uels sont les éléments clés d’un leadership réussi ? Securex nous livre les 4 ingrédients nécessaires pour qu’un leadership soit efficace.
Le leader
Un bon leadership commence par le leader lui-même. S’il veut briller dans son rôle, sa première tâche consiste à se regarder dans un miroir : quel leader suis-je et comment puis-je faire coïncider mes valeurs avec celles de l’organisation ? Il connaît ses points forts et ses faiblesses. Et sait parfaitement quel impact son comportement a sur ses collaborateurs.
Le climat
Un bon leader crée le climat interne adéquat. Un climat propice au changement et aux défis, dans lequel le bien-être et le succès jouent un rôle central. Le leader met pour cela les ressources adéquates à disposition, suscite la créativité, renforce le sens de l’entrepreneuriat ET intègre une culture du feedback.
Les actions
Comment un leader s’assure-t-il que ses collaborateurs font ce qu’ils doivent faire ? En combinant lui-même la parole et l’action. Un leader puissant :
soutient: il n’est pas un superviseur, mais un coach. Il ne se place pas au-dessus de son équipe, mais à côté de celle-ci ;
gère: il fixe des objectifs collectifs à court et long terme, tout en proposant le cadre de travail adéquat ;
inspire: il promeut une culture de changement et d’innovation et encourage ses collaborateurs à entreprendre ;
donne le bon exemple : il fait ce qu’il dit et sait parfaitement quand il doit diriger et quand il doit suivre.
La plus-value
Créer de la plus-value pour toutes les parties prenantes de votre organisation : un bon leader doit aussi avoir cette ambition. Il le fait en déployant sa vision de l’entrepreneuriat. En innovant et en expérimentant. Et en osant faire des erreurs.
Voilà les 4 ingrédients d’un leadership réussi. Vous en connaissez la recette. Attention, pourtant, vous pouvez vous permettre quelques petits écarts et ne pas vous pliez à ces ingrédients.
En effet, il n’existe pas de leadership qui conviendrait uniformément à chaque organisation.
Toute organisation, ainsi que la vôtre, possède son propre ADN, sa propre culture et, par conséquent, son propre leadership. C’est à vous de choisir le style de management qui vous convient et d’aboutir à une formule harmonieuse et heureuse.
Enfin, n’oubliez pas qu’un bon leadership passe aussi par ceux qui sont directement concernés par ce dernier : les employés. C’est grâce à votre personnel que vous pourrez mettre en place tous les ingrédients de la réussite de votre leadership. Sans eux, le défi serait difficile à relever.
lus de 500.000 employés du secteur privé (CP 200) vont voir leur rémunération mensuelle augmenter de 11,08% dès le mois de janvier. Qu’est-ce que cela implique ? Tour d’horizon avec le spécialiste RH Acerta.
Le mécanisme d’indexation automatique des salaires maintient les salaires des employés au niveau du coût de la vie. Cette année, l’économie a été confrontée à uneinflation vertigineuseen raison des prix très élevés de l’énergie et de la perturbation des chaînes d’approvisionnement, ce qui a entraîné une indexation des salaires historiquement élevée.
Comme l’indexation automatique des salaires est réglementée par des Conventions Collectives de Travail (CCT) sectorielles en Belgique, elle n’a pas lieu au même moment pour chaque travailleur. Pour la CP 200 et certains autres secteurs, l’indexation des salaires est effectuée chaque année en janvier.
L’indexation s’applique au salaire brut du travailleur. Un employé dont le salaire mensuel brut est de2500 eurospeut s’attendre à percevoir un salaire de2777 eurosà partir du 1er janvier 2023, soit une augmentation salariale brute de 277 euros par mois. Lors de la conversion d’un salaire brut à un salaire net, il faut tenir compte de facteurs tels que la retenue ONSS et le précompte professionnel. Dans un certain nombre de situations, le travailleur a également droit à une réduction d’impôt.
Pour janvier 2023, l’indexation des salaires de la CP 200 a été fixée à11,08 %. Vu que plus de 500 000 employés relèvent de cette commission paritaire, il s’agit d’une grande partie des travailleurs belges.
oici un aperçu de ce qu’il faut garder à l’oeil pour la nouvelle année en matière RH.
Pas de Grande Démission ni de turnover
La Grande Démission – tendance qui s’est déjà bien répandue à l’étranger- ne semble pas vraiment concerner la Belgique, comme l’indique SD Worx dans une de ses études menées en 2022.
Les Belges sont plutôt engagés dans leur travail. Une majorité (55%) est d’accord avec l’affirmation selon laquelle ils font plus que ce qui est demandé (dans leur travail). Seule une très petite minorité est “totalement en désaccord” avec cette affirmation (2%). Moins d’un sur dix (9%) n’est pas d’accord et ne fait donc certainement pas plus que ce qui est demandé. Il n’y a pas de différences significatives selon l’âge.
Le marché belge du travail reste aussi très stable avec peu de rotation et les travailleurs ne se sentent pas mal dans leur job.
Il n’est donc pas nécessaire de tirer la sonnette d’alarme à cet égard mais il faut toutefois rester vigilent. En effet, maintenir l’engagement et garantir le bien-être de ses employés en tant qu’employeur est une des tendances RH que vous ne devez pas perdre de vue pour 2023.
Recruter pour la personnalité ?
Récemment sur Tiktok, des influenceurs se vantaient d’avoir été recrutés et engagés pour leur personnalité. Peut-être est-ce un peu loin de la réalité du monde de l’emploi ? Quoique : SD Worx estime que recruter sur base de la personnalité permet de trouver les bons talents et les personnes compétentes pour les fonctions recherchées.
Christien Gebruers, directeur de l’acquisition des talents chez SD Worx : « Nous voulons surtout que votre personnalité sur le lieu de travail corresponde à la “personnalité” de notre entreprise. De cette façon, nous pouvons augmenter notre champ d’action pour le recrutement ».
Il n’est plus question de recruter des candidats sur base d’une liste de critères qu’ils doivent remplir. Le recruteur se plie davantage aux qualités des postulants et se laisse charmer.
« Cela nécessite un investissement de notre part, mais en partant davantage de la personnalité, nous pensons que nos collaborateurs auront un sentiment d’appartenance et de communauté dans notre entreprise. S’ils peuvent être eux-mêmes et bien s’entendre avec leurs collègues, ils voudront rester plus longtemps. Et s’ils viennent tout de même à partir, nous aurons des ambassadeurs qui propageront qu’il est agréable de travailler chez SD Worx. Nous recherchons des collègues dotés d’un flair naturel et désireux de travailler avec les autres. Si vous êtes naturellement flexible et avide de nouveaux défis, vous avez une longueur d’avance. C’est ce que recherchent de nombreuses entreprises, car les technologies et les tendances évoluent rapidement. Nous voulons des employés résilients qui sont prêts à s’adapter rapidement. »
Considérez vos talents et estimez-les à leur juste valeur. Voilà une bonne résolution RH pour 2023.
Prendre en compte la crise énergétique
2022 a été marqué par de nombreuses crises, autres que celle du Coronavirus. Comme le note SD Worx, le plein effet de l’indexation automatique des salaires se fera pleinement sentir en janvier 2023.
Tous les secteurs verront les salaires augmenter d’au moins 10%. Une situation inédite : c’est au moins trois fois plus que l’année passée. De quoi mettre sous pression la position concurrentielle de nos entreprises belges et les investissements étrangers.
Jan Vanthournout, expert en relations sociales chez SD Worx : « Les employeurs vont essayer de maintenir l’emploi, mais cela pourrait devenir très difficile en 2023 sous la pression de l’augmentation des coûts énergétiques et salariaux. En plus de l’indexation automatique des salaires, on discute de la marge de majoration des salaires pour la période 2023-2024 (loi sur la norme salariale), qui sera finalement réglée non seulement dans les secteurs mais aussi au niveau des entreprises. Et ce, alors que les préparatifs des élections sociales de 2024 sont en cours. Le dialogue social sera plus important que jamais. »
Se montrer flexible
Avec l’augmentation des factures d’énergie et autres, le bien-être financier des gens est de plus en ébranlé. De votre côté, vous devez de plus en plus prendre ceci en considération.
SD Worx recommande à ce propos d’intégrer des alternatives flexibles dans votre politique salariale stratégique, avec des options sur mesure, des périodes de paie souples (paiement à la demande), d’autres formes de rémunération ou une rémunération flexible, qui permettent au collaborateur de déterminer en partie la composition de son package salarial.
« Pour répondre à cette demande de flexibilité supplémentaire, par exemple en termes d’employabilité, les services du personnel utilisent l’analyse RH : elle leur fournit des informations basées sur les données sur les talents, les aptitudes et les compétences dont ils disposent. Grâce au mapping proactif des compétences des travailleurs, les organisations augmentent non seulement leur employabilité maximale, mais elles soutiennent également leurs travailleurs dans leurs possibilités de développement et leur planification de carrière ».
Enfin, le contexte actuel nécessite une véritable adaptation dans la manière de travailler. Et cela passe par l’employeur. « Ce changement de mentalité se fait d’abord et avant tout avec vous-même », conclut Bruce Fecheyr-Lippens, Chief People Officer de SD Worx.
est ce qu’il ressort d’une étude menée par SD Worx.
Les secteurs dans lesquels les salaires sont indexés une fois par an se dirigent vers une indexationde plus de 10 %en janvier 2023. C’est le calcul du prestataire de servicesSD Worxaprès la publication du chiffre de l’inflation pour le mois d’août. Elle concerne, entre autres, la plus grande commission paritaire des employés (PC 200), qui représente quelque400. 000 personnes.
SD Worx parle d’une “indexation historiquement élevée”. ” Une prévision n’offre aucune certitude, mais il est d’ores et déjà clair que la forte inflation des derniers mois et des mois à venir entraînera des indexations salariales d’une rapidité et d’une ampleur sans précédent “, indique le rapport. Au cours de la dernière décennie, le taux normal d’indexation a étéinférieur à 2 % par an.
Les salaires de presque tous les saalariés belges sont automatiquement adaptés à l’augmentation du coût de la vie. Toutefois, il existe de grandes différences.
Par exemple, certains secteurs adaptent les salaires tous les mois ou tous les trimestres, tandis que d’autres (comme les fonctionnaires) ne le font que lorsqu’un certain seuil, comme l’indice pivot, a été dépassé. En outre, il existe des secteurs qui n’adaptent le salaire qu’une fois par an. Pour les employés de la commission paritaire complémentaire (PC 200), le personnel de la restauration (PC 302), l’industrie alimentaire (PC 118 et 220), le transport routier pour compte d’autrui (PC 140.03), et le commerce international, le transport et la logistique (PC 226), cela se passe en janvier. Ils peuvent s’attendre àune augmentation d’au moins 10 %, estime SD Worx.
Indexation en chaine
Dans les secteurs où les salaires sont indexés lorsque le seuil est dépassé, le prestataire de services a constaté que les indexations se succèdent rapidement. Par exemple, les salaires des employés du secteur dela santé(y compris les hôpitaux et les maisons de repos et de soins) seront probablement indexés quatre fois avec 2 pour cent.
Dans le secteur dela constructionégalement, la société de gestion des ressources humaines prévoit quatre indexations supplémentaires pour les travailleurs à partir d’octobre.
Le mécanisme d’indexation des salaires protège le pouvoir d’achat, mais il présente aussi un inconvénient, selon SD Worx. Pour les employeurs belges, par exemple,les coûts salariauxaugmentent rapidement en raison de l’inflation élevée.
lus de la moitié des entreprises belges utilisent déjà le cloud pour calculer les salaires, selon SD Worx. Ce pourcentage d’utilisation classe la Belgique en deuxième position, juste derrière les Pays-Bas.
55% des entreprises belges utilisent la technologie du cloud pour le processus de paie, ce qui a un impact positif sur le payroll. Du côté de nos pays voisins, 5 entreprises sur 10 l’utilisent également. En outre, 6 entreprises belges sur 10 (59%) témoignent d’un impact positif de la technologie sur la démarche liée au paiement des salaires. 64% des entreprises belges estiment d’ailleurs que la numérisation a aussi un impact positif sur le coût total du processus de paie. C’est ce qui ressort de l’indice de compétence salariale de SD Worx.
La Belgique apparaît ainsi comme l’un des pionniers européens en termes de maturité technologique au sein du payroll.
SD Worx, prestataire européen de services de RH et du payroll, a interrogé plus de 1 300 entreprises en Belgique, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni afin d’obtenir un aperçu de la manière dont celles-ci traitent ou font traiter leurs salaires.
Le cloud en plein essor
En termes de technologie, de plus en plus d’entreprises passent au cloud (49% actuellement). En Belgique, 55% des entreprises utilisent le cloud pour le calcul des salaires : 10% combinent les logiciels cloud et sur site, tandis que 45% travaillent exclusivement via le cloud.
Néanmoins, les Pays-Bas remportent la palme en termes d’utilisation de la technologie : 7 entreprises sur 10 ont déjà recours au cloud pour leurs salaires. Le Royaume-Uni (45%) et surtout la France (31%) restent à la traîne.
Tom Wouters, Chief Product Officer chez SD Worx, détaille : « La Belgique, avec les Pays-Bas et l’Allemagne, est l’un des pionniers en termes de technologie cloud pour le calcul des salaires. Nous observons que le cloud offre une flexibilité et une sécurité accrue, notamment à l’heure du travail hybride. Par ailleurs, nous prévoyons que cette tendance se poursuivra dans les années à venir. » L’expert poursuit : « Malgré cela, nous voyons encore chez SD Worx des possibilités de professionnalisation des entreprises. Dans les domaines de la gestion des effectifs et des RH de base notamment, la numérisation peut accompagner principalement dans les processus de collecte de données. Par exemple, un salarié peut être intégré digitalement avant même de commencer à travailler. Il s’agit là d’une opportunité qui existe pour de nombreuses entreprises ».
Une maturité numérique
La Belgique est en tête pour ce qui est de la maturité numérique des processus de paie. Elle est suivie par l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et les Pays-Bas.
Plus de la moitié des entreprises belges (59%) indiquent que les technologies et systèmes actuels facilitent le processus de traitement des salaires. L’attitude positive de la Belgique à l’égard de la technologie est donc légèrement supérieure à la moyenne de tous les pays participants (52%).
Seul le Royaume-Uni s’avère plus convaincu de l’influence positive de la technologie et des systèmes existants sur le processus de paie. Des pays comme les Pays-Bas (51%), l’Allemagne (41%) et la France (47%) ne font que confirmer la tendance.
L’enquête s’est également focalisée sur les avantages d’une digitalisation pour le processus de paie : la Belgique voit spécifiquement l’impact positif le plus important dans les domaines suivants :
La collecte de données et l’accès ou l’intégration de sources de données telles que les systèmes d’enregistrement et les systèmes de planification du personnel,
L’administration des présences et des absences,
Le paiement des salaires,
Les transferts aux organes gouvernementaux et aux tiers.
Concrètement :
78% des entreprises belges estiment que les transferts aux autorités et aux tiers sont plus fluides grâce à la technologie. Cela semble être l’une des principales pierres d’achoppement dans le traitement des salaires des entreprises belges.
77% font le même constat pour le domaine de l’exécution des paiements de salaires.
De même, en ce qui concerne la collecte de données et l’accès aux sources de données ou leur intégration, les entreprises belges constatent un impact positif de la technologie à 71%.
Enfin, pour la gestion des présences et des absences, 63% des entreprises belges sont favorables à l’impact positif de la technologie.
« La Belgique est traditionnellement un pays dans lequel les processus de paie sont largement externalisés. La professionnalisation et la numérisation de ces processus relèvent donc en grande partie de la responsabilité des acteurs principaux. Par conséquent, le niveau d’innovation au sein même de la technologie est très élevé. Nous sommes un exemple pour les autres pays à cet égard. L’automatisation des processus présente de nombreux avantages : les chiffres montrent qu’elle a non seulement un effet positif sur l’efficacité des processus, de même qu’un impact sur la réduction des coûts. De cette manière, la Belgique joue un rôle de pionnier pour les autres pays », conclut Tom Wouters.
ous faites partie de ceux qui prennent congé vers la moitié ou la fin de la période estivale ? Alors vous devez trépigner d’impatience. L’occasion de se déconnecter pleinement et de profiter un maximum. Encore faut-il anticiper son départ en vacances… Voici plusieurs choses à prévoir pour que vous puissiez partir l’esprit léger !
1) Faites le point avec la hiérarchie
Assurez-vous que toute la gestion RH quotidienne et hebdomadaire est bien anticipée par votre équipe et par votre supérieur. Faites en sorte que la relève soit assurée en votre absence.
Anticipez aussi les questions des collaborateurs : si certains veulent télétravailler en vacances, choisir leurs jours de congé, avoir du nouveau matériel, etc. fixez des règles claires avec votre supérieur de telle sorte qu’il ou elle puisse prendre le relais et parer à toute situation éventuelle.
2) Informez toutes les équipes de votre prise de congé
Donnez vos dates de congé à tous les collaborateurs de la société, en amont de votre départ. Cela vous évitera de recevoir des mails dispensables ou des sollicitations de travailleurs qui ignorent que vous êtes en congé.
N’hésitez pas non à renseigner dans votre message Out of Office la personne à contacter durant votre absence (salaire, maladie, congé, etc.).
3) Finalisez vos projets et dossiers en cours
Si certains de vos dossiers peuvent attendre votre retour, d’autres non. Focalisez-vous sur l’essentiel avant de partir en vacances : préparer l’accueil d’une nouvelle recrue, anticiper un retour de congé maternité, etc.
4) Informez vos collègues de vos tâches en cours
En communiquant sur vos dossiers en cours, vos collègues pourront facilement être briefé sur les projets à suivre et à garder à l’œil.
N’hésitez pas à leur lister tous les éléments qu’ils doivent prendre en compte et n’oubliez pas de leur fournir toutes les ressources nécessaires pour qu’ils puissent continuer à avancer en votre absence.
5) Faites le tri dans vos mails et prévoyez votre retour
Triez les mails restants dans votre boite mail. Répondez à ceux qui nécessitent une réponse rapide et mettez dans un dossier ceux qui pourront être traités à votre retour. Ceci vous permettra de ne pas trop être submergé à votre retour.
6) Rangez votre bureau et déconnectez-vous !
En mettant de l’ordre dans votre bureau vous entamez déjà une sorte de coupure, de déconnexion avec votre environnement actuel. Et puis, une fois de retour, quoi de mieux que de retrouver un espace propre et ordonné ? De quoi aborder la rentrée en pleine forme !
l’approche de la nouvelle année, les bonnes résolutions sont de mise. Quels sont les défis et les tendances 2022 dans le domaine du people management? D’après l’enquête internationale de SD Worx, attirer de nouveaux talents, miser sur le bien-être et la résilience des travailleurs sont les plus grands défis du secteur.
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Avec l’enquête annuelle sur les employeurs intitulée “The Future of Work and People”, SD Worx prend le pouls des entrepreneurs et des professionnels du people management afin de savoir comment ils envisagent l’avenir. “Les conséquences opérationnelles des premières vagues de Covid-19 et l’incertitude économique liée à celles-ci ont été traitées”, commente Cathy Geerts, Chief HR Officer de SD Worx. “Il est maintenant temps de se concentrer à nouveau sur la croissance. Cela incite les entreprises à remettre au centre leur capital le plus important: les personnes. Outre le bien-être et la résilience des salariés, l’expérience et l’engagement des travailleurs, l’attraction de nouveaux talents, l’employabilité durable et le développement des talents complètent le top 5 européen.”
Le top 5 belge diffère légèrement des autres pays étudiés, bien que là aussi, les salariés soient au centre des politiques de gestion du personnel des employeurs :
Attraction et recrutement (guerre des talents, …): 43,7%
Bien-être et résilience du personnel: 43,3%
Développement des talents et mobilité interne: 35%
Télétravail et travail hybride: 33,3%
Garder ou gagner le contrôle des coûts de personnel: 33%
La différence avec l’année dernière est significative. Les entreprises étaient encore principalement occupées par des tâches de people management opérationnelles: le calcul et le paiement des salaires ainsi que les services aux salariés étaient considérés comme leurs principaux défis. Cette année, l’accent est plus que jamais mis sur les personnes. “La pandémie du coronavirus a eu un impact majeur sur la façon dont nous organisons notre travail”, indique Cathy Geerts. “Ce n’est pas une coïncidence si les entreprises investissent davantage de temps et d’efforts dans leur actif le plus important : leur personnel. Les entreprises se soucient, plus que jamais, de leur personnel et c’est là leur plus grand défi pour l’année prochaine.”
Lorsqu’on compare les petites (>50 employés) et moyennes (50 – 249 employés) entreprises avec les plus grandes (+250 employés), les différences sont frappantes. Par exemple, la coordination du travail à domicile ou d’un mode de travail hybride est plus difficile pour les grandes entreprises. Dans les plus petites entreprises, le travail à domicile figure dans le top 5 pour 28,5% des entreprises. Dans les plus grandes entreprises, cette proportion est de 40%. Attirer et recruter des talents est également plus difficile à mesure que la taille de l’entreprise augmente (38,5% des plus petites entreprises dans le top 5 contre 50% des plus grandes).
Seul le « bien-être et la résilience du personnel » occupe une place plus importante dans la liste des défis de gestion des collaborateurs des PME. Le bien-être est le cinquième défi le plus important pour la moitié (48,5%) des petites PME, contre 39,4% (entreprises de taille moyenne) et 36,3% (grandes entreprises) respectivement.
“Plus l’entreprise est petite, plus il est facile de garder une vue d’ensemble et de réagir avec souplesse en matière de travail à domicile”, constate Cathy Geerts. “Dans les grandes entreprises, nous constatons que l’accent est également sur les personnes, mais avec des angles différents : l’organisation du télétravail et du travail hybride et l’attraction de nouveaux talents figurent dans le top 5 des défis en matière de ressources humaines. Nous constatons également une plus grande rotation du personnel dans les grandes entreprises, ce qui explique pourquoi la guerre des talents est considérée comme l’un de leurs principaux défis.”
Au niveau international, l’accent sur les personnes est également perceptible dans les 12 pays étudiés, le « bien-être et la résilience du personnel » figurant en tête de liste dans la moitié des pays étudiés. En Belgique, seuls l’attraction et le recrutement de nouveaux talents sont classés à égalité avec le bien-être du personnel, comme en France. Les entreprises britanniques, quant à elles, considèrent que la fidélisation et la rotation du personnel constituent la tâche la plus difficile du people management pour les années à venir. Les entreprises allemandes se préoccupent de l’employabilité durable de leurs salariés.
“Pour accroître la résilience d’une organisation et créer une réelle valeur, les chefs d’entreprise réalisent qu’ils doivent établir des contacts directs avec leurs travailleurs qui ne restent pas superficiels”, résume Cathy Geerts. “Comme les salariés prennent de plus en plus leur carrière en main, ils optent pour un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée. D’où l’importance accordée aux personnes dans les défis actuels en matière de ressources humaines. Ceux qui peuvent garantir un personnel heureux, productif et en bonne santé détiennent la clé du succès à long terme et conservent leurs talents”, conclut-elle.
OpenSpace, le podcast de la communauté RH en Belgique, produit par Références et animé par Alexandre Liégeois, revient sur les dernières tendances et pratiques du secteur. Chaque mois, il propose une interview avec un spécialiste du monde des ressources humaines qui livre ses conseils pour vous inspirer. C’est au tour d’Inge Vandewiele, head of employer branding et employee communication chez AG qui nous parle d’expérience employé et de culture d’entreprise face à la crise.
Inge Vandewiele, head of employer branding et employee communication chez AG
Compagnie d’assurance depuis près de 200 ans à Bruxelles, AG compte environ 4.412 employés et travaille en collaboration avec plus de 245.000 entreprises et indépendants. Inge Vandewiele, head of employer branding et employee communication explique que son secteur est en plein mouvement grâce à la digitalisation : « Les attentes des clients évoluent et offrent de nouveaux défis ainsi que de nouvelles opportunités ».
Avec la crise sanitaire et l’obligation de rester chez soi, il faut trouver un moyen pour garder un esprit de travail, même à la maison. Ainsi, la communication digitale évolue rapidement entre collaborateurs et AG a développé une stratégie pour motiver ses employés, même par temps de crise. L’idée est de réinventer les initiatives centralisées en groupe et de mettre « nos collègues au centre de nos préoccupations et de nos décisions ». Un exemple concret : la course virtuelle. Pendant le confinement, la solitude et parfois le renfermement sur soi-même ont été pénibles pour certaines personnes. L’objectif d’AG était donc de permettre à leurs employés de se reconnecter, même à distance. En allant faire un footing ou même une marche, les collaborateurs pouvaient rester en lien avec leurs collègues grâce à un podcast créé par AG. Ils pouvaient entendre des encouragements pour continuer à avancer et même partager des chansons grâce à une playlist connectée. Préserver et renforcer cette culture de la communication pendant la crise, c’était l’un des buts d’AG.
En mai 2020, lors du retour dans les locaux, Inge Vandewiele explique que la communication empathique a été la clé pour rassurer les collègues inquiets. Des centaines d’appels téléphoniques ont permis de rassurer et de ramener petit à petit les collaborateurs dans les locaux.
Les outils de communication : le réseau social interne
Pour continuer de rapprocher et connecter les collaborateurs, AG met en place son propre réseau social en interne. En janvier 2020, apparaît officiellement Connect AG, un simple changement de nom de la plateforme Workplace by Facebook. Aucune grande différence avec le réseau social classique et c’est une des clés importantes. En effet, proposer un réseau social qui fonctionne de la même manière que Facebook permet de faciliter l’adhésion des collaborateurs dans leur milieu professionnel. Mais savoir comment fonctionne ce réseau ne signifie pas qu’il sera utilisé. Donc il faut convaincre en interne. Pendant 4 mois près de 300 ambassadeurs volontaires ont commenté et partagé des publications sur la vie quotidienne de l’entreprise pour donner envie au reste de l’équipe. Depuis le lancement, plus de 21.500 posts ont été réalisés. Mais, si certains collaborateurs ont peu, voire jamais utilisé Facebook, il faut leur apprendre. Une soixantaine de formations ont été données depuis le début de Connect AG, par exemple pour les manageurs souhaitant utiliser efficacement le réseau.
Des objectifs en trois phases pour une meilleure collaboration
Pour atteindre une collaboration efficace et naturelle au travail, Inge Vandewiele présente trois phases. Comme expliqué précédemment, il faut dans un premier temps une connexion et une adaptation entre les collègues. Après le lancement, l’objectif des 300 ambassadeurs était de donner envie à 80% des collaborateurs de rejoindre la plateforme. Grâce aux formations, AG compte actuellement, 92% d’adhérents. Ils échangent des contenus et alimentent Connect AG dans des groupes de projets restreints ou bien dans des groupes rassemblant l’ensemble des collaborateurs.
Mais en plus d’être un lien entre collègues, le réseau social a pour objectif d’être un moyen d’interagir sur le travail. Le but est de récolter des informations professionnelles et de pouvoir les communiquer par la suite entre les différentes structures. Ainsi, la deuxième phase vise à promouvoir et à interagir sur le travail.
La dernière étape que souhaite atteindre AG, c’est d’aller au-delà des simples échanges entre les collaborateurs et que ce réseau social devienne une aide réelle dans le travail. Qu’il soit un outil de collaboration au quotidien. Connect AG est donc un projet projet parmi l’ensemble des initiatives que l’équipe RH d’AG porte :
En parallèle de Connect AG, l’équipe RH d’Inge travaille sur 3 aspects stratégiques distincts :
des communications stratégiques, comme au niveau de l’employer branding visant à favoriser l’implication des collaborateurs.
communications tactiques pour expliquer et faire la promotion de ces nouvelles technologies auprès des collaborateurs. Par exemple, des campagnes autour de l’importance du réseau et des futurs autres moyens de communication dans l’entreprise, comme le déploiement de Teams.
Les stratégies passent aussi par un ensemble de projets qui améliorent la vie au travail et dans la carrière professionnelle. On peut y retrouver la création d’un campus pour les formations ou encore, des projets autour de l’aménagement du lieu de travail.
L’ensemble de ces stratégies vise à instaurer une culture de la communication au sein de l’entreprise.
Mettre au centre de l’attention le collaborateur grâce à une communication facilitée et un bien-être au travail, comme à la maison, par temps de crise est un pari gagnant pour AG. En janvier 2021, l’étude annuelle de Randstad Employer Brand Research déclare qu’AG est « l’employeur le plus attractif en Belgique en ce qui concerne le travail à domicile et l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée ».
omment attirer les meilleurs talents ? Il existe de nombreuses méthodes, chacune redoublant de plus en plus d’originalité. Mais au-delà d’un descriptif bien rédigé et d’avantages alléchants, la vidéo peut faire la différence. Voici 5 bonnes raisons de l’intégrer dans votre processus de recrutement.
De nos jours, la vidéo, filmée ou en motion design, est l’une des meilleures manières de présenter sa marque employeur et de susciter l’intérêt de potentiels candidats. D’ici l’année prochaine, 82% du trafic internet (en quantité de données) correspondra à la consommation de contenus vidéo. C’est dire que la vidéo, qui a déjà la cote en ligne, va s’imposer comme le nouvel outil de prédilection du recruteur et faire partie intégrante de sa stratégie de recrutement.
Alors, tenté par l’expérience de recrutement vidéo ? Vous hésitez encore ou vous n’êtes toujours pas convaincu ? Voici 5 bonnes raisons de passer le cap.
#1 Obtenir une meilleure visibilité
Au-delà d’un gain de temps et d’argent, la vidéo présente plusieurs avantages qui vous permettront de recruter les bonnes personnes.
Regarder une vidéo est plus facile et prend moins de temps que de lire un texte. Les contenus vidéo sont également plus rapidement partagés : la vidéo génère plus de 1200% de partages que le texte et les images combinés ensemble sur les réseaux sociaux, selon le site videosrh.fr.
#2 Attirer plus de jeunes candidats
On le sait, les générations Y et Z ne jurent que par les réseaux sociaux et plusieurs études ont démontré que l’usage de la vidéo est une stratégie efficace pour les attirer.
D’après la plateforme CareerBuilder, lorsque les jeunes ont le choix entre une vidéo et un article, ils sont quatre fois plus susceptibles de regarder la vidéo et non le texte. Des résultats à prendre considérablement en compte quand on sait que d’ici 2030, les Millennials représenteront 75% de la population active, au niveau mondial !
De plus, si tous les jeunes consultent votre vidéo, vous pourrez par conséquent obtenir plus de candidatures et vous laisser l’embarras du choix dans l’élection de vos futurs collaborateurs…
#3 Améliorer l’expérience candidat
Voilà une bonne raison d’intégrer une vidéo dans son annonce ! On sait combien tout ce qui touche à l’expérience candidat (du processus d’embauche à l’onboarding et tout au long de la carrière au sein de l’entreprise) est un sujet qui tient à cœur les RH.
Pourquoi ne pas créer une vidée personnalisée et ainsi remercier le candidat d’avoir postulé ? Vous pouvez également opter pour une vidéo explicative reprenant toutes les étapes du recrutement et la manière dont il se déroule. De quoi rassurer le candidat et lui faire comprendre pleinement ce qui va se passer et comment vous allez procéder.
En optant pour la vidéo vous pouvez communiquer sur votre marque employeur. C’est aussi une autre façon de la promouvoir. Par exemple : vous pouvez y raconter l’histoire de l’entreprise, présenter ses valeurs et ses collaborateurs, etc.
Le storytelling est devenu un indispensable pour capter l’attention de votre public, de partager des émotions avec ce dernier et de susciter l’engagement. Faites de vos collaborateurs vos ambassadeurs et faites-les témoigner de leur expérience au sein de la société. Cela séduit.
Là repose la force de la vidéo : pas besoin de clamer haut et fort votre qualité d’employeur, il suffit de la montrer…
#5 Anticiper le recrutement de demain
Avec la transition digitale actuelle que nous vivons, utiliser la vidéo est une manière de se préparer à l’avenir et aux méthodes de recrutement de demain. Penser ‘digital first’ est primordial quand on sait que 82% des candidats recherchent des offres d’emploi sur leur téléphone mobile.
La vidéo est la star précoce du contenu mobile et est amenée à percer. D’après le site web lasuperagence.com, il est estimé que la vidéo représentera près de 87% du trafic mobile fin 2021.