La relation manager/employé s’est détériorée au cours de la pandémie

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our quatre salariés sur dix, la relation avec le manager s’est détériorée pendant la pandémie. C’est ce qu’il ressort d’une étude publiée par StepStone menée auprès de plus de 2.000 salariés et managers belges.

Pour une grande partie des personnes sondées (42%), la crise sanitaire a eu un impact négatif (sévère) sur leurs relations avec leurs managers. Pourtant, ce n’est pas le cas pour tout le monde, puisque 48% ont déclaré que leurs relations ne se sont ni détériorées ni améliorées, mais sont simplement restées les mêmes. Il est intéressant de noter que le reste de l’échantillon (1 sur 10) ont déclaré que leur relation a évolué de manière positive depuis la crise de la Covid.

En creusant les principales raisons de ces évolutions, on apprend que:

  • En ce qui concerne les relations impactées négativement, les salariés ont cité le manque de soutien de la part de leur manager pendant la crise (selon 58%); le manque de récompenses (52%), et le stress accru dû à leur manager depuis la crise de la Covid (46%) comme étant des facteurs clés. Les autres raisons mentionnées sont le manque d’interaction avec l’équipe de direction (37%) et les difficultés à se sentir engagé au travail (27%).
  • Près d’un salarié sur cinq (17%) dont la relation a été affectée négativement a déclaré que cela résultait de l’obligation de revenir au bureau, tandis que 7% ont déclaré que leur relation avait souffert d’ennui et de solitude en travaillant à distance.

Interrogés sur les principales raisons de l’amélioration de leurs relations, les répondants ont déclaré qu’ils/elles se sentaient plus productif·ves dans leur travail pendant la crise de la Covid-19 (44%) et qu’ils/elles avaient plus d’interactions avec leur manager (33%). Il est donc logique que 30% d’entre eux/elles considèrent que leurs relations se sont améliorées grâce au soutien accru de leur manager. Autre résultat intéressant: 15% ont déclaré que l’amélioration provenait du fait qu’il y avait plus d’espace entre eux/elles et leur manager.

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Discordance employeur/employé

Pour examiner les deux parties prenantes, StepStone a également interrogé 244 managers. La moitié d’entre eux (50%) ont indiqué qu’ils/elles ne ressentaient aucun changement dans leurs relations depuis le début de la crise sanitaire, tout comme 48% des salariés interrogés. Cependant, il semble qu’il y ait un décalage lorsqu’on examine les relations ayant connu une évolution positive ou négative selon les deux parties.

En ce qui concerne les relations positivement impactées, plus d’un manager sur quatre (28%) estime que ses relations avec ses subordonnés directs se sont améliorées pendant la pandémie. En comparaison, seulement 10% des salariés ont déclaré la même chose. La différence devient encore plus visible lorsqu’on examine les relations négativement impactées. ‘Seulement’ 22% des managers ont déclaré que leurs relations avec leurs subordonnés se sont détériorées depuis Covid – alors que plus de 4 salariés sur 10 (42%) ont dit la même chose.

Ce ne sont pas les seuls points où les ressentis la relation et l’impact du COVID sur celle-ci diffèrent. Premièrement, en ce qui concerne l’empressement à revenir au bureau, les managers sondés ont évalué leur propre désir de revenir au bureau à 7 sur 10. Les salariés, en revanche, évaluent leur désir de revenir au bureau avec leur manager à 3,8 sur 10. Deuxièmement, en ce qui concerne l’efficacité de la communication avec leur manager pendant le travail à domicile, les managers se sont attribués une note de 7,2 sur 10. En moyenne, les salariés donneraient à leurs managers une note de 4,5 sur 10.

Enfin, une conclusion similaire peut être tirée en examinant les scores concernant la manière dont les managers ont répondu à la crise de la Covid. Les managers s’auto-évaluent à 7,1 sur 10, alors que les salariés leur donnent une note moyenne de 4,8 sur 10.

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Julie Delcourt 12 janvier 2022 2 Comments

Licencier par visioconférence : pour ou contre?

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eut-être en avez-vous entendu parler dans l’actualité : un patron américain a licencié 900 de ses employés par visioconférence, début décembre. Mais peut-on vraiment licencier de cette façon ? Pour quel comportement faut-il opter ?

Selon Partena Professional, le licenciement par visioconférence peut se faire mais tout dépend du type de licenciement dont il est question. « Il s’agit de distinguer la manière dont le licenciement s’effectue. Il y a 2 cas de figures : soit il s’agit d’un licenciement moyennant la prestation d’un préavis, soit il s’agit d’un licenciement moyennant une indemnité de rupture. Dans le cas du licenciement moyennant la prestation d’un préavis, la loi prévoit que le préavis doit être impérativement notifié au travailleur par lettre recommandée ou par exploit d’huissier. La notification doit par ailleurs indiquer le début et la durée du préavis. Dans ce cas de figure, il n’est donc pas possible de notifier un préavis par visioconférence », explique Catherine Legardin, Legal Expert chez Partena Professional.

S’il s’agit d’un prévis notifié par visioconférence, le préavis n’est tout simplement pas valable, mais le licenciement oui. Autrement dit, cela veut dire que le travailleur ne doit pas prester de préavis et qu’il peut exiger le payement immédiat de l’indemnité de rupture correspondant à la durée de son préavis.

« Si l’employeur choisit de rompre immédiatement le contrat moyennant indemnité compensatoire de préavis, la loi ne lui impose pas le respect de formalités légales. Ce licenciement peut donc se faire oralement, donc rien n’empêche légalement que ce licenciement se fasse par visioconférence. Il est malgré tout vivement conseillé de confirmer la rupture du contrat par écrit en précisant la date de fin des relations de travail et cela, afin d’éviter des contestations ultérieures », poursuit Catherine Legardien.

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Et d’un point de vue éthique et déontologique, est-il vraiment recommandé de licencier quelqu’un par visioconférence ? Même si cette manière de faire est légale, il ne reste pas très respectueux et avenant de procéder de la sorte, surtout quand on sait combien une telle annonce peut avoir de lourdes conséquences psychologiques pour la personne licenciée.

Situation encore plus délicate si vous le faites par écrans interposés et sans allumer votre caméra… Se faire renvoyer par son ordinateur peut en traumatiser plus d’un… Il est donc préférable d’organiser une rencontre physique, où l’employeur et l’employé se réunissent, dans le respect des mesures sanitaires, et actent la rupture. Il ne s’agit jamais d’un moment agréable à passer alors autant l’organiser dans les meilleures conditions et s’assurer que tout se déroule sans heurts.

Et vous, plutôt pour ou contre licencier par visioconférence?

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Julie Delcourt 23 décembre 2021 0 Comments

Plus de burn-out chez ceux qui ne télétravaillent pas comme ils le souhaitent

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e risque de burn-out est 44% plus élevé pour ceux qui sont autorisés à faire moins de télétravail que souhaité, d’après une étude Securex.

Maintenant que la pandémie reprend de plus belle, les appels à la réintroduction du télétravail se multiplient. Aux Pays-Bas, le gouvernement a recommandé le travail à distance, sauf s’il n’y a pas d’autre option, et en Belgique, le Groupe des Dix a également appelé les employeurs à maximiser l’utilisation du télétravail, au moins jusqu’à la fin de l’année. Pour de nombreux travailleurs, le déploiement rapide du travail à domicile flexible a été une bénédiction, mais pour d’autres, une malédiction.

Une enquête menée par Securex révèle aujourd’hui que les personnes autorisées à télétravailler moins qu’elles ne le souhaitent courent un risque plus élevé (+44 %) de burn-out.

Lors du premier trimestre 2021, le télétravail était obligatoire pour tous ceux qui pouvaient en faire. Au cours de cette période, les salariés – dont l’emploi permet le télétravail – ont travaillé en moyenne 65% (3,3 jours) de leur temps de travail depuis leur domicile. Plus de la moitié des travailleurs (53%) ont travaillé à domicile quatre jours sur cinq ou plus. S’ils étaient libres de choisir, les collaborateurs interrogés souhaiteraient, en temps normal, travailler en moyenne 48% de leur temps à domicile (2,4 jours par semaine).

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Télétravail et burn-out?

l n’y a pas de relation entre la quantité de télétravail et le risque de burn-out. Toutefois, les travailleurs n’étant pas autorisés à télétravailler autant qu’ils le souhaitent courent un risque de burn-out plus élevé. En 2019, les salariés couraient en moyenne un risque de burn-out de 8 %. Pour ceux dont, au début de l’année 2021, le nombre de jours de télétravail effectifs a été équivalent au nombre de jours souhaités, ce risque est resté à peu près le même. Ceux qui étaient autorisés à télétravailler moins qu’ils ne l’auraient souhaité couraient néanmoins un risque de moitié plus élevé (12 %, soit 44 % de plus que le risque moyen) de burn-out. Plus l’écart entre la quantité souhaitée et la quantité réelle de télétravail est important, plus le risque est élevé.

Pour Heidi Verlinden, Research Projet Manager chez Securex : « Ce n’est donc pas la quantité de télétravail qui a un impact sur le risque de burnout, mais la correspondance entre la quantité souhaitée et la quantité réelle de télétravail. Nous constatons très clairement que les travailleurs accordent une grande importance à l’autonomie : ceux qui sont autorisés à télétravailler moins que souhaité éprouvent un sentiment d’autonomie moindre et, en conséquence de cette frustration de leur autonomie, sont plus exposés au risque de burn-out ».

Selon Hans De Witte, professeur en psychologie du travail à la KU Leuven : « La différence d’autonomie peut être due uniquement à la manière de travailler sur le lieu de travail, c’est-à-dire à la maison ou au bureau, mais aussi à la frustration de ne pas pouvoir faire face à des exigences professionnelles élevées en évitant les trajets domicile-travail et en travaillant à la maison durant ces heures libérées ».

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Un risque plus élevé de burn-out

Au cours de la période durant laquelle nous avons mené l’enquête auprès des travailleurs, notamment entre le 1er janvier et le 1er avril 2021, le télétravail était obligatoire pour tous ceux qui pouvaient en faire. 25% ont ensuite travaillé à domicile autant qu’ils le souhaitaient, et 17% ont télétravaillé moins qu’ils ne le souhaitaient. Ce dernier groupe courait donc un risque plus élevé de burn-out. Au cours de la même période, 58 % des travailleurs ont télétravaillé plus qu’ils ne l’auraient souhaité : étonnamment, ceux-ci couraient un risque plus faible (-36 %) de burn-out.

« Le fait que les personnes qui travaillaient à domicile plus souvent qu’elles ne le souhaitaient soient moins à risque est surprenant, mais s’explique facilement : les travailleurs savaient qu’il s’agissait d’une situation temporaire, que c’était la même chose pour tout le monde et que c’était justifié. On peut aussi supposer que beaucoup d’entre eux travaillent pour des entreprises qui se soucient de la santé de leurs salariés, ce qui a toujours réduit le risque de burn-out, et qu’elles maximisent désormais le télétravail pour éviter les infections, ou dans des entreprises qui privilégient la confiance plutôt que le contrôle, et pour qui le fait que leurs salariés travaillent à distance ne pose pas de problème », explique Frank Vander Sijpe, Director HR Trends & Insights chez Securex.

« Les employeurs doivent avoir une politique de télétravail flexible qui laisse de la place à chaque salarié et à l’équipe. En tant qu’employeur, vous souhaitez que vos salariés viennent au bureau lorsque les mesures le permettent ? Ne leur imposez pas cela comme une obligation générale. Donnez la parole à vos salariés et expliquez-leur la valeur ajoutée de leur présence sur leur lieu de travail. Veillez également à ce que cela soit clair : une personne qui vient au bureau pour discuter en ligne toute la journée et/ou qui ne peut pas discuter avec ses collègues sera peu motivée pour venir au bureau. Cela ressemble alors à une obligation et le risque de burn-out augmente », conclut Anja Van den Broeck, professeur en motivation et de gestion à la KU Leuven.

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Julie Delcourt 22 novembre 2021 0 Comments

Vers une communication physique, hybride ou digitale entre collègues?

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n travailleur sur cinq préfère s’adresser à son collègue en ligne plutôt que d’aller voir son collègue. C’est ce qui ressort d’une enquête menée pour le compte de Tempo-Team en collaboration avec la professeure docteure Anja Van den Broeck, experte en motivation du travail à la KU Leuven.

Même si la situation ne concerne qu’environ 20% des employés, il importe de se demander quelles sont les raisons qui les poussent à privilégier le digital au détriment du contact physique.

Bien que les collègues se contactent plus fréquemment qu’autrefois par téléphone ou par chat (19%), plus d’un sur cinq (22%) reconnaît qu’il lui est plus difficile, maintenant que le travail au bureau est de nouveau autorisé, de se rendre vers des collègues pour un entretien en vis-à-vis. C’est surtout le cas des fonctionnaires et employés (26%), mais nettement moins pour les ouvriers (9%) – il faut dire que ceux-ci n’ont pratiquement pas été concernés par l’obligation de télétravail. Le phénomène touche davantage les travailleurs des grandes entreprises (24%), alors qu’il ne concerne que 14% du personnel des PME.

Anja Van den Broeck : « Nous constatons que ce sont surtout les personnes introverties qui ressentent des difficultés à se tourner spontanément vers les autres. Les méthodes de communication en ligne leur conviennent mieux qu’un entretien en vis-à-vis, qui est plus exigeant, mais malgré tout plus riche. La communication passe aussi par la gestuelle, les petites nuances d’intonation, les regards… Sur une plate-forme en ligne, une réponse peut se limiter à renvoyer un smiley ou un émoji. Cela demande nettement moins d’efforts. C’est pourtant la richesse d’un entretien en face à face qui permet les vraies connexions entre les gens. »

Un maintien du digital malgré tout

Malgré l’impact négatif de la numérisation sur les contacts physiques interpersonnels sur le lieu du travail, plus d’une entreprise sur trois (36%) affirme vouloir continuer à utiliser les plates-formes digitales pour le tchat (vidéo), et autant se disent prêtes à en intensifier l’emploi. Les réunions en ligne sont plus nombreuses qu’autrefois, tout comme les SMS et messages WhatsApp échangés entre collègues (18%). La boîte de réception des courriels risque la surchauffe à cause du télétravail: un quart des personnes interrogées assure recevoir sensiblement plus d’e-mails qu’avant la crise sanitaire (24%).

Les employeurs ont compris à quel point le télétravail intense et les réunions en ligne à répétition ont éloigné les collègues les uns des autres. 47% d’entre eux aimeraient alterner télétravail et réunions à distance d’une part, moments de présence au bureau d’autre part, pour que les collègues puissent se rencontrer physiquement. Mais cela n’est le cas que dans moins d’une entreprise sur trois (29%). Une entreprise sur quatre prévoit des temps de concertation les jours où tout le personnel est réuni sur le lieu du travail. Dans 13% des sociétés, les réunions se déroulent de façon hybride, certains étant sur place, les autres n’y participant que par écrans interposés.

“Le mélange de contacts physiques et numériques correspond à la nouvelle méthode de travail hybride, mais est encore assez rare aujourd’hui. C’est dommage, car elle permet une alternance intéressante, qui rend le travail plus captivant et plus plaisant ; elle évite que toutes les réunions se tiennent au bureau et que le télétravail soit réservé à des tâches ciblées. Comme pour tant d’autres choses, trouver le bon équilibre s’avère important ici aussi“, conclut Sébastien Cosentino, porte-parole de Tempo-Team.

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Julie Delcourt 28 octobre 2021 1 Comment

5 conseils pour une bonne organisation managériale à distance

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e télétravail est devenu monnaie courante. Cette tendance généralisée vient bouleverser le management classique ainsi que son organisation. Gérer une équipe à distance implique dorénavant de déployer de nouvelles méthodes pour accompagner au mieux ses collaborateurs, à l’ère du travail hybride. Voici 5 conseils pour bien manager à distance.

#1 Mettre en place des méthodes de travail

Chacun travaille au gré de sa propre méthode de travail. A distance, c’est important de savoir selon quelle logique professionnelle vos employés évoluent. Prenez la peine de les écouter et de valider leur manière de fonctionner, en faisant preuve de tolérance.

Vous aussi vous devez vous organiser selon des méthodes, elles vous permettront de garder un œil bienveillant sur votre équipe. Vous pouvez par exemple organiser tous les matins ou une fois par semaine une réunion au cours de laquelle chaque collaborateur explique sur quel projet il travaille.

#2 Définir clairement ses missions et ses objectifs

Télétravailler peut parfois rimer avec incompréhension et problème de communication. Pour éviter cette situation, prenez bien le temps de définir les missions, les tâches et les objectifs de chacun des collaborateurs. N’hésitez pas à faire un point téléphonique ou visio avec si vous voyez que l’information communiquée n’est pas claire et précise.

Dans cette optique, vous pouvez aussi mettre en place un suivi de vos employés et les contacter régulièrement pour voir si leurs objectifs sont toujours bien limpides et définis.

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#3 Responsabiliser son équipe

En responsabilisant chaque membre de votre équipe, vous pourrez identifier celui ou celle qui excelle au travail et ceux qui le font retarder. Cela vous permettra de rappeler combien chaque collaborateur est important dans une équipe et que chacun endosse une part de responsabilité. Dans cette optique, une bonne répartition des tâches est aussi essentielle, chacun doit être situé et responsabilisé de telle sorte que le schéma de travail devient fluide et clair. Productivité assurée.

Un management à distance implique également un management basé sur la confiance. Celle-ci doit être mutuelle et ne doit jamais éveiller des soupçons. Ne remettez pas en doute la performance de vos collaborateurs, vous risquerez de les dé-responsabiliser.

#4 Être disponible pour tout le monde

Habituellement, le manager collabore physiquement avec ses employés et est capable de développer un certain automatisme lorsque son équipe le sollicite dans une situation donnée. Avec le travail à domicile, la donne a changé. Se montrer disponible lorsqu’une urgence se présente devient plus complexe. C’est pourquoi, le manager doit savoir encadrer individuellement chaque membre de manière efficace.

De plus, il importe de miser sur un management de proximité et être capable de répondre aux besoins individuels de chacun de ses collaborateurs tout en gérant leurs insatisfactions et leurs commentaires. Par exemple, gérer un désaccord à distance n’est pas une tâche aisée. Vous devez faire preuve de sensibilité et vous équiper des meilleurs outils de management.

#5 Développer un esprit d’équipe et une dynamique de partage

Malgré le fait que vous ne voyez pas toujours votre équipe au complet, il est primordial que vous mainteniez l’esprit d’équipe et un lien assez fort entre tout le monde. Créez de la cohésion et de la proximité à distance.

Pour renforcer la collégialité vous pouvez par exemple organiser des rendez-vous plus informels au cours desquels chacun prend la parole, s’il le souhaite, en vue de créer une dynamique de partage qui donne envie de s’impliquer. Vous pouvez aussi proposer de faire des pauses-café virtuelles pour vous retrouver.

Avec toutes ces méthodes vous devriez mener à bien votre organisation managériale à distance et garder vos employés motivés !

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Julie Delcourt 20 octobre 2021 1 Comment

Un manager sur cinq préfère gérer ses employés sur place

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lors que de nombreuses entreprises optent pour un modèle de travail hybride, un manager sur cinq préfère gérer ses employés à plein temps depuis le bureau, d’après un sondage de Robert Half, relayé sur HR Square.

Après les vacances d’été, nous devrions tous revenir plus souvent au bureau. Bien que ce retour sera complètement différent du travail d’avant, maintenant que le travail à domicile et/ou le travail nomade se sont fait une place dans le monde professionnel. Dans ce contexte, de nombreuses entreprises ont déjà annoncé qu’elles n’attendaient plus de leurs employés qu’ils travaillent à plein temps au bureau. Elles passent donc à une forme hybride de travail, un modèle mixte où les gens partagent leurs heures de travail entre leur bureau et leur domicile.

Pour autant, cette enquête menée auprès de plus de 1.800 managers dans six pays montre que 20% des managers belges préfèrent que toute leur équipe soit présente au bureau tous les jours de la semaine. Les principales raisons invoquées sont une plus grande facilité à gérer leur équipe en présentiel qu’à distance, une meilleure ambiance entre collègues contribuant à maintenir une bonne culture d’entreprise et une meilleure efficacité dans le suivi des projets.

Ces chiffres démontrent que les managers ne sont pas tous conquis par la nouvelle formule de travail hybride”, commente Solange Meunier, Branch Manager chez Robert Half. “C’est étonnant, compte tenu du fait que la demande de travail hybride est forte de la part des travailleurs. En tant que manager, il sera important de discuter des attentes des deux côtés avec votre équipe et de réfléchir à la bonne approche pour l’avenir. Avec des efforts de part et d’autre, le télétravail ne doit pas être un problème pour la culture d’entreprise. La flexibilité est et restera un aspect important de la carrière des travailleurs, et c’est donnant-donnant.”

Quelles compétences post-corona?

Les travailleurs n’ont pas été les seuls à devoir s’adapter au télétravail permanent, les managers ont également dû changer leur façon habituelle de gérer leurs équipes. Ils en ont tiré des leçons, mais cela a également mis en évidence le manque de certaines compétences.

D’après les managers interrogés, le macro-management (29%), la communication transparente (27%) et la capacité de fixer des objectifs clairs pour les employés (25%) semblent être les compétences les plus importantes que doit posséder le manager post-corona.

“La gestion des employés à distance nécessite un haut degré de confiance et le micro-management est donc proscrit. Communiquez suffisamment sur les attentes et les projets, afin que les employés sachent très clairement ce qu’ils ont à faire et puissent fonctionner de manière autonome. Donnez donc confiance à vos employés et encouragez également l’esprit d’entreprise.”

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Julie Delcourt 6 août 2021 0 Comments

La marque employeur à l’heure du télétravail et du distanciel

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vec la crise sanitaire, le télétravail s’est imposé comme la norme. Un an plus tard, les entreprises continuent à encourager le travail à distance, une méthode professionnelle qui présente son lot d’avantages et d’inconvénients.

Qui plus est, les employés ont plus d’options, dans un monde où le télétravail prime, ils ne sont plus cantonnés à leur environnement géographique et peuvent prétendre à des postes plus éloignés de leur domicile. Les attentes deviennent par conséquent différentes également : les déplacements, l’équilibre vie privée-professionnelle, les horaires adaptés occupent une place centrale.

On le voit la pandémie a bouleversé la manière de travailler et de chercher un emploi. Une réalité que tout employeur doit prendre en compte dans la mise en valeur de son employer branding. Plus que jamais, une marque solide et fiable, à l’écoute de ses collaborateurs et source de stabilité, attire et fidélise les meilleurs talents, même à distance. Voici quelques conseils pour créer ou re-déployer votre marque employeur à l’ère du télétravail et du distanciel.

Comment (re-)pense-t-on sa marque employeur à distance ? Il y a toute une série de notions à re-définir et prioriser. Le concept de « bureau » par exemple, actuellement, revêt un autre sens. Il ne s’agit plus de l’open space et des salles de réunion dans lesquels vos collaborateurs avaient l’habitude de se retrouver. Le « bureau » est désormais une table du salon, une petite pièce, un espace partagé avec d’autres individus en télétravail etc. et la réunion s’effectue au même endroit via un outil numérique.

Que le travail distanciel soit ponctuel ou permanent pour vos employés, de votre côté vous devez vous assurer de concentrer votre employer branding autour d’un but : offrir la meilleure expérience de travail possible.

Re-définir ses priorités ainsi que le contenu de son EVP peut s’avérer être une bonne manière d’amorcer votre réflexion sur votre marque employeur à distance. En effet, il est primordial de comprendre ce qui intéresse les travailleurs à distance (collaborateurs et candidats). Ce ne sont plus le salaire généreux, la voiture de société ou la formation qui séduisent mais bien les bons outils, les bonnes pratiques et les possibilités de choix.

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Participation, liberté et engagement

Gardez toutefois à l’esprit que fournir le matériel adéquat et les derniers outils numériques à la pointe à vos collaborateurs ne leur fera pas atteindre forcément « le nirvana du télétravail », il y d’autres critères fondamentaux à prendre en compte d’après le site lasuperagence.com tels que la participation, la liberté et l’engagement.

La participation sur le lieu de travail, malgré la situation, demeure importante. Les télétravailleurs continuent à se préoccuper de la culture du lieu de travail. Comme le démontre l’enquête de la Harvard Business Review : les travailleurs à distance se sentent exclus par leurs collègues travaillant sur site. Près de 60% des répondants en télétravail ont l’impression que leurs collègues sur site font des changements sur un projet sans les avertir.

En ce qui concerne la liberté, les télétravailleurs les plus heureux sont ceux qui avaient le choix de travailler en distanciel, c’est ce qu’il ressort d’une étude menée par TINYpulse. Sur une échelle de 1 à 10, les collaborateurs qui télétravaillent car ils apprécient la liberté et la flexibilité ont estimé leur bonheur à 8,33. Les collaborateurs forcés à télétravailler ont donné la note 7,88. On le voit, la liberté est essentielle dans cette nouvelle normalité professionnelle. La contrainte réduit le bien-être des travailleurs.

Il demeure essentiel que vos travailleurs à distance continuent à se sentir pleinement engagés même s’ils ne sont plus présents physiquement. Un bon travail fourni en distanciel demande beaucoup d’adaptations qui changent les croyances et les comportements de chacun. Par exemple, si vous avez l’habitude de tenir informé vos employés des nouvelles de la société en organisant un événement au bureau, adaptez-vous. Continuez à le faire au regard de l’ère de télétravail dans laquelle nous évoluons actuellement.

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Après voir pris conscience de tout ceci, vous pouvez en prendre compte dans le développement de votre marque employeur. Faites en sorte que vos collaborateurs continuent à vous adorer même à distance : donnez-leur de la flexibilité dans leur temps de travail, rassurez-les sur votre management à distance, accordez-leur votre confiance, interdisez-les de rester seuls trop longtemps, formez des équipes soudées, etc.

Enfin, la création (ou le re-déploiement) d’une marque employeur à distance ne s’effectue pas du jour au lendemain, en un claquement de doigts. Cela demande du temps, des efforts et de l’investissement. Si vous vous donnez à 100%, vous ne pourrez qu’être gagnant et attirer les plus belles perles rares et fidéliser les meilleurs collaborateurs.

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Julie Delcourt 29 juillet 2021 0 Comments