi du 3 octobre 2022 portant des dispositions diverses relatives au travail vient d’être publiée au Moniteur Belge. Désormais en vigueur, cette loi met en application les mesures prises dans le cadre du « deal pour l’emploi ».

Pour rappel, le « deal pour l’emploi » est une mesure prise par l’autorité gouvernementale qui vise à améliorer l’équilibre vie privée-vie professionnelle et à augmenter le taux d’emploi.

Concrètement, il est question de réformer le marché du travail, en donnant aux entreprises et aux travailleurs plus de liberté et de nouvelles opportunités, sans pour autant occulter la crise que nous traversons… Ce deal supprime un certain nombre d’obstacles sur le marché du travail et prévoit, notamment, une flexibilité accrue pour les employeurs et les travailleurs, tout en garantissant un meilleur équilibre vie privée – vie professionnelle.

Il doit également contribuer à la volonté du gouvernement de faire passer le taux d’emploi à 80 % en 2030.

Dans les grandes lignes,  voici les différents points que vient modifier la loi quant aux obligations de l’employeur envers l’employé :

En ce qui concerne les mesures relatives à la flexibilité , il est question de :

  • Délai de notification de l’horaire s’applique aux travailleurs à temps partiel occupés selon un horaire variable
  • Semaine de quatre jours
  • Régime hebdomadaire alterné
  • Travail en soirée dans l’e-commerce

En ce qui concerne les mesures relatives à l’économie de plateforme, il est question de :

  • Économie de plateforme

En ce qui concerne les mesures relatives à la formation continue, il est question de :

  • Plan de formation annuel
  • Droit à la formation

En ce qui concerne les mesures relatives à l’activation du licenciement, il est question de :

  • Trajets de transition en cas de licenciement
  • Renforcement de l’employabilité des travailleurs en cas de licenciement

Le droit à la déconnexion fait aussi l’objet d’un développement dans cette loi du « deal pour l’emploi ».

N’hésitez pas à consulter les différents sites RH pour plus de précisions sur les différents changements qu’implique cette nouvelle législation. Le Groupe S a par exemple publié un dossier dédié au deal de l’emploi et revient dans les détails sur chaque mesure.

Lisez aussi : 8 PME sur 10 ne sont pas favorables à la semaine de 4 jours

Read More
Julie Delcourt 14 novembre 2022 0 Comments
Work,Life,Balance,Or,Work,And,Travel.,Reduce,Working,Day

Le workation, mais à quelles conditions ?

T

ravailler quelques jours depuis son lieu de vacances. C’est séduisant. Et de plus en plus de travailleurs belges se prêtent au jeu. Mais cette tendance appelée « workation » ne se résume pas au farniente et implique, de la part de l’employé et de l’employeur, toute une série de formalités. Explications.

Les vacances d’été arrivent à grands pas ! Les Belges ont hâte de quitter le bureau et de laisser leur domicile. D’autres emportent même sur leur lieu de vacances leur ordinateur et télétravaillent depuis là-bas. Cette tendance appelée « workation » se répand comme une traînée de poudre. Selon une étude Europ Assistance, un Belge sur cinq a choisi de travailler sur son lieu de vacances cet été.

Si cette nouvelle manière de travailler a de quoi séduire, reste à savoir dans quelles conditions elle peut s’appliquer car comme le pointe Frédéric Hespel, expert en occupation internationale chez Acerta Consult, elle n’est pas acquise. « Depuis plus de deux ans déjà, le travailleur est habitué au télétravail qui est devenu de plus en plus fréquent. Cependant, il reste primordial de se demander s’il est occasionnel ou structurel. En effet, télétravailler chez soi, dans sa maison à la mer, dans sa villa à la Côte d’Azur ou prester quelques heures pendant ses vacances, n’est pas quelque chose d’acquis », détaille-t-il.

Vu qu’il s’agit de télétravail depuis la Belgique ou l’international et que le travail ne peut pas être presté depuis n’importe où, un accord écrit entre l’employeur et l’employé doit être établi. Force est de constater que dans de nombreux secteurs, du matériel et de la connexion internet suffisent pour travailler depuis un quelconque endroit. En revanche, il faut que cela soit compatible avec l’organisation de travail de l’employeur.

« Par exemple, si vous partez en vacances au Mexique, avec le décalage horaire, il est peu probable que vous puissiez être disponible pendant les heures de bureau de Belgique. Le télétravail structurel implique par ailleurs des démarches administratives. Si vous comptez seulement télétravailler deux jours depuis votre lieu de vacances, ceci peut être un facteur décourageant », explique Frédéric Hespel. Autant de raisons qui peuvent pousser l’employeur à refuser cet accord écrit, sans lequel, le travailleur ne pourra suivre la tendance du workation, sauf à ses propres risques et périls.

Du télétravail structurel

Cependant, il existe d’autres situations où le workation peut s’appliquer : rester deux semaines de travail dans son lieu de vacances, travailler tous les matins de 9h à midi au bord de la piscine, etc. Vous l’aurez compris, il existe de nombreux cas de figure où travailler et profiter de quelques jours de repos vont de pair. « Le contexte est tellement varié et infini qu’il est impératif que le salarié émette la demande explicitement à son employeur. Les modalités comme le lieu de travail, les dates, les heures doivent clairement être définies dans le texte écrit », conseille Frédéric Hespel.

Mais n’est-ce pas une forme de contrôle de la part de l’employeur ? Oui et non. Ces modalités sont surtout nécessaires pour que l’employeur puisse prévenir son assureur accident de travail du fait qu’il y a une exécution du contrat de travail à l’étranger. L’employé, lui, sera donc couvert pour toute prestation réalisée en cas d’accident de travail. « L’assureur voudra savoir exactement où le contrat de travail sera exécuté, le lieu précis, la période, etc. Si ‘employé se rend à la plage et qu’un accident se produit à cet endroit et qu’aucun élément dans le contrat ne précisait que le travail pouvait s’exécuter à la plage, la victime ne sera pas couverte ».

Le contrôle de l’employeur demeure important. Le télétravail structurel n’est pas synonyme de farniente, il implique une série de règles et d’obligations de la part des deux parties. L’employé doit prester ses heures de travail et l’employeur doit faire preuve de flexibilité et laisser la liberté nécessaire dans l’exécution des tâches de son collaborateur. « Une relation de confiance est indispensable ainsi qu’une bonne communication », précise le spécialiste.

Les formalités administratives

Frédéric Hespel insiste également sur les spécificités internationales du workation et sur les démarches administratives qui en découlent. Au sein de l’UE, il existe une réglementation qui coordonne les régimes de sécurité sociale des différents états membres. Celle-ci prévoit que lorsqu’un travailleur preste une ou deux semaines en dehors de son pays, l’employeur doit obtenir une attestation A1. Via ce document, l’ONSS peut attester que même si le contrat de travail est temporairement exécuté à l’étranger, le salarié reste assujetti à la sécurité sociale belge.

Bon à savoir : il existe également une directive européenne des travailleurs détachés. Concrètement, cette réglementation garantit aux employés étrangers un socle de droits sociaux afin d’éviter le dumping social. Ils ont donc droit à une égalité de traitement avec les citoyens du pays d’accueil. « Cette directive s’applique également aux personnes qui optent pour du workation même si des exceptions à la déclaration préalable de détachement existent dans plusieurs états membres de l’UE », explique Frédéric Hespel.

Enfin, la durée du workation – qui en pratique ne dépassera que rarement un mois – implique de petits tracas administratifs. Et plus la prestation dure, plus d’autres formalités se grefferont au télétravail. Il existe effectivement des formes de prestations plus longues. « Lorsque l’on dépasse un seuil de prestations de 6 mois à l’étranger, il y a un impact fiscal : le salarié devient imposable dans l’autre pays. L’employeur doit donc se mettre en conformité avec la législation étrangère, démarche qui n’est pas toujours évidente », indique le spécialiste. Le détachement en UE est limité à 24 mois, si le séjour est plus long, les deux parties devront tenir compte des cotisations sociales du pays où le salarié exerce ses fonctions.

On le voit, le workation est une manière de vivre et de travailler aguicheuse, et pourtant, il demande encore à être structuré. Prester quelques jours à l’étranger ne se fait pas sans quelques formalités et mises au point. Alors, tenté ou non par cette nouvelle tendance ?

Read More
Julie Delcourt 8 juillet 2022 1 Comment

Coronavirus : comment se portent les RH et le marché du travail?

L

e Coronavirus a profondément bouleversé notre économie. Le confinement et son impact sur le monde des entreprises ont provoqué de nombreuses mutations au sein des organisations. Hudson, acteur dans les RH, a étudié les effets de la situation sur le marché du travail. Il est clair que les RH ne cesseront de gagner en importance dans la stratégie des entreprises.

 

Davantage de candidatures spontanées

La pandémie a perturbé les recrutements en cours qui ont été soit suspendus, soit complètement arrêtés. Les entreprises sont devenues plus réticentes et hésitent à procéder à des recrutements permanents. L’enquête montre que la moitié des personnes interrogées s’attendent à une nouvelle baisse du CA au quatrième trimestre. Cependant, le marché du travail reste dynamique. Hudson reçoit jusqu’à 20 % de candidatures spontanées en plus, souvent à la suite de restructurations. Il est frappant de constater que pour certains profils spécifiques, la guerre des talents continue de prévaloir, notamment dans les domaines sales & marketing, leadership, IT et research & development.

Flexibilité et secteur public

Afin de compenser les réticences en matière de recrutement à titre permanent, un certain nombre d’entreprises optent pour des solutions flexibles. La numérisation s’accélère, ce qui fait que les organisations ont besoin de nouvelles expertises. Afin de pouvoir réagir rapidement, on fait davantage appel à l’intérim management. La demande de soutien temporaire a donc fortement augmenté.

Contrairement au secteur privé, le secteur public continue de recruter et le nombre de candidats est même en augmentation pour ces fonctions. En effet, les candidats sont d’avis que le gouvernement et les institutions publiques offrent une plus grande sécurité d’emploi. D’autre part, l’image du secteur public s’est également améliorée. Il y a davantage de dynamisme qu’auparavant, et la formation et le coaching sont également éminemment présents.

Télétravail et culture d’entreprise

Les formes classiques de travail sont menacées. Le télétravail sera de plus en plus fréquent et c’est aux responsables des ressources humaines de relever ce défi. Conserver des collaborateurs forts est en effet plus crucial que jamais. Cependant, cette nouvelle façon de travailler soulève également des questions. Comment construire et maintenir une culture d’entreprise ? Qu’en est-il de l’atmosphère de travail, et comment montrer votre appréciation ? Il faut y travailler activement. Assurer un bon équilibre entre la liberté du télétravail et une culture d’entreprise dans laquelle l’identification à l’organisation reste conservée.

Vers une nouvelle politique salariale

En partie en raison des nouvelles circonstances, des questions se posent concernant une politique salariale adaptée. Les organisations portent un regard critique sur leur politique de rémunération. Une composante variable, liée aux résultats, est davantage mise en avant. Les plans cafétéria, par exemple, ne sont pas nouveaux, mais l’intérêt pour une rémunération flexible ne cesse d’augmenter. Les entreprises y voient un atout pour attirer et retenir des collaborateurs. En effet, ils ont plus de choix dans leur package salarial. Les soins de santé, l’industrie pharmaceutique et l’IT, notamment, ressentiront la pression d’offrir un package salarial compétitif et plus élevé.

Vers une numérisation des pratiques

La numérisation du payroll et des processus administratifs existait depuis un certain temps déjà au sein des RH, mais ici également, le virus accélère la transformation. De nombreux autres domaines des ressources humaines passent au numérique. Le télétravail en fait certainement partie, mais les sites web de recrutement interactifs, les évaluations numériques et même l’intelligence artificielle sont aussi de plus en plus fréquemment utilisés. L’IA peut par exemple déjà être utilisée pour l’analyse de données, le benchmarking et le matching. Intéressant pour l’avenir des RH.

Source : NCOI Learning/peoplesphere.be

Read More
Julie Delcourt 19 novembre 2020 3 Comments