Deux Belges sur trois se disent passionnés par leur emploi

L

es Belges aiment leur travail. En voilà une bonne nouvelle ! Deux Belges sur trois se sentent d’ailleurs passionnés par leur emploi au moins une fois par semaine, et près de sept salariés sur dix considèrent que leurs tâches ont du sens et sont utiles. Plus d’un travailleur belge sur cinq éprouve même ce sentiment au quotidien. Seul nos voisins néerlandais font (légèrement) mieux.

Dans l’étude A Worker’s Journey, SD Worx a sondé la situation professionnelle de quelque 5 000 salariés dans les pays européens suivants : Belgique, Allemagne, France, Pays-Bas et Royaume-Uni. SD Worx a par ailleurs demandé aux travailleurs dans quelle mesure ils ressentent la sécurité de leur emploi ou impliqués, s’ils considèrent que leur travail a du sens et sont fiers des tâches accomplies, et s’ils sont passionnés par celui-ci.

7 salariés sur 10 indiquent qu’au moins une fois par semaine, ils sont fiers de leur emploi et des tâches qu’ils fournissent. Cela peut s’expliquer, entre autres, par le lien que les employés entretiennent avec leur travail, leur environnement et l’organisation. À cet égard, nous faisons mieux que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les Néerlandais sont quant à eux légèrement plus fiers de leur travail, avec 77,3 % de salariés satisfaits de leur emploi chaque semaine.

Attention au stress

Bien que ces résultats d’enquête sur la satisfaction au travail soient positifs, ils révèlent également des aspects dont les employeurs belges devraient se méfier. Par exemple, les Belges se situent juste en dessous de la moyenne en ce qui concerne l’énergie qu’ils déploient sur leur lieu de travail. 55 % disent se sentir énergiques au moins une fois par semaine, pour seulement 8 % c’est le cas tous les jours.

Cette tendance se reflète également dans les chiffres relatifs au degré de stress lié à leur poste . 41% des employés belges considèrent que leur emploi est mentalement exigeant sur une base hebdomadaire. Pour 8 % d’entre eux, c’est même le cas au quotidien. À cet égard, nous sommes les moins bien lotis par rapport à nos pays voisins. Pour 27% des Belges, leur travail est physiquement fatiguant chaque semaine. 7 % rentrent à la maison physiquement fatigués tous les jours. Ici aussi, les salariés belges se situent au-dessus de la moyenne, bien qu’à une fraction près, des cinq pays européens étudiés. Seule la France obtient un score légèrement inférieur à celui de la Belgique.

Néanmoins, il est positif de constater que près de 2 Belges sur 3 (63%) vivent leur travail comme une passion chaque semaine. Les salariés belges arrivent donc en deuxième position, derrière leurs voisins néerlandais. La Belgique se place devant l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France.

La même tendance se dessine lorsqu’on demande aux travailleurs s’ils trouvent leur poste significatif et utile. Un peu plus d’un salarié belge sur cinq déclare y trouver un sens au quotidien. 7 Belges sur 10 le disent chaque semaine ou plus. De plus, 2 salariés belges sur 3 déclarent s’amuser au travail chaque semaine.

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Julie Delcourt 10 février 2022 0 Comments

La relation manager/employé s’est détériorée au cours de la pandémie

P

our quatre salariés sur dix, la relation avec le manager s’est détériorée pendant la pandémie. C’est ce qu’il ressort d’une étude publiée par StepStone menée auprès de plus de 2.000 salariés et managers belges.

Pour une grande partie des personnes sondées (42%), la crise sanitaire a eu un impact négatif (sévère) sur leurs relations avec leurs managers. Pourtant, ce n’est pas le cas pour tout le monde, puisque 48% ont déclaré que leurs relations ne se sont ni détériorées ni améliorées, mais sont simplement restées les mêmes. Il est intéressant de noter que le reste de l’échantillon (1 sur 10) ont déclaré que leur relation a évolué de manière positive depuis la crise de la Covid.

En creusant les principales raisons de ces évolutions, on apprend que:

  • En ce qui concerne les relations impactées négativement, les salariés ont cité le manque de soutien de la part de leur manager pendant la crise (selon 58%); le manque de récompenses (52%), et le stress accru dû à leur manager depuis la crise de la Covid (46%) comme étant des facteurs clés. Les autres raisons mentionnées sont le manque d’interaction avec l’équipe de direction (37%) et les difficultés à se sentir engagé au travail (27%).
  • Près d’un salarié sur cinq (17%) dont la relation a été affectée négativement a déclaré que cela résultait de l’obligation de revenir au bureau, tandis que 7% ont déclaré que leur relation avait souffert d’ennui et de solitude en travaillant à distance.

Interrogés sur les principales raisons de l’amélioration de leurs relations, les répondants ont déclaré qu’ils/elles se sentaient plus productif·ves dans leur travail pendant la crise de la Covid-19 (44%) et qu’ils/elles avaient plus d’interactions avec leur manager (33%). Il est donc logique que 30% d’entre eux/elles considèrent que leurs relations se sont améliorées grâce au soutien accru de leur manager. Autre résultat intéressant: 15% ont déclaré que l’amélioration provenait du fait qu’il y avait plus d’espace entre eux/elles et leur manager.

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Discordance employeur/employé

Pour examiner les deux parties prenantes, StepStone a également interrogé 244 managers. La moitié d’entre eux (50%) ont indiqué qu’ils/elles ne ressentaient aucun changement dans leurs relations depuis le début de la crise sanitaire, tout comme 48% des salariés interrogés. Cependant, il semble qu’il y ait un décalage lorsqu’on examine les relations ayant connu une évolution positive ou négative selon les deux parties.

En ce qui concerne les relations positivement impactées, plus d’un manager sur quatre (28%) estime que ses relations avec ses subordonnés directs se sont améliorées pendant la pandémie. En comparaison, seulement 10% des salariés ont déclaré la même chose. La différence devient encore plus visible lorsqu’on examine les relations négativement impactées. ‘Seulement’ 22% des managers ont déclaré que leurs relations avec leurs subordonnés se sont détériorées depuis Covid – alors que plus de 4 salariés sur 10 (42%) ont dit la même chose.

Ce ne sont pas les seuls points où les ressentis la relation et l’impact du COVID sur celle-ci diffèrent. Premièrement, en ce qui concerne l’empressement à revenir au bureau, les managers sondés ont évalué leur propre désir de revenir au bureau à 7 sur 10. Les salariés, en revanche, évaluent leur désir de revenir au bureau avec leur manager à 3,8 sur 10. Deuxièmement, en ce qui concerne l’efficacité de la communication avec leur manager pendant le travail à domicile, les managers se sont attribués une note de 7,2 sur 10. En moyenne, les salariés donneraient à leurs managers une note de 4,5 sur 10.

Enfin, une conclusion similaire peut être tirée en examinant les scores concernant la manière dont les managers ont répondu à la crise de la Covid. Les managers s’auto-évaluent à 7,1 sur 10, alors que les salariés leur donnent une note moyenne de 4,8 sur 10.

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Julie Delcourt 12 janvier 2022 2 Comments