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Favoriser la mobilité douce

S

odexo et Skipr s’associent pour proposer le “Mobility Pass” proposant aux travailleurs et les employeurs de se tourner vers une mobilité plus douce, et ce, au travers de plusieurs choix : voiture partagée, transport en commun, trotinnette électrique, etc.

Aujourd’hui, le temps moyen par trajet est de 30 minutes, par jour il est de 1 heure pour le déplacement domicile-travail, 55% des déplacements sont réalisés en voiture, 60% des trajets sont de courte distance (<10 km), et 98% de la mobilité en entreprise est unimodale, parce que souvent seul un mode de transport est financé. Le constat est simple : peut mieux faire ! Mais comment aider chacun à améliorer sa mobilité et comment à la fois proposer aux entreprises un service simple à gérer ?

Les mentalités évoluent. On le constate chaque jour, les villes s’adaptent pour privilégier la mobilité douce, nous sommes de plus en plus nombreux à nous déplacer autrement qu’en voiture et les entreprises se préoccupent davantage de la mobilité et de l’empreinte écologique de leurs salariés ;elles sont prêtes à accélérer cette transition en faveur du climat. « Pour y arriver, nous avons besoin pour nos employés d’une application qui les encourage à changer de comportement et pour les ressources humaines d’une plateforme qui permette l’implémentation et la gestion simple d’une politique de mobilité dédiée. Ce qui m’a convaincue chez Skipr, c’est que, outre la gestion du budget mobilité, l’outil permet aussi une flexibilisation du budget pour les collègues ne disposant pas de voiture de société. Eux aussi, pourront changer de mode de transport selon leurs besoins.» explique Christel Ergo, DRH de Sodexo.

De la durabilité quotidienne

Guider clients et collaborateurs vers un mode de vie plus durable, en les aidant à adopter une mobilité plus douce est l’objectif de la solution de mobilité de Sodexo. Cette solution a été développée en partenariat avec Skipr, une start-up belge. Disponible depuis le 5 septembre, le Mobility Pass de Sodexo propose à l’employé toutes les formes de mobilité douce, trottinette électrique, voiture partagée, transport en commun, location de véhicules, … Pour l’employeur cela se traduit dans une plateforme qui facilite la gestion de la mobilité, tant le budget mobilité fédéral évidemment, que toutes les politiques propres à chaque entreprise.

En quelques clics, le Mobility Pass de Sodexo montre comme il est simple de se déplacer en ville d’un point A à un point B en utilisant toutes les formes de mobilité douce. Il suffit d’entrer sa destination dans l’application, le planificateur d’itinéraire suggère les différentes possibilités de se déplacer pour s’y rendre. En sélectionnant son mode de transport préféré (train, bus, trottinette, …), l’utilisateur peut ensuite directement payer pour son trajet depuis l’application.

Un “choix de société”

« Nous avons trouvé en Skipr le meilleur partenaire, celui qui correspond le mieux à notre vision de la mobilité. Ne cherchez pas la carte essence, ce nouveau service ne l’intègre pas. C’est un choix de société pour aller de l’avant. Nous voulons stimuler les employés à adopter dans leur quotidien des habitudes de mobilité douce.», explique Sven Marinus, CEO de Sodexo Benefits & Rewards.

Le Mobility Pass a été testé cet été par un panel d’employés de Sodexo. Pour Sylvie de Lannois : «Je pensais ne jamais pouvoir relever le défi et changer mes habitudes de déplacement. J’ai été étonnée de la rapidité avec laquelle j’ai adopté une nouvelle routine mobilité. Le tout demande un peu d’organisation et d’anticiper les déplacements. Mais après, c’est tout bénéfice et surtout moins de stress. L’app calcule le meilleur trajet, indique les horaires, permet d’acheter les titres de transport… quel confort. Et pour l’employeur, il reçoit immédiatement les preuves de paiement. C’est le genre d’innovation dont on se demande pourquoi on ne l’a pas utilisée plus tôt

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Julie Delcourt 15 septembre 2022 0 Comments

Les “emplois verts” sont en hausse mais les candidats y postulent moins

L

e nombre de postes vacants proposés en faveur de la durabilité, de la diversité et de la lutte contre le changement climatique ne cesse de grimper. C’est ce qu’il ressort d’une communication d’Indeed, partagée sur HR Square, qui a analysé les textes rédigés pour ces « emplois verts ». Bien que les offres d’emploi durables n’ont jamais été aussi nombreuses, les demandeurs d’emploi, eux, semblent y accorder moins d’importance, sans doute en raison de la crise sanitaire.

Le nombre d’emplois verts proposés sur Indeed a augmenté de 55% au cours de cette année. Par rapport à septembre 2017, il a même triplé. Par « offre d’emploi vert », Indeed entend une offre comprenant des termes comme « durabilité », « changement climatique » et « biodiversité » dans le corps du texte ou l’intitulé. « Il ne s’agit pas uniquement des activistes d’une organisation environnementale. Un poste au sein d’une entreprise durable du secteur financier est également considéré comme un emploi vert. D’après moi, le nombre d’emplois verts continuera de grimper dans un avenir proche. Les objectifs de réduction des émissions de CO2 et la réalisation de la transition énergétique n’y seront pas étrangers. Les entreprises ressentent en outre de plus en plus le besoin de mettre en place une politique de responsabilité sociétale, et leur politique du personnel en est un élément », explique Arjan Vissers, responsable de la stratégie chez Indeed

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Ne pas verser dans le greenwashing

Arjan Vissers invite toutefois les employeurs à utiliser ce genre de mots avec prudence dans leurs offres d’emploi. « Il se peut qu’en raison de la pénurie actuelle sur le marché du travail, des employeurs utilisent toutes sortes de termes et d’objectifs durables dans leurs offres afin d’attirer l’attention des candidats. La durabilité, la RSE et l’écologie sont des thèmes d’actualité qui préoccupent également les actionnaires, les entreprises doivent donc aller dans ce sens-là. Il faut cependant veiller à ne pas tomber dans le greenwashing, mais à ce qu’un emploi soit véritablement ‘vert’. Plus le texte de l’offre correspondra au contenu et aux objectifs réels d’une fonction, plus l’adéquation avec un candidat et ses attentes sera bonne au final. »

Depuis septembre 2017, le nombre de recherches effectuées en lien avec des emplois verts a augmenté de 50%. Cet intérêt baisse cependant d’année en année. Par rapport à l’année dernière, il est resté à peu près au même niveau (à peine 8% de recherches en plus). « En période de crise, d’autres facteurs sont probablement plus importants que la durabilité lors de la recherche d’un travail, comme la sécurité de l’emploi. Le contraste est pourtant saisissant avec l’accent que les employeurs continuent de mettre sur l’aspect ‘vert’ d’un emploi », conclut Arjan Vissers.

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Julie Delcourt 22 novembre 2021 0 Comments

RH : pour une profession plus écologique

Recruter c’est polluer ?! Cette affirmation vous fait sourciller ? Pourtant certaines attitudes propres aux métiers des RH sont polluantes : les tonnes de papier avec les documents (CV, contrat, etc.) et les déplacements pour rencontrer les clients, etc. Il est possible de changer ces comportements et d’opter pour une approche plus écologique des RH.

La pollution en RH ? Elle n’est peut-être pas flagrante mais elle existe bel et bien : des tonnes de CV, de lettres de motivations, de test, de contrats et de mails stockés en ligne dans des serveurs ou boîtes mails énergivores. De plus, tous ces documents sont la plupart du temps aussi imprimés, lors d’entretiens ou de rendez-vous, pour ensuite être jetés.

C’est dire que le métier de RH participe à la pollution, numérique ou autre. En effet, il y a aussi tous les trajets et déplacements réalisés pour rencontrer les candidats ou les clients d’un cabinet. Certes il ne s’agit pas là de véritable gaspillage mais bien de comportements et d’attitudes polluantes inhérentes à la profession de recruteur.

Voici donc, une liste de petites actions, à la portée de chacun, à réaliser pour avoir un impact -aussi modeste soit-il mais bien réel- sur son empreinte carbone. Il n’est bien sûr pas question de se mettre à se déplacer en voiture hybride ou à vélo, ni d’acheter tout en vrac, mais bien de développer des réflexes plus écologiques dans son quotidien professionnel.

#1 Quelques réflexes simples

Ces réflexes s’inspirent des conseils de Carole David Grellier de l’Étincelle RH. Simplistes et légers, ils permettent toutefois d’entretenir une consommation responsable et de percevoir une forme de progrès.

  • Imprimer pour la première fois le CV du candidat que lorsque vous le rencontrer physiquement
  • Revoir ses paramètres d’impression par défaut (noir et blanc, recto, verso, plusieurs pages peuvent tenir sur une seule, etc).
  • Abandonner toutes les papiers essuie-mains dans les toilettes et autres lieux où ils sont mis à disposition
  • Mettre en test une application d’écoconduite pour les rendez-vous clients

#2 Penser différemment

Le recrutement est un processus qui demande de l’énergie et épuise nos ressources : chercher les plus de candidats, récolter de nombreuses informations pour être sûr d’engager la bonne personne, etc. sont des étapes énergivores.

Repensez le processus de recrutement. Optez pour une annonce plus exhaustive et mieux rédigée, de quoi générer moins de candidatures peu qualifiées. Vous dépenserez moins d’énergie et de temps à refuser ces profils peu compétents.

Pensez différemment : pourquoi poster systématiquement une offre d’emploi lorsqu’un poste est vacant étant donné que, pour certains profils, 50% des jobs seront occupés par des personnes qui auront été approchées sans avoir postulé ?

#3 Trier ses mails

Supprimez les mails que vous stockez. Pour vous aider et rendre la tâche moins longue et redondante, il existe plusieurs services consacrés à cet effet, notamment, Cleanfox qui permet de se désabonner automatiquement des newsletters qui encombrent les boîtes mails. Celles-ci gaspillent de l’énergie et dopent la production de dioxyde de carbone

Le saviez-vous ? « L’envoi de 33 courriels d’1Mo à deux destinataires par jour et par personne génère annuellement des émissions équivalentes à 180 kilos de CO2 », selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), soit 10g de CO2 par mail.

Voici quelques astuces (Figaro) pour rester connecté et écologique tout en luttant contre la pollution numérique :

  • Réduire le nombre de destinataires en les ciblant et ainsi éviter de faire un « répondre à tous » alors que ce n’est pas nécessaire
  • Optimiser le poids des pièces jointes : il faut compresser les fichiers avant de les envoyer et supprimer les pièces jointes de sa boîte après leur envoi.
  • Nettoyer régulièrement votre boîte mail, il existe plusieurs stratégies et systèmes pour le faire dont Cleanfox.

Le métier de RH et l’écologie sont compatibles. Apprenez à minimiser votre empreinte carbone et à la compenser. Comment ? En repensant le processus de recrutement tout en le mettant en branle avec des enjeux plus responsables et verts. Trier vos mails et développez au quotidien les bons gestes. De quoi avoir un véritable impact dans la biodiversité de vos entreprises et de l’alimenter d’une manière nouvelle et conscientisée.

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Julie Delcourt 27 janvier 2020 0 Comments