Travailleurs étrangers : voici les seuils salariaux à respecter pour 2023

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partir de 2023, de nouveaux seuils de salaire seront d’application pour les personnes souhaitant venir travailler en Belgique.

A partir de 2023, de nouveaux seuils de salaire seront d’application pour les personnes souhaitant venir travailler en Belgique. Tous les montants de ces salaires doivent encore être confirmés par la publication du décret budgétaire wallon 2023.

Catégories                                     Salaire annuel brut à partir du 1er janvier 2023

Travailleurs hautement qualifiés                  47.175€

Fonctions dirigeantes                                     78.704€

Carte bleue européenne                                60.998€

Artistes                                                              39.353€

Sportifs professionnels                                   92.225€

Cadres ICT                                                           60.998€

Experts ICT                                                          48.799€

Stagiaires ICT                                                      30.499€

 

Le SPW Emploi et formation rappelle que toute personne possédant la nationalité d’un pays situé en dehors de l’Espace économique européen (EEE) qui souhaite venir travailler en Belgique doit obtenir une autorisation de travail ou un permis de travail B.

Le salaire brut convenu doit être clairement mentionné dans le contrat de travail ou la lettre de détachement lors de la première demande d’autorisation de travail ou de permis de travail B. En cas de demande de prolongation de l’autorisation de travail ou de permis de travail B, nos services contrôleront également si le montant convenu a effectivement été payé.

A noter que :

Il s’agit de montants de salaire brut annuel, évalués uniquement sur la base du salaire brut ou des composantes salariales brutes qui constituent la contrepartie des prestations de travail et qui sont connus avec certitude préalablement aux prestations de travail.

Le revenu minimum mensuel moyen garanti s’applique aux travailleurs qui ne relèvent d’aucune commission paritaire. Il doit être atteint, même en cas d’occupation à temps partiel.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du SPF Emploi, Travail et Concertation Sociale

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Julie Delcourt 24 octobre 2022 0 Comments

8 PME sur 10 ne sont pas favorables à la semaine de 4 jours

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ne PME sur dix envisage la semaine de 4 jours, d’après une étude conjointe Acerta, ETION et VKW Limburg.

Près de 8 PME sur 10 n’envisagent pas la possibilité d’introduire la semaine de travail de quatre jours. Une PME sur dix (10%) l’envisage bien. Seulement 8 % des dirigeants de PME déclarent que prévoir une semaine de travail à temps plein sur quatre jours -comme le propose le deal pour l’emploi – est faisable au niveau de leur organisation.

C’est ce qu’il ressort d’une enquête menée par le prestataire de services RH Acerta et les organisations patronales ETION et VKW Limburg auprès de plus de 500 PME. En plus de cela, 14% des PME admettent qu’elles ignorent encore si la semaine de travail à temps plein réduite pourrait leur convenir.

Jeudi dernier, la Chambre a donné son feu vert au deal pour l’emploi. « La semaine de travail de quatre jours n’est clairement pas réalisable dans toutes les PME et pour toutes les fonctions. Cependant, dans le contexte plus large du deal pour l’emploi, cette mesure peut donner aux travailleurs et aux employeurs, pour qui la semaine de quatre jour est une possibilité, probablement plus de marge de manœuvre pour ainsi attirer plus facilement les travailleurs que cela intéresse », affirment les experts d’Acerta.

Laura Couchard, experte en deal pour l’emploi chez Acerta Consult : « Les 10 % des PME qui envisagent l’introduction, ce sont ces entreprises qui ressentent le besoin aigu de trouver des alternatives pour motiver leurs collaborateurs dans un marché du travail tendu. Nous observons surtout que les entreprises ignorent encore beaucoup de choses sur cette mesure. La plupart des entreprises craignent peut-être que cela complique la planification du travail et que la continuité de l’entreprise soit compromise. En outre, cela représente une charge de travail élevée pour les travailleurs, car travailler 9,5 heures par jour n’est pas une mince affaire, et avec un taux d’épuisement professionnel en hausse, il s’agit également d’un point d’attention majeur. Les entreprises ouvertes à l’introduction de la semaine de travail de quatre jours doivent en premier lieu conclure de bons accords avec leurs travailleurs. »

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Assez étonnamment, des limites moins strictes entre travail et famille semblent être la clé pour un meilleur équilibre entre ces deux sphères. Elles se chevauchent et s’imbriquent d’ailleurs fortement chez 1 travailleur sur 5. Mais plus de 1 sur 2 (54 %) tient encore à une séparation claire et nette entre la vie privée et professionnelle.

Les travailleurs chez qui cette ligne de démarcation s’estompe se disent souvent plus productifs (57 %) et satisfaits de la teneur de leur emploi (55 %) que leurs collègues qui tiennent à ce que les choses demeurent clairement séparées (43 % et 36 %). Ils sont aussi plus motivés (53 >< 33 %), éprouvent plus de plaisir au travail (50 % >< 33 %) et sont globalement plus heureux (47 % >< 36 %).

Un équilibre meilleur avec un manager-coach

Rechercher cet équilibre n’incombe pas seulement au travailleur lui-même, mais à son employeur aussi. Les travailleurs dont le supérieur hiérarchique accorde confiance (82 %), se soucie du bien-être (66 %) et structure les tâches (44 %) se déclarent plus satisfaits de leur équilibre entre travail et vie privée que ceux dont le patron ne s’occupe guère de ces facettes du travail (respectivement 6 %, 15 % et 25 %).

Les managers qui autorisent un mode de travail hybride, partiellement à domicile et partiellement en entreprise, et qui négocient la nature du travail ont eux aussi un effet positif sur le ressenti de leur personnel. Car celui-ci éprouve une plus grande souplesse quant à son horaire de travail et se dit plus satisfait de l’équilibre avec la vie privée (50 %) que ceux qui sont obligés de venir prester chaque jour leur horaire en entreprise (40 %). En outre, 25 % des travailleurs qui sont satisfaits de l’équilibre entre travail et vie privée reconnaissent que leur employeur est ouvert au dialogue concernant les possibilités et les préférences personnelles.

Mais attention à ne pas aller trop loin. En effet, les salariés ou fonctionnaires qui prestent beaucoup trop d’heures à la maison se déclarent moins satisfaits de leur équilibre travail/vie privée (15 %) que ceux qui prestent trop d’heures, mais au bureau (32 %). De même, ceux qui rentrent avec du boulot à la maison après leur horaire de travail habituel reconnaissent chercher plus fréquemment un nouvel emploi (32 %) que ceux qui prestent des heures supplémentaires dans l’entreprise (18 %). Dès lors, il est bon que ces heures se passent plus souvent au bureau qu’à domicile (28 contre 19 %).

« Si un manager se soucie de l’équilibre travail/vie privée de ses collaborateurs, autant donner lui-même le bon exemple. Si le dirigeant préfère qu’ils ne consultent pas ou ne réagissent pas aux e-mails professionnels lorsqu’ils sont en congé, alors il n’a pas à le faire non plus. Car que ce soit de manière consciente ou inconsciente, les travailleurs reproduisent le comportement de leur chef. Mais il est également important d’établir de bons accords mutuels : c’est une première étape pour que les travailleurs puissent se déconnecter totalement de leur travail lorsqu’ils quittent leur entreprise ou ferment leur ordinateur portable à la maison », conclut Wim Van der Linden, porte-parole de Tempo-Team.

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Julie Delcourt 15 octobre 2022 0 Comments
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3 managers sur 4 peinent à trouver des talents pour leurs postes vacants

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e nouveau baromètre de l’emploi établi par ManpowerGroup (publié sur HR Square) confirme l’ampleur de la pénurie de talents et son impact, toutes régions confondues, sur le recrutement des entreprises belges. 3 employeurs sur 4 se disent impactés par la crise des talents.

Vu le contexte économique marqué par une grande incertitude et une pression sur leurs coûts, les entreprises prévoient de ralentir leur rythme d’embauches au cours du 3ème trimestre 2022, d’après le baromètre de Manpower. Cependant même en recul, les intentions d’engager de nouveaux travailleurs resteront positives pour en Wallonie (+33%), en Flandre (+25%) et à Bruxelles (+19%). Selon l’enquête réalisée en avril auprès de 520 employeurs, 4 employeurs sondés sur 10 (41%) prévoient quand même d’augmenter ses effectifs d’ici la fin du mois de septembre 2022.

Le moins que l’on puisse dire à la lumière de ces chiffres, c’est que les perspectives d’emploi en Belgique se complexifient pour les mois à venir. Sébastien Delfosse, Managing Director de ManpowerGroup BeLux, explique :  « En raison de l’accélération des transformations du marché du travail –  démographie et départ à la retraite des boomers, pression sur les compétences en raison de la digitalisation, évolution des attentes des travailleurs dans le monde post-covid et nouveaux défis à relever par les organisations – les employeurs doivent faire face à une crise des talents sans précédent au niveau mondial. Avec trois employeurs sur quatre impactés par cette crise, la Belgique se situe au même niveau que la moyenne observée au niveau mondial. »

Une forte demande dans les secteurs de l’IT et du digital

Tout le monde se cherche donc et, actuellement, seuls les chiffres dégagent quelques certitudes. Celle que, sans surprise, la plus forte demande de nouvelles recrues vient des secteurs de l’IT et des fonctions « digitales ». Demande encore en hausse de 47% pour les secteurs ‘IT, Technologie, Télécoms, Communication & Médias. Suivis par l’univers du ‘Commerce de gros et de détail / Supply Chain & Logistique’ (+35%). Les perspectives d’emploi sont aussi très positives du côté des Services publics, de la santé, de l’éducation et des services collectifs (+25%) et de la Finance, des banques, de l’assurance et de l’immobilier (+24%) ainsi que – signe encourageant – dans le secteur de l’Horeca, de la culture et des loisirs (+23%). Mais aucun secteur n’échappe aux pénuries de talents. 86% des employeurs en quête de profils IT et digitaux s’échinent à traquer les oiseaux trop rares. Mais si l’on prend un secteur comme les Services publics, la santé, l’éducation et les services collectifs, les choses ne sont pas plus simples : 75% des employeurs rament à recruter.

Autre certitude : Les difficultés de recrutement s’accentuent en fonction de la taille de l’entreprise. Selon l’enquête de ManpowerGroup, là où 69% des micro-entreprises peinent à recruter, le pourcentage grimpe à 79% dans les grandes entreprises.

Les hard et softs skills manquent

Les employeurs se heurtent à des manques au niveau de « hard skills » chez les candidats mais aussi pour des lacunes au niveau des « soft skills », ces qualités plus liées à la personnalité du travailleur. « Notre enquête montre une évolution des soft skills recherchées”, souligne Sébastien Delfosse. “Dans le monde post-covid, les employeurs éprouvent des difficultés à trouver des travailleurs faisant preuve d’autonomie et de responsabilité. Qualités essentielles pour évoluer dans un monde du travail qui privilégie à présent des modes d’organisation hybride.”

Concrètement, l’actuel top 5 des soft skills les plus recherchées par les employeurs en Belgique sont dans l’ordre : responsabilité/discipline, initiative ; résolution de problème ; résilience/adaptabilité ; soif d’apprendre/curiosité. Les soft skills liées à la collaboration ou à la vie sociale restent importantes mais n’arrivent elles qu’en huitième et neuvième position.

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5 étapes à suivre pour bien accueillir ses nouveaux et nouvelles employé.es

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l est primordial de bien accueillir et intégrer ses nouveaux et nouvelles salarié.es, de quoi améliorer votre rétention. Les premières semaines de travail pour une nouvelle recrue sont cruciales pour prendre un bon départ.

Quelles alors les étapes essentielles pour s’assurer que l’onboarding se déroule correctement ?

#1 Garder contact après la signature du contrat

L’onboarding débute dès que le/la candidat.e que vous avez sélectionné.e choisit de travailler pour votre société et signe son contrat. Une fois le contrat signé, il est recommandé de mettre à jour la fiche personnelle de l’embauché.e et de lui fournir quelques documents clés, l’aidant à se sentir déjà intégré.e au sein de l’entreprise.

Pensez également à commander à temps le matériel dont il/elle aura besoin : ordinateur, smartphone, voiture de société, etc. Ajoutez aussi à l’agenda les moments de prise de contact et les éventuelles formations aux outils et logiciels internes de la société.

N’oubliez pas non plus d’écrire un mail de bienvenue à votre recrue en insistant sur le fait que vous êtes très heureux.se qu’elle rejoigne la société et que davantage d’informations pratiques suivront. De quoi réveiller sa motivation et son enthousiasme.

#2 Envoyer un mail une semaine avant la prise de poste

Pour certaines embauches, le temps peut être plus au moins long entre la signature du contrat et l’entrée en fonction. C’est pourquoi il est essentiel d’envoyer un mail au nouveau/à la nouvelle employé.e une semaine avant son premier jour de travail.

Rappelez-lui où et quand il/elle est attendu.e, ce qui l’attend au programme du premier jour et ce qu’il/elle doit apporter. Un lunch est prévu ? L’ordinateur est prêt ? Informez votre recrue pour lui donner l’impression que son entrée en poste est bien préparée. Arrangez-vous également pour que ses identifiants de connexion, et autres détails internes soient prêts dès son premier jour.

#3 Avertir les collègues quelques jours avant la prise de poste

Bien accueillir un nouveau/ une nouvelle candidat.e passe aussi par l’accueil de ses collègues direct.e.s et ses responsables. Prévenez-les de son arrivée et demandez-leur de l’aider dès que possible.

#4 Donner une belle impression le Jour J

Le premier jour de travail donne le ton et est important pour la première impression qu’aura le nouvel/la nouvelle employé.e de la société.

Organisez une réunion d’onboarding et présentez l’entreprise, ses valeurs et ses missions. C’est aussi l’occasion de remettre le badge pour accéder au bureau et montrer la cafétéria. Prévoyez suffisamment de temps pour lui faire visiter l’entreprise et présentez-le/la rapidement à tous les collègues, mais surtout à sa future équipe.

#5 Garder le contact après la prise de poste

Continuez à garder contact avec votre nouvelle recrue. Dégagez du temps pour discuter en direct avec celle-ci et prendre son pouls. Demandez-lui par exemple comment elle se sent après une semaine  de travail et si cela s’est bien passé.

Comment se déroule le contact avec l’équipe ? Qu’est ce qui fonctionne bien ? Qu’est ce qui est difficile ? Etc. Ces entretiens sont à répéter de manière régulière pour s’assurer que la personne se sente bien et qu’elle soit encline à rester.

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Julie Delcourt 21 février 2022 1 Comment

La semaine de 4 jours de travail, une bonne solution?

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vec l’accord sur la loi ‘Emploi’, le Gouvernement souhaite offrir de la flexibilité aux entreprises et aux employés. En ce qui concerne la semaine de travail de quatre jours, elle semble déjà être une bonne solution pour environ une PME belge sur trois, alors que la moitié de nos PME ont du mal à recruter et à fidéliser leur personnel.

Pour près d’une PME sur trois (31,4 %), la semaine de quatre jours permettrait d’attirer ou de garder des travailleurs. Une proportion similaire (36,7%) de PME ne considère pas la semaine de quatre jours comme un moyen d’attirer ou de motiver son personnel. Les PME bruxelloises et wallones sont plus positives à l’égard de la semaine de quatre jours (soit 33,7% et 38,2%) que les PME de Flandre (27,1%). De telles chiffres sont issus d’une enquête menée par SD Worx auprès de 661 chefs d’entreprise et responsables du personnel de PME concernant le premier trimestre 2022. L’enquête est relayée sur le site d’informations HR Square.

Il ressort par ailleurs de cette étude que près de 56 % des PME estiment que le recrutement de personnel est un défi important, voire très important et près de la moitié (46,6 %) des PME estiment que la motivation des travaileurs est un défi important, voire très important. Les PME de Bruxelles trouvent que le recrutement de personnel est un défi nettement moins important que les PME de Flandre.

« La moitié de nos PME ont du mal à recruter et à retenir leurs travailleurs. Les PME citent les horaires de travail flexibles comme l’une des raisons les plus importantes (5 premières) pour lesquelles les candidats choisissent l’une ou l’autre entreprise. C’est également l’une des trois principales raisons pour lesquelles les travailleurs restent dans l’entreprise. Les PME du secteur des services sont légèrement plus favorables à la semaine de travail de quatre jours (32,5 % contre 26,9 % pour l’Industrie et la Construction), mais les différences régionales sont également légères : les PME de Bruxelles et de Wallonie sont plus favorables à la semaine de travail de quatre jours (soit 33,7 % et 38,2) que les PME de Flandre », explique Vassilios Skarlidis, Directeur régional PME chez SD Worx.

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Julie Delcourt 21 février 2022 1 Comment

Deux Belges sur trois se disent passionnés par leur emploi

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es Belges aiment leur travail. En voilà une bonne nouvelle ! Deux Belges sur trois se sentent d’ailleurs passionnés par leur emploi au moins une fois par semaine, et près de sept salariés sur dix considèrent que leurs tâches ont du sens et sont utiles. Plus d’un travailleur belge sur cinq éprouve même ce sentiment au quotidien. Seul nos voisins néerlandais font (légèrement) mieux.

Dans l’étude A Worker’s Journey, SD Worx a sondé la situation professionnelle de quelque 5 000 salariés dans les pays européens suivants : Belgique, Allemagne, France, Pays-Bas et Royaume-Uni. SD Worx a par ailleurs demandé aux travailleurs dans quelle mesure ils ressentent la sécurité de leur emploi ou impliqués, s’ils considèrent que leur travail a du sens et sont fiers des tâches accomplies, et s’ils sont passionnés par celui-ci.

7 salariés sur 10 indiquent qu’au moins une fois par semaine, ils sont fiers de leur emploi et des tâches qu’ils fournissent. Cela peut s’expliquer, entre autres, par le lien que les employés entretiennent avec leur travail, leur environnement et l’organisation. À cet égard, nous faisons mieux que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les Néerlandais sont quant à eux légèrement plus fiers de leur travail, avec 77,3 % de salariés satisfaits de leur emploi chaque semaine.

Attention au stress

Bien que ces résultats d’enquête sur la satisfaction au travail soient positifs, ils révèlent également des aspects dont les employeurs belges devraient se méfier. Par exemple, les Belges se situent juste en dessous de la moyenne en ce qui concerne l’énergie qu’ils déploient sur leur lieu de travail. 55 % disent se sentir énergiques au moins une fois par semaine, pour seulement 8 % c’est le cas tous les jours.

Cette tendance se reflète également dans les chiffres relatifs au degré de stress lié à leur poste . 41% des employés belges considèrent que leur emploi est mentalement exigeant sur une base hebdomadaire. Pour 8 % d’entre eux, c’est même le cas au quotidien. À cet égard, nous sommes les moins bien lotis par rapport à nos pays voisins. Pour 27% des Belges, leur travail est physiquement fatiguant chaque semaine. 7 % rentrent à la maison physiquement fatigués tous les jours. Ici aussi, les salariés belges se situent au-dessus de la moyenne, bien qu’à une fraction près, des cinq pays européens étudiés. Seule la France obtient un score légèrement inférieur à celui de la Belgique.

Néanmoins, il est positif de constater que près de 2 Belges sur 3 (63%) vivent leur travail comme une passion chaque semaine. Les salariés belges arrivent donc en deuxième position, derrière leurs voisins néerlandais. La Belgique se place devant l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France.

La même tendance se dessine lorsqu’on demande aux travailleurs s’ils trouvent leur poste significatif et utile. Un peu plus d’un salarié belge sur cinq déclare y trouver un sens au quotidien. 7 Belges sur 10 le disent chaque semaine ou plus. De plus, 2 salariés belges sur 3 déclarent s’amuser au travail chaque semaine.

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Julie Delcourt 10 février 2022 0 Comments

5 bons conseils à ne pas négliger dans la rédaction d’une offre d’emploi

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édiger une annonce, c’est tout un art. Bannissez les copié/collé de vos anciennes offres d’emploi ! Il faut innover et séduire vos candidats. Voici 5 bons réflexes à adopter afin de rédiger une annonce percutante et alléchante.

 

#1 Miser sur le côté impactant et sur l’accroche

Ce conseil s’applique aussi bien pour le titre que pour la phrase d’intro de votre annonce. Ce sont les premiers éléments que le candidat verra, alors donnez-lui envie de lire la suite ! Votre titre doit être évocateur, accrocheur voire séducteur. Même chose pour la phrase introductive, captez l’attention et générez de l’émotion. Vous pouvez miser sur l’originalité mais le tout doit rester compréhensif.

Par exemple, si vous recherchez un profil spécifique et spécialisé dans un certain domaine vous pouvez titrer « McGyver » du digital, du business, de la communication, etc. L’idée est claire, c’est un professionnel qu’il vous faut.

Ne vous contentez pas d’entamer votre annonce par des phrases classiques et trop vues comme « Acteur majeur dans le secteur du … » ou « Entreprise à taille humaine fondée en… », ce n’est pas ce que le candidat attend dans un premier temps. Jouez l’accroche au maximum, adressez-vous directement à votre futur talent : « Vous êtes à la recherche d’un nouveau défi et êtes passionné par… », c’est plus parlant.

 En manque d’inspiration? Lisez : Recruter c’est faire rêver : voici les 6 annonces les plus originales

#2 Ne pas oublier de mentionner l’essentiel

Qu’on se le dise, il y a des incontournables à mentionner dans votre offre d’emploi. Même si vous souhaitez vous démarquer, il ne faut pas oublier de citer des choses concrètes, auxquelles le candidat sera attentif.

L’essentiel c’est : les missions pour lesquelles le candidat est spécifiquement recherché, le type de contrat, le lieu, les compétences requises, le salaire, le niveau d’expérience, etc. Tout ces incontournables vous permettront, de votre côté, de gagner en efficacité, en temps et d’éviter l’accumulation de candidatures peu qualifiées.

#3 Insister sur les avantages

Tout comme pour le point ci-dessus, les avantages extra-légaux ne sont pas à négliger dans la rédaction de votre offre d’emploi. Ils attirent les candidats : chèques-repas, mutuelle avantageuse, remboursement des frais des transports en commun, etc. De quoi intéresser le futur employé mais pas que !

N’oubliez pas non plus de mentionner le matériel mis à disposition par l’entreprise (Mac, smartphone, etc.), les séminaires, la possibilité de formation, etc. Tous ces éléments seront pris en compte par le candidat, c’est même peut-être ce qui fera pencher la balance en votre faveur.

#4 Parler de soi

Ce n’est un secret pour personne. De nos jours, les jeunes générations sont davantage attirées par le bien-être au travail et l’environnement que par le salaire. Le candidat est demandeur : il veut savoir à quoi ressemblera son futur poste, sa future équipe et la société pour laquelle il travaillera. Vous devez donner un maximum d’informations à cet égard en étant synthétique et vrai.

Pensez dès lors à décrire en quelques mots : la culture de votre entreprise, son dynamisme, l’équipe et le manager, les possibilités de formation et de mobilité interne, les opportunités d’évolution, etc.

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#5 Avoir un plan, une structure

Un autre conseil : évitez de reprendre à chaque fois la même annonce. L’idée c’est d’amener des nouveaux éléments, des précisions. Après tout, si vous devez à nouveau publier une offre pour le même emploi, ne serait-ce pas parce qu’elle ne ciblait pas la bonne personne ?

Suivez un plan afin de vous aider dans la rédaction de votre annonce. Pensez à la visibilité, le texte doit être structuré, concis et lisible. Le candidat lira votre annonce en diagonale alors autant lui simplifier la lecture : titre, sous-titres, mots en gras et listes à points sont les bienvenus.

Des mots simples et des phrases courtes suffiront. Restez aussi vigilant quant à votre orthographe, faites-vous relire par vos collègues si besoin !

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Julie Delcourt 30 octobre 2020 0 Comments

RH : 3 conseils pour gagner du temps quotidiennement

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dministratif, suivi des candidatures et des collaborateurs, comptes-rendus au manager, gestion des compétences, etc. Pas toujours facile d’être bien organisé avec autant de tâches à gérer en même temps ! Vous n’avez même plus le temps de vous concentrer sur l’aspect humain de votre métier. Voici 3 conseils pour gagner du temps et prendre plaisir à exercer votre profession.

 

#1 Moins de paperasse plus de digital

Les post-it qui s’empilent sur votre bureau, les feuilles volantes, etc. Tout cela n’a rien de bon pour vous et vous fera perdre beaucoup de temps dans l’accomplissement de vos tâches… Optez plutôt pour l’automatisation de celles-ci.

Vous pouvez notamment réaliser votre to-do list via le bloc-notes de votre PC et l’épingler sur votre écran d’accueil. Pour vos rendez-vous, il est possible de les enregistrer dans le calendrier Outlook de votre boîte mail et d’y intégrer des rappels au besoin. Par exemple, si votre prochain entretien demande une courte préparation vous pouvez le programmer une heure plus tôt pour bien l’anticiper.

 

#2 Simplifier la gestion du personnel

Les demandes en interne sont parfois nombreuses : « Combien de jours de congé me reste-t-il ? », « Est-ce que j’ai été remboursée de ma note de frais du mois dernier? », « Je n’ai pas encore reçu mes chèque-repas », etc. Les collaborateurs attendent souvent une réponse dans les plus brefs délais. Et c’est de votre responsabilité de les accompagner.

Comment faire sans crouler sous les tâches administratives ? Simplifiez et dématérialisez votre administration du personnel. Le salarié est autonome et peut effectuer ses démarches seul en ligne. Côté RH vous pourrez ainsi accéder aux données des salariés en quelques clics, exporter leurs données, réaliser des tableaux de bord, etc. De quoi avoir plus de temps pour vous consacrer à l’aspect plus humain, à des tâches à plus forte valeur ajoutée !

#3 Digitaliser les tâches quotidiennes

En ce qui concerne vos tâches au jour le jour et vos missions, il est possible d’en digitaliser un grand nombre, comme l’indique Eurecia :

  • L’administration du personnel : gestion du personnel, suivi des congés payés et des absences, gestion des plannings, suivi des temps, gestion des notes de frais…
  • La gestion de la paie : collecte automatique des éléments variables de paie, génération et distribution des bulletins de salaires…
  • Le recrutement : annonces et réseaux en ligne, marque employeur, onboarding et offboarding, e-réputation, marketing RH…
  • La gestion des talents : plan de formation, e-learning, MOOC, GPEC, suivi des compétences…
  • L’engagement et l’épanouissement du salarié : mise en place d’actions QVT pour garantir le bien-être des collaborateurs

Pour plus d’astuces dans l’automatisation de vos tâches, lisez : Quand l’IA améliore le travail des RH

Ces conseils visent à vous faire gagner du temps et vous rappeler, d’ailleurs, l’essence même de votre fonction : les ressources humaines. Vous pourrez ainsi vous concentrer davantage sur cela. Profitez du digital pour automatiser les tâches chronophages et proposez aux collaborateurs une nouvelle expérience numérique dans leur quotidien professionnel.

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Julie Delcourt 22 octobre 2020 0 Comments