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Payroll : quand la Belgique est à la pointe de la technologie

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lus de la moitié des entreprises belges utilisent déjà le cloud pour calculer les salaires, selon SD Worx. Ce pourcentage d’utilisation classe la Belgique en deuxième position, juste derrière les Pays-Bas.

55% des entreprises belges utilisent la technologie du cloud pour le processus de paie, ce qui a un impact positif sur le payroll. Du côté de nos pays voisins, 5 entreprises sur 10 l’utilisent également. En outre, 6 entreprises belges sur 10 (59%) témoignent d’un impact positif de la technologie sur la démarche liée au paiement des salaires. 64% des entreprises belges estiment d’ailleurs que la numérisation a aussi un impact positif sur le coût total du processus de paie.  C’est ce qui ressort de l’indice de compétence salariale de SD Worx.

La Belgique apparaît ainsi comme l’un des pionniers européens en termes de maturité technologique au sein du payroll.

SD Worx, prestataire européen de services de RH et du payroll, a interrogé plus de 1 300 entreprises en Belgique, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni afin d’obtenir un aperçu de la manière dont celles-ci traitent ou font traiter leurs salaires.

Le cloud en plein essor

En termes de technologie, de plus en plus d’entreprises passent au cloud (49% actuellement). En Belgique, 55% des entreprises utilisent le cloud pour le calcul des salaires : 10% combinent les logiciels cloud et sur site, tandis que 45% travaillent exclusivement via le cloud.

Néanmoins, les Pays-Bas remportent la palme en termes d’utilisation de la technologie : 7 entreprises sur 10 ont déjà recours au cloud pour leurs salaires. Le Royaume-Uni (45%) et surtout la France (31%) restent à la traîne.

Tom Wouters, Chief Product Officer chez SD Worx, détaille : « La Belgique, avec les Pays-Bas et l’Allemagne, est l’un des pionniers en termes de technologie cloud pour le calcul des salaires. Nous observons que le cloud offre une flexibilité et une sécurité accrue, notamment à l’heure du travail hybride. Par ailleurs, nous prévoyons que cette tendance se poursuivra dans les années à venir. » L’expert poursuit : « Malgré cela, nous voyons encore chez SD Worx des possibilités de professionnalisation des entreprises. Dans les domaines de la gestion des effectifs et des RH de base notamment, la numérisation peut accompagner principalement dans les processus de collecte de données. Par exemple, un salarié peut être intégré digitalement avant même de commencer à travailler. Il s’agit là d’une opportunité qui existe pour de nombreuses entreprises ».

Une maturité numérique

La Belgique est en tête pour ce qui est de la maturité numérique des processus de paie. Elle est suivie par l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et les Pays-Bas.

Plus de la moitié des entreprises belges (59%) indiquent que les technologies et systèmes actuels facilitent le processus de traitement des salaires. L’attitude positive de la Belgique à l’égard de la technologie est donc légèrement supérieure à la moyenne de tous les pays participants (52%).

Seul le Royaume-Uni s’avère plus convaincu de l’influence positive de la technologie et des systèmes existants sur le processus de paie. Des pays comme les Pays-Bas (51%), l’Allemagne (41%) et la France (47%) ne font que confirmer la tendance.

L’enquête s’est également focalisée sur les avantages d’une digitalisation pour le processus de paie : la Belgique voit spécifiquement l’impact positif le plus important dans les domaines suivants :

  • La collecte de données et l’accès ou l’intégration de sources de données telles que les systèmes d’enregistrement et les systèmes de planification du personnel,
  • L’administration des présences et des absences,
  • Le paiement des salaires,
  • Les transferts aux organes gouvernementaux et aux tiers.

Concrètement :

  • 78% des entreprises belges estiment que les transferts aux autorités et aux tiers sont plus fluides grâce à la technologie. Cela semble être l’une des principales pierres d’achoppement dans le traitement des salaires des entreprises belges.
  • 77% font le même constat pour le domaine de l’exécution des paiements de salaires.
  • De même, en ce qui concerne la collecte de données et l’accès aux sources de données ou leur intégration, les entreprises belges constatent un impact positif de la technologie à 71%.

Enfin, pour la gestion des présences et des absences, 63% des entreprises belges sont favorables à l’impact positif de la technologie.

 « La Belgique est traditionnellement un pays dans lequel les processus de paie sont largement externalisés. La professionnalisation et la numérisation de ces processus relèvent donc en grande partie de la responsabilité des acteurs principaux. Par conséquent, le niveau d’innovation au sein même de la technologie est très élevé. Nous sommes un exemple pour les autres pays à cet égard. L’automatisation des processus présente de nombreux avantages : les chiffres montrent qu’elle a non seulement un effet positif sur l’efficacité des processus, de même qu’un impact sur la réduction des coûts. De cette manière, la Belgique joue un rôle de pionnier pour les autres pays », conclut Tom Wouters.

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Julie Delcourt 16 août 2022 0 Comments

Comment lutter contre l’absentéisme au travail?

A

vec la crise sanitaire, l’absentéisme frappe de pleine fouet les entreprises. Les absences de courte durée – liées au travailleurs.euses contaminé.es et confiné.es- sont reparties à la hausse en raison de la quatrième vague et de la forte contagiosité du variant Omicron.

En novembre et décembre 2021, les chiffres en matière d’absentéisme étaient d’environ 50% plus élevés qu’à la même période en 2020, d’après une étude d’Acerta.

Plus globalement, il n’est jamais idéal que l’absentéisme devienne monnaie courante, surtout si les activités de la société en sont directement affectées, si les manquements deviennent plus fréquents et que les absences sont trop régulières et non justifiées. Comment réduire l’absentéisme des salarié.es ?

#1 Opter pour une communication ouverte

Créer une relation de confiance et de transparence est essentiel pour que vous salarié.es puissent exprimer leurs besoins et leurs envies. C’est également de la sorte que vous pourrez réellement évaluer leur satisfaction et leur bien-être. Sont-ils/elles heureux.se ? Ce facteur peut avoir un véritable impact sur l’absentéisme au travail. Une communication claire et transparente est la clé pour éviter tout quiproquo.

Dans cette même optique, vos employé.es doivent pouvoir prendre la parole lorsqu’ils/elles vivent des moments difficiles dans leur vie personnelle, moments qui peuvent être déterminants dans l’absentéisme de votre personnel.

#2 Développer une bonne politique de people management

Après avoir mis en place un cadre de confiance, et que vos employé.es se sentent à l’aise, qu’ils/elles peuvent vous parler en toute transparence, il s’agit de mettre en place une bonne politique de gestion du personnel.

L’objectif est d’éviter le stress et la démotivation de votre équipe, tout en répondant à ses attentes. Veillez à ce que l’environnement de travail soit sain, positif et rassurant. C’est aussi le moment de s’assurer de la prise de congé de chacun.e et de leurs disponibilités. Prenez notre des absences de chacun et communiquez les à tout le monde.

Horaire de travail, rémunération pour les heures supplémentaires, jours fériés, congés maladies et autres congés, vacances annuelles, etc., sont autant d’aspects qui doivent figurer dans votre politique de gestion du personnel. Elle n’est pas exhaustive bien sûr, mais si les choses sont écrites noir sur blanc, on évite les mauvaises surprises et les absences répétitives injustifiées !

PS : N’oubliez pas d’inclure toute une politique de gestion des absences au sein de votre politique de people management. Listez toutes les situations possibles et imaginables où l’employé.e pourrait être amené.e à s’absenter. Plus la situation est clarifiée, moins nombreuses seront les incertitudes.

#3 Faire le suivi des absences des collaborateurs/-trices

Pour gérer au mieux l’absentéisme au travail, faites le suivi des absences dans un registre clair et tenu à jour. Cela vous permettra en un coup d’œil de déterminer la récurrence des absences de vos employé.es, de savoir pour quels motifs ils s’absentent, de les comprendre et travailler dessus.

Vous l’aurez compris, en somme, la meilleure manière de lutter contre l’absentéisme – Covid ou pas Covid- est de clarifier le fonctionnement de votre organisation et d’être rigoureux. En identifiant les attentes de votre équipe, en faisant preuve d’ouverture et de transparence, vous pourrez potentiellement déterminer quelles sont les causes principales de l’absentéisme au sein de votre société et mettre tout en place pour le réduire.

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Julie Delcourt 31 janvier 2022 2 Comments